Les États-Unis ont jusqu’au 02 aout pour relever le plafond de la dette américaine, en clair si cela n’arrive pas le gouvernement sera en faillite, liquidé, lessivé, plus un sou! Cela fait un moment que la situation est hautement critique et les planches à billets de « tonton Bernanke » n’aident pas, bien au contraire. Nous assistons à la mort de l’empire américain à petit feu et les derniers soubresauts risquent d’être pleins de surprises…
Il est peu probable que démocrates et républicains tombent d’accord avant le 16 mai sur un paquet d’économies budgétaires. Ici, le Capitole, à Washington. Crédits photo : KRUPPA/CARO FOTOS/SIPA/SIPALe secrétaire au Trésor accorde un mois de plus au Congrès pour relever le plafond de la dette américaine.
L’événement qui déclencherait un invraisemblable cataclysme financier a été repoussé d’un mois. Le secrétaire au Trésor, Tim Geithner, a de facto donné jusqu’au 2 août, soit 30 jours de plus, au Congrès pour négocier avec la Maison-Blanche un compromis budgétaire réduisant les dépenses publiques en échange d’un relèvement du plafond de la dette publique.
Sans vote du Congrès pour relever ce montant maximum autorisé d’encours de dettes aujourd’hui de 1429 milliards de dollars, le Trésor se retrouve en effet rapidement à court de solutions pour éviter que l’Amérique tombe en défaut de paiement. Or cette éventualité déclencherait une grave crise de confiance, car le système financier mondial repose sur le principe que l’Oncle Sam par définition paye toujours ses dettes.
Dans une lettre adressée aux leaders de la Chambre des représentants et du Sénat, Tim Geithner souligne qu’à ses yeux, il reste urgent de procéder au relèvement du plafond de la dette d’ici au 16 mai. Faute de quoi il est contraint de prendre des mesures conservatoires exceptionnelles pour limiter les emprunts d’État et gagner un peu de temps. La raison du délai supplémentaire d’un mois estimé par le Trésor est une relative bonne nouvelle : les recettes fiscales se révèlent plus élevées que prévu.
Obstruction républicaine
Pour autant, il est peu probable que démocrates et républicains tombent d’accord avant le 16 mai sur un paquet d’économies budgétaires. Tim Geithner se prépare donc à suspendre certains emprunts effectués pour le compte de collectivités locales et États américains. Le Trésor en était déjà arrivé à cette extrémité en 2006 et 2007. À l’époque déjà, le Congrès rechignait à majorer le plafond de la dette.
Mais à l’époque des démocrates faisaient de la résistance contre le président Bush. Ils demandaient des hausses d’impôts sur les riches. Barack Obama, sénateur de l’Illinois, avait même voté en 2006 contre le relèvement du plafond. Aujourd’hui, ce sont les républicains qui font de l’obstruction. Majoritaires à la Chambre des représentants depuis janvier, ils exigent des baisses substantielles de dépenses publiques.
Leurs leaders sont conscients de jouer avec le feu en laissant s’approcher la date fatidique d’un éventuel défaut. Mais ils sont tout aussi sincères en déclarant que le relèvement systématique du plafond de la dette sans coupes dans les dépenses a fini par placer les États-Unis dans une situation financière intenable. Ils sont rejoints dans leur démarche, en particulier au Sénat, par nombre de démocrates centristes. Tous s’alarment devant le risque de perte par les États-Unis de sa notation AAA. Voilà cependant trois années que le déficit budgétaire américain oscille entre 9 et 11% du produit intérieur brut (PIB) du pays. Pire, à moyen et long terme, même avec un retour durable de la croissance, ce déficit ne se résorberait pas assez vite. Sur instruction de Barack Obama, le vice-président Joe Biden va entamer des négociations dès jeudi avec le Congrès. La Maison-Blanche voudrait qu’elles s’effectuent indépendamment du relèvement du plafond de la dette. Les républicains ne l’entendent pas de cette oreille.
Source: lefigaro.fr
C’est l’état américain qui fait de la cavalerie sur le dos des contribuables…Les 1 % de familles très riches qui possèdent 80 % du patrimoine américain sont, quant à elles, extrêmement à l’aise….et s’il faut une économie de guerre, elles seront les premières à ramasser la mise…une fois de plus…
Fraichement de retour des Etats Unis, je confirme que beaucoup de personnes là bas m’ont parlé de la situation financière dramatique, voir de faillite possible ! J’etais estomaquée ! Les Etats Unis aussi sont en situation difficile pas de naïveté mais faillite… Aouch, moralement pour le monde, dur nouvelle !
Forcé d’adhérer au ce post donc…
A+