Les parisiens vont pouvoir être dépouillés: 200% d’augmentation pour les frais de fourrière (pour combler le déficit laissé par Delanoë ?)

C’est la nouvelle augmentation du jour dont les journaux parlent, dont Le Figaro, car nos politiques sont bien plus imaginatifs pour créer des taxes que des pour trouver des solutions… L’actualité pour les parisiens dès le 1er janvier ne se limite pas à l’interdiction des feux de cheminée, il y a également les frais de fourrière qui explosent, merci de commander votre vaseline dès maintenant, vous allez en avoir besoin!

Suivant un arrêté du ministère de l’Intérieur, il va y avoir une augmentation de 20% du prix de l’enlèvement (qui passe de 126€ à 150€), et une augmentation de 200% pour les frais de garde à la fourrière (passage de 10€ à 29€/jour). Pour les deux-roues, idem, cela passe respectivement à 10€ et 49€. Et cela ne concernerait QUE la ville de paris, puisque la logique pointe vers la capitale même si le texte ne le dis pas explicitement: “le barème dérogatoire de l’arrêté ne s’applique qu’ «aux communes dont la population est supérieure à 2.000.000 habitants (…) dont la longueur de voirie publique et supérieure à 1000 kilomètres»“.

illustration-Fourrière-1024x615Source de l’image: Auto-plus

Sur 10 ans, la ville de Paris a supprimé 30% des places de stationnement, moins de places, plus de profit, c’est de la logique socialiste, donc partez du principe que c’est normal, pas acceptable mais normal…

Ce qu’il faut savoir dans un premier temps, c’est que dans la plupart des cas, le remorquage jusqu’à la fourrière est illégal, un scandale qui ne fait pas beaucoup de bruit vu les sommes que cela génère au final:

Des privés au service de l’Etat
Les préfets confient ce marché à des sociétés privées, sur le principe de la délégation de service public. Un très bon moyen pour l’Etat de se décharger des problèmes de fonctionnement du système, et un très très bon moyen d’aiguiser la hargne du fourriériste, qui se rémunère sur le nombre de véhicules enlevés. Rien de répréhensible a priori sachant que sont ici sanctionnées des infractions au code de la route. Pour autant est-ce une raison suffisante pour confondre juge de paix et chasseur de primes ? Car l’affaire prend des tours et des détours forts différents selon que vous habitez Marseille, Lyon ou Champigny- sur-Marne (94). Bon an mal an, on dénombre environ 700 mises en fourrière par jour à Paris (2,2 millions d’habitants) contre 70 seulement pour le département du Val-de-Marne (1,3 million d’habitants). Notez par ailleurs que le montant à payer pour récupérer son auto s’avère plus élevé dans les villes de plus de 400 000 habitants. D’autre part, si l’on admet que code de la route et code pénal oeuvrent pour le bien de tous, les fourrières auraient elles-mêmes à craindre le glaive de la justice…

sic…

2. Des restrictions catégorielles
L’article 7 de ce fameux arrêté de 1975 précise que “tout véhicule de remorquage […] doit être pourvu d’une autorisation du préfet de mise en circulation délivrée sous la forme d’une carte blanche barrée de bleu” (voir ci-dessous). Cet indispensable sésame s’obtient après en avoir fait la demande auprès des Dreal * (Driee ** en Ile-de-France).

Cette carte fait état de diverses mentions administratives (propriétaire, immatriculation, poids…) et permet de répertorier les dépanneuses en quatre catégories : A, B, C, E. Chaque catégorie s’y voit signifier ses limites (poids maxi à tracter, rayon d’action) en termes de remorquage. En cas de souci de conformité, les services gouvernementaux doivent, en principe, s’opposer à la délivrance de la carte blanche. Dans les faits, et puisque leurs responsables sont nécessairement au courant des choses, on autorise ouvertement les dirigeants de fourrière à utiliser des véhicules non adaptés à la situation. La preuve avec les points 3 et 4.

3. Pas plus de 1 800 kg en remorque
Les “dépanneuses” de la fourrière qui nous préoccupent aujourd’hui relèvent de la catégorie A : cellequi distingue ces agiles petits 4×4 des plus grands camions plateaux (catégorie B ou C). Le Toyota Land Cruiser ou le Land Rover Defender visibles sur les photos ci-contre sont deux modèles représentatifs de cette catégorie, et les plus utilisés. Le problème : une catégorie A n’a pas le droit de remorquer un véhicule d’un poids total autorisé en charge (PTAC) supérieur à 1 800 kg ! L’article 6 de l’arrêté de 1975 se révèle très explicite sur les possibilités des catégories A : “véhicule permettant de remorquer un autre véhicule d’un poids total autorisé en charge inférieur ou égal à 1 800 kg”. Léger souci, la plupart des autos actuelles dépassent allègrement ce PTAC. Cela freine-t-il les fourrières ? Voyez ci-contre…
Autre injonction de la loi : interdiction de dépasser 60 km/h durant le remorquage. Course au rendement oblige, nous avons constaté que cette limite n’était guère respectée et ne l’avons jamais vue sanctionnée.

