La revue Science publie aujourd’hui pas moins de trois articles qui éclairent d’un jour nouveau les polémiques sur les abeilles.
Le premier texte (1), signé par plus de 50 chercheurs de nombreux pays, démolit un mythe, celui des abeilles domestiques comme principal, voire seul pollinisateur de nombreuses cultures.
Réalisée sur 600 champs de 41 systèmes culturaux de tous les continents, sauf l’Antarctique, cette étude montre le rôle majeur des insectes sauvages dans les pollinisations et surtout leur efficacité.
L’abeille domestique ne peut être aussi bien adaptée à la morphologie de certaines fleurs que des insectes qui ont co-évolué avec les plantes dont ils dépendent. Elle ne peut donc complètement les remplacer, comme l’espèrent souvent agriculteurs et arboriculteurs, lorsqu’ils «prêtent» leurs champs et vergers aux apiculteurs.
La conclusion des auteurs de l’étude n’est pas de négliger l’apport des abeilles domestiques, mais de montrer qu’elles complètent, et non remplacent, le travail de base des insectes sauvages. Il faut donc une approche globale de leurs problèmes, protéger les deux types de populations, en particulier des insecticides.
Protéger les sauvages comme les domestiques
Une protection d’autant plus importante, souligne le deuxième article (2), que le changement climatique est néfaste aux insectes pollinisateurs. Avec la modification des dates de floraison, auxquels les insectes pollinisateurs s’étaient adaptés, les réseaux plantes-pollinisateurs sont bousculés, ce qui s’ajoute aux transformations des paysages par l’agriculture.
Il y a cent vingt ans, dans une forêt tempérée de l’Illinois, aux Etats-Unis, un scientifique avait collecté insectes et plantes et étudié leurs relations. Un travail destiné observer les changements survenus depuis a été réalisé en 2009 et 2010, alors que la température moyenne locale s’est élevée de 2°C et que la forêt a fait place à des espaces agricoles.
Résultats ?? De nombreuses espèces de pollinisateurs spécialistes, en particuliers d’abeilles sauvages, ont disparu. Même si l’écosystème a fait preuve d’une certaine flexibilité, il s’est appauvri, fragilisé et est devenu plus vulnérable au changement rapide imposé par l’Homme.
Pour Franck Muller (Muséum national d’histoire naturelle), ces articles constituent un tournant grâce à la prise en compte des insectes sauvages dans le «service écosystémique» rendu par les pollinisateurs sauvages avec «une étude quantitative».
Mais le chercheur insiste sur un troisième point? : les difficultés des abeilles domestiques sont accentuées par leur caractère domestique. Donc «une grande pauvreté génétique, surtout aux Etats-Unis, la sélection sur la docilité, des élevages intensifs, des importations de reines, des déplacements de ruchers à grande échelle suivant les cultures, des transferts de parasites et maladies à l’échelle mondiale, des pratiques phytosanitaires non maîtrisées…». On est loin de l’image d’Epinal de l’apiculteur amateur, tout juste gardien d’abeilles.
S’ils sont nombreux, ces derniers sont surpassés par l’apiculture intensive, qui doit revoir ses méthodes, lequelles fragilisent les abeilles face aux maladies (parasites, virus) et aux produits phytosanitaires, et en particulier les insecticides dont les scientifiques ont montré l’effet néfaste.
(1) L. Garibaldi et al., «Science» du 1er mars 2013.
(2) L. Burkle et al. «Science» du 1er mars 2013.Un article de Sylvestre Huet, publié par sciences.blogs.liberation.fr et relayé par SOS-planete
HS:
vous aimez la liberté d’expression ?
bon, on va dire qu’on en a une 😀
Et bas c’est un problème pour certains.
http://www.numerama.com/magazine/25157-le-gouvernement-compte-revoir-le-cadre-de-la-liberte-d-expression.html
Leur but avoué :”‘comment encadrer Internet sans porter atteinte à la liberté d’expression ?”
Ça ne va pas être de la tarte!
C’est vrai..
Chez moi j’ai des tas de plantes mélifères(fleurs, arbustes etc…) j’en ajoute chaque année et c’est incroyable le nombre d’insectes butineurs que nous avons!
Des centaines de boudons, d’abeilles sauvages, de moro-sphinx http://ddbrug.free.fr/page-mor.html, d’abeilles charpentières http://www.insectes-net.fr/xylocope/xylocop2.htm, de syrphes http://www.ecosociosystemes.fr/syrphe.html ; papillons etc etc
UN BONHEUR!
des abeilles houblonnières aussi ?
C’est ton élevage personnel ça!
Une création…
des abeilles trappistes ,tu connais pas ?
Si si, elles ont leurs ruches à Rochefort!
elles ont déménager ?
des plantes mélifères ? quele aurreur!!!
quand Bidule se fait reprendre sur l’orthographe…
MeLLifères!
Merci!
😀
Je n’ai jamais dit que je n’en faisais jamais!
Mais j’apprécie qd on me le fait remarquer!
N’hésite pas!
😉
dans nos jardins nous arrivons a garder des insectes pollinisateurs .Par chez moi ,(je vis dans dans une région de grandes étendues agricoles intensives),si je me promène dans ces champs ,c’est un désert ,quasiment pas d’insectes.
Déménage, tu ne respires de des merdes!
quand je faisais du vélos à la cote Belge du coté de Knout le Zot la respiration du lisier déversé sur les champs rendais mortelle la randonnée.
Ceux qui veulent en savoir plus sur nos amies les abeilles et leurs nécessités et bienfaits, hop: http://www.youtube.com/watch?v=dmdHBV7C7OY
merci c’est sur le bureau,voici le lien d’un honnête médecin..
http://www.youtube.com/watch?v=Pt64YzmHlqg
Merci rouletabille, c’est sur le bureau également, j’en avais entendu parler sans entrer dans les détails, mais “l’arnaque cholestérol” à bon dos est ne serait la cause de rien de grave apparemment, j’espère en apprendre pas mal.
vous serez pas déçus
Effectivement, un médecin honnête comment on en voit rarement. Ça fait tout-de-même peur de savoir que tout ces médecins-escrocs sont de mauvaise foi, parce qu’entre-nous, la grande majorité sait très bien que ceci est néfaste, mais la maladie entraine l’argent et les médicaments entrainent en secondaire (ou en primaire??) la maladie. Effet de rotation infini.