Pour protester contre leurs banques, les Américains ferment leurs comptes…

Et si on faisait dans l’imitation? Il n’est pas certain que les banques s’en porteraient plus mal, vu que ce serait les moins fortunés qui transfèreraient leurs comptes vers des banques mutualistes….


Put your money where your mouth is. Cette expression anglo-saxonne résume bien l’opération coup de poing des Américains à l’égard de leurs banques ces dernières semaines. Fatigués des excès des établissements financiers à Wall Street et des frais exorbitants imposés par les banques commerciales, des dizaines de milliers d’individus ont tout simplement décidé de clôturer leurs comptes et d’aller voir ailleurs.
Il en existe plus de 7000 dans tout le pays. Les banques mutualistes et coopératives sont bien souvent éclipsées par leurs consoeurs commerciales : les Bank of America, Wells Fargo, JP Morgan Chase et autre CitiBank. Mais le tissu des banques coopératives a le vent en poupe. A l’aune de la journée d’action « Bank Transfert Day » (Journée du transfert de banque) le 5 novembre dernier, elles ont accueilli un nombre record de nouveaux clients. Pour le seul mois d’octobre, plus de 650 000 comptes ont été ouverts, c’est plus que pour l’ensemble de l’année 2010.

Kristen Christian est l’un des moteurs de ce mouvement de masse. A 27 ans, cette propriétaire d’une galerie d’art à Los Angeles est à l’origine de la « Campagne pour le transfert bancaire » sur Facebook. « Ensemble, nous pouvons faire en sorte que ces institutions bancaires se souviennent pour toujours du 5 novembre », explique-t-elle sur la page, où plus de 80 000 personnes s’engagent à changer de banque. « Si nous transférons nos économies vers des banques coopératives à but non lucratif, nous envoyons un message clair : les consommateurs avertis en ont assez des pratiques commerciales immorales (des banques commerciales). »

650 000 clients en un mois….. […]

LIRE LA SUITE de l’article de Cécile Gregoriades sur Novéthic.fr partagé avec Terre Sacrée

13 Commentaires

  1. Ils ont bien raison. Si chacun disait « cela ne passera pas par moi », le pouvoir de nuisance des bankster serait réduit a zero.
    Quite a ouvrir un compte dans une banque islamiste qui ne pratique pas l’interet.
    C’est l’intéret qui comme un poison sucré a pourri toute la societé, lire Jorion pour comprendre comment après chaque crise une nouvelle aristocratie se met en place et capte 40% de la richesse dans 1% des mains.
    Cela ne passera pas par moi.

  2. Attention diogène ! islamiste ou islamique la banque ?  Ici la nuance est d’importance  😆

  3. moi le mien est clôturé depuis hier …
     

  4. Déjà fait et maintenant je suis dans une banque coopérative.

  5. Je suis en Suisse.
    En France, y’a des banques de régions qui passe les stress test, haut-la main.

  6. bonsoir,il ne faut pas oublier non plus que cette idée avait été developer par Mr Eric Cantona,et que peu de monde l’avais écouté,alors qu’aujourd’hui, son idée aurais peut etre portée ses fruits.Dites vous bien que vous serez mort de faim avant votre banquier,et que l’argent qu’il gagne c’est grace a vous!ok?

  7. Moi j’aimerai bien trouvé une banque en France dans le genre (islamique ou mutualiste, qui ne s’acoquine pas avec les grosses mutinationales), mais il y en a-t-il vraiment? Et si oui, pouvez vous me donner des exemples? Merci d’avance.

    • Le Crédit Coopératif et La Nef par exemple, il y en a d’autres en France mais je ne les connais pas toutes.

      Banque coopérative : les caractéristiques essentielles
      Les banques coopératives sont des sociétés qui appartiennent à leurs clients ou sociétaires, c’est-à-dire qu’ils en sont les actionnaires. Ceux-ci peuvent être des personnes morales ou physiques.
      Bon à savoir : Il est possible de rencontrer le terme « banque mutualiste » pour désigner une banque coopérative, mais cette forme est peu employée et exclusivement française.
      Une banque coopérative est une entreprise dont la propriété est collective et dans laquelle le pouvoir est démocratique. Les clients sociétaires ont la caractéristique d’être :

      à la fois associés et usagers,
      propriétaires et clients de leur banque.

      Les sociétaires personnes morales peuvent être des syndicats, des mutuelles, des associations, des collectivités publiques…
      Dans une banque coopérative, une partie du résultat annuel est redistribuée aux sociétaires ; ces bénéfices peuvent être restitués sous forme de remise aux sociétaires.
      Les dirigeants d’une banque coopérative sont élus par les sociétaires avec le principe d’élection : « une personne, une voix ».

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