4. Parfois limité à 500 m et 25 km/h
En fonction de sa date de mise en circulation et de son équipement, une petite dépanneuse de catégorie A peut aussi intégrer la catégorie E et devient alors A-E. Cela concerne “les véhicules spécialisés dans les opérations de dégagement rapide des chaussées” qui leur impose d’être équipés “d’un ou plusieurs dispositifs [engin de levage, chariot, dolly]”. Les dolly en question sont justement les chariots à roulettes dont se servent les fourriéristes pour soulever, déplacer et tracter les autos en infraction. Le problème : la catégorie E n’est pas autorisée à remorquer un véhicule avec roulettes sur plus de 500 m ! Elle n’est censée que le rapprocher d’un camion plateau, qui trop gros, n’aura pu intervenir, dans une rue étroite par exemple.
Et 500 m c’est peu… Durant notre enquête, nous avons maintes fois suivi de tels équipages sur plusieurs kilomètres ! De plus, en configuration E, la loi impose un maxi de 25 km/h. Là encore, on roule bien au-dessus…

5. Des interprétations “pratiques
Interrogés par nos soins, les plus avertis du monde du dépannage s’offusquent parfois de toutes ces contradictions juridiques. Pour se dire “en règle”, certains se retranchent derrière les possibilités de conduite offertes avec un permis BE (remorque de plus de 750 kg) ou C (poids lourds) et les règles communes du remorquage. C’est oublier un peu vite que, dans ce cas, la prétendue remorque (en l’occurrence une voiture mal garée) devrait posséder un système de freinage indépendant. Condition à laquelle elle ne peut aucunement répondre. D’autres, empêtrés dans les textes, concluent (à tort) qu’une dépanneuse de fourrière tractant un véhicule est aussitôt à considérer comme un ensemble à trois essieux, et donc légal… Un micmac dû à l’absence de textes officiels clairs qui laisse le champ libre à toutes les interprétations.

Source: Auto Plus N° 1357 – 05.09.2014
Par Eric Boulière

Article complet sur Maitredufour.com

Et que vous pouvez contester certains des abus en suivant les conseils judicieux disponibles sur le sujet dans un second temps.

Et cela n’était qu’une partie du problème, car le plus croustillant reste incontestablement les véritables raisons qui pousseraient la ville de Paris à serrer ainsi la vis auprès des automobiliste: l’endettement colossal de la ville, un souvenir laissé par le maire socialiste Bertrand Delanoë. Soit disant, Paris bénéficie d’une “bonne santé financière”, une dette de 3,95 milliards d’euros “seulement”, et 400 millions d’euros uniquement pour la mairie de Paris:

L’endettement de la ville de Paris augmente plus vite chaque année. En effet, l’encours de la dette, qui représente la somme que la commune doit aux banques, a quasiment quadruplé depuis l’arrivée de Monsieur Bertrand Delanoë.

Dans le même temps, les impôts ont augmenté de 40 % en 10 ans et ce n’est que le début, car maintenant, il va falloir rembourser !

Des dépenses de fonctionnement qui dérapent

Selon économie matin, Delanoë a embauché 10.000 agents supplémentaires pour les porter à 73.000 fonctionnaires (mairie + département). Il a aussi embauché 36 adjoints au Maire ou encore 75 chauffeurs avec leur 68 véhicules de fonction.

Le patrimoine culturel abandonné

Selon Nationspresse.info, de nombreux monuments appartenant au patrimoine culturel et historique de la ville de Paris et classés monuments historiques ne sont plus entretenus et tombent en ruine alors que c’est ce patrimoine qui suscite la passion des touristes étrangers dans la capitale. Ainsi, on préfère les projets bling-bling comme Paris-Plage ou La Nuit Blanche à l’église Saint-Messy (IVème) ou Notre-Dame-de-Lorette (1775) laissés à l’abandon et sur lesquelles on pose des filets afin d’éviter que les pierres tombent sur les touristes.

Des projets pharaoniques qui passent de 118 à 386 millions !

Alors que Paris compte déjà une douzaine de salles de concert, la philharmonie de Paris doit devenir, en 2015, l’une des plus grandes salles de concert au monde, avec 2 400 places. Cette grande gabegie dont la facture ne cesse de grimper témoigne de la folie des grandeurs des politiques qui ne connaissent pas la crise. Les contribuables paieront déjà. Pour Jean Nouvel, le concepteur de la philharmonie, la faute est renvoyée à l’État et à la mairie de Paris, qui auraient volontairement sous-estimé dès le départ le coût des travaux pour le rendre plus acceptable aux yeux des contribuables.
De 118 millions d’euros en 2006, la facture est ainsi passée à 386 millions d’euros !
Pour le maître du projet, Bruno Julliard, chargé de la Culture à la mairie de Paris, les responsables de ce dérapage des coûts sont à chercher du côté de l’augmentation des matières premières et des aléas.
286 millions de plus avec une facture multipliée par plus de trois : en cause, les matières premières !
Politiciens, quand arrêterez-vous de prendre vos électeurs pour des imbéciles ?

