S’il n’y avait que ce « président normal » qui coulait la France, mais il y a aussi les autres, ceux qui fraudent, ceux qui mentent, ceux qui trahissent ou qui travaillent de manière plus ou moins visible pour un autre pays, tous ceux qui travaillent, mais pas pour les intérêts de la France…
Comme il faut bien remplir les colonnes et meubler les émissions, les médias font rituellement à cette époque le portrait de l’année écoulée : mitigé pour l’ensemble de la planète mais franchement calamiteux pour la France. Il est vrai que 2015 commencé avec Charlie et fini avec le Bataclan, agrémenté par l’irrésistible ascension du Front national et la proclamation de l’état d’urgence, n’a rien eu pour plaire. D’ailleurs les Français restent le peuple le plus pessimiste d’Europe, celui qui consomme la plus grande quantité de drogues psychotropes et fait la gueule la plus sinistre dans le métro.
Mais on peut voir les choses autrement. On peut dire que cette année aura marqué la fin d’illusions ancrées et néfastes, et que de telles illusions ne peuvent se dissiper que dans la douleur.Nombreux étaient ceux qui pensaient qu’une parenthèse social-démocrate, insérée dans une succession quasi ininterrompue de gouvernements ouvertement réactionnaires, allait « donner du mou » dans la politique sécuritaire, calmer la frénésie dans la législation antiterroriste, atténuer quelque peu le racisme d’État. En prévoyant même que Hollande ne tiendrait aucune de ses promesses, on pouvait espérer que quelques mesures en ce sens seraient prises pour « donner des gages à gauche », comme ils disent.
À l’origine de cette illusion, il y a de la méconnaissance et de l’oubli.
Il y a d’abord une question de personne : les mous binoclards et bedonnants peuvent avoir des réactions brutales jusqu’à l’irrationnel quand ils veulent montrer que non, ils ne sont pas les lavettes crayonnées par les caricaturistes. Hollande cherchant à revêtir une armure à la Clemenceau ou à la Churchill, on en avait eu un aperçu à Bamako en 2013 quand, après avoir lancé l’invincible armée française dans les sables du Mali, il avait déclaré : « Je viens sans doute de vivre la journée la plus importante de ma vie politique ». Depuis, pour montrer ses muscles, il a pris la place de Tony Blair comme chien de compagnie des Américains, en Syrie comme l’autre l’avait été en Irak. Les Rafales de M. Dassault décollent du porte-avion Charles de Gaulle qui fait flotter le drapeau tricolore dans l’océan Indien. Quant à la politique répressive à l’intérieur, on a eu l’incarcération de mineurs pour insultes envers la police, la loi scélérate sur le renseignement et pour finir un projet de révision constitutionnelle élaboré à chaud, instituant un état d’urgence permanent avec des mesures inouïes sur la déchéance de nationalité. En reprenant à son compte des idées avancées par le Front national, Hollande réalise l’une de ces opérations politiciennes affinées lors des dix ans passés à la tête du parti socialiste : il tire le tapis sous les pieds de la droite « de gouvernement » et prend ainsi pour l’élection présidentielle à venir une position que personne ne lui accordait avant les attentats de novembre. Exit en 2015 l’espoir d’une social-démocratie inefficace mais paisible.
Ici et là, on entend dire que la dérive sécuritaire actuelle signe que le pouvoir a perdu ses repères, qu’il ne sait plus où il va ni d’où il vient. C’est oublier la longue histoire de brutalité répressive du socialisme français. Qui a envoyé les CRS et les tanks de l’armée contre les mineurs lors des grèves de 1948, qui a fait ouvrir le feu ? Jules Moch, ministre de l’Intérieur socialiste. Qui disait en 1957 à Alger, « les exhibitionnistes du cœur et de l’intelligence qui montent la campagne contre la torture, je les voue à votre mépris » ? Robert Lacoste, socialiste, gouverneur général de l’Algérie. Qui a institutionnalisé, dans la foulée des lois Pasqua-Debré, la chasse aux sans papiers « clandestins » ?
Jean-Pierre Chevènement, ministre de l’Intérieur socialiste du gouvernement Jospin. Valls et Hollande œuvrent dans la grande tradition social-démocrate où la lâcheté et l’hypocrisie vont de pair avec le mépris du peuple et la violence policière.
Une autre illusion, fortement ancrée, aura été si ébranlée par l’année 2015 qu’il n’en reste que des débris épars : l’idée qu’une victoire électorale de « la gauche » peut bouleverser un pays, lancer une sorte de révolution sans révolution.
Source et fin de l’article sur Lundi.am
moi sauf que la, c’est l’empire qui hate la chute de son vassal pour sauver ses miches.
Les US sacrifient l’Europe pour conserver leur puissance, et utilisent leurs pions Kalergi …
D’abord on commence par se faire des illusions, ensuite on se révolte lorsqu’on les perd, mais jamais on ne se résigne, n’est-ce pas ! 🙂
Extrait du livre de ‘John Perkins »
Les confessions d’un assassin financier
« Les USA ont depense plus de 87 milliards de dollars pour le guerre d’Irak alors que les nations unies estiment que nous pourrions avec la moitie de ce montant ,fournir de l’eau potable,une nourriture equilibree .des services sanitaires et une instructioon elelmentaire a chaque habitant de la planete.
ET NOUS NOUS DEMANDONS POURQUOI LES TERRORISTES NOUS ATTAQUENT!!
Certains attribuent nos problemes actuels a une vaste conspiration.
Si seulement c’etait aussi simple!!
On peut denicher les membres d’une conspiration et les trainer en justice.
Ce systeme s’alimentent malheureusement a quelque chose de plus dangereux qu’une conspiration.
Il n’est pas guide par un petit groupe d’hommes mais par un concept devenu parole d’evangile:
L’idee que toute croissance economique est benefique a l’humanite et que plus cette croissance est grande ,plus les bienfaits en son repandus et que ceux qui entretiennent le feu de la croissance doivent etre felicites et recompenses et que les autres sont disponibles pour l’exploitation.
Cette idee est evidemment erronee et c’est ce qui explique,peut-etre ,aussi pourquoi abondent les theses de conspiration.
Quand des hommes et des femmes se voient recompenser pour leur cupidite ,celle-ci devient un encouragement a la corruption.
Dans leur quete d’un empire mondial,les multinationales,les banques et les gouvernements(formant la corporatocratie)utilisent leur pouvoir