Sources : wiki – http://www.jplecoq.fr/spip.php?article92 – http://www.nationspresse.info – journaldunet.com – http://www.economiematin.fr

Source+Graphique sur Economiepolitique.org

Les augmentations au 1er Janvier 2015 seraient donc une conséquences d’une politique financière irresponsable, en plus d’un endettement par des emprunts-toxiques, coup-bas de la part des banques qui ont placé ces emprunts illégaux pour le plus grand bonheur de grandes banques dont la Goldman Sachs. Pour rappel, le gouvernement socialiste à amnistié les banques fautives et les a rendu inattaquables.

Mais c’était de toute manière annoncé donc, il fallait trouver “de nouvelles recettes”:

« Nécessité de réfléchir à de nouvelles recettes »

« Le contexte de baisse des dotations de l’État (…) pèse sur notre épargne. C’est une diminution qui est appelée à se poursuivre et à s’amplifier », a prévenu en séance le maire adjoint en charge des Finances, Julien Bargeton (PS), qui a aussi souligné la « volatilité » de certaines recettes, comme la CVAE, « du fait du comportement d’optimisation de certains secteurs d’entreprise comme la banque et l’assurance ».

Julien Bargeton a évoqué la « nécessité de réfléchir à de nouvelles recettes » pour compenser la baisse de certaines recettes. Auprès de la presse, il a jugé « intéressante » la proposition de groupe communiste au Conseil de Paris d’augmenter la taxe sur les bureaux vacants et les logements vacants.

Un manque de 400 millions d’euros pour 2015

Au cours d’un déjeuner avec la presse, la maire de Paris Anne Hidalgoa admis qu’il lui manquait 400 millions d’euros pour boucler son budget 2015, compte tenu de la baisse prévisible des dotations de l’Etat (200 millions d’euros), du montant envisagé des péréquations (500 millions d’euros), et du « gros tassement des droits de mutation ». Elle a indiqué discuter avec l’Etat de la « dimension foncière de cette équation », l’Etat occupant « pour zéro centime d’euro » 1,5 million de mètres carrés appartenant à la Ville de Paris (casernes par exemple).

Issu d’un article du quotidien Lesechos.fr

Il ne reste donc que deux solutions, soit être un voyou puisqu’il n’y a plus de places dans les fourrières pour leurs voitures, soit connaître entre autres astuces celle pour enlever un sabot et repartir avec son véhicule:

Wheel Lock is Not a Problem for This Guy (5 pics)

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Trouvé sur Acidcow

3 Commentaires

  1. Oh ! Oh ! Pas vraiment de quoi en faire un plat ! 150 euros TTC pour mobiliser un type ( disponible à toute heure ) et un véhicule de 3,5 T ( 50.000 euros ) pendant une heure, c’est un tarif courant de dépannage. Pas la charité, mais courant. Et 29 euros/jour, c’est le tarif des aéroports, or la place est chère à Paris. ( les parcmètres sont à 2,30 euros/h à Maastricht ) Sans compter que le coupable mérite une bonne contredanse et devrait dans certains cas indemniser les braves gens qu’il emm… en stationnant devant leur garage ou en prenant un emplacement pour handicapé. Désolant pour les distraits, mais bien fait pour la g… des jean f….

    • Ca ne te dérange pas que ce soit des privées qui enlèvent des voitures avec un pourcentage sur ceux ci ?
      Ca fait un peu chasseur de prime sans les morts.

      • Après, tout ce qui peut emmerder les automobilistes à Paris ne peut me faire que plaisir. Tous ce qui est entrepris au détriment de l’automobiliste (et donc potentiellement au profit des piétons, cycliste et TEC) ne peut être que souhaitable à moyen terme.
        L’air est de plus en plus irrespirable (merci M. Calvet pour la démocratisation du diesel, merci au gouvernement Fillon d’avoir renforcé l’avantage fiscal sur l’acquisition d’un véhicule diesel…), et, bien que ma fille qui enchaine les bronchiolites ne parle pas encore, je pense qu’elle sera d’accord avec moi.

        Évidement, que se soient des vautours freelance, oui, ça me dérange… constater que ces vautours n’enlèvent pas certains véhicules toujours garés sur les mêmes trottoirs, les mêmes piste cyclables car ce n’est pas “pratique” ou “intéressant” pour eux, oui, ça me fout les boules.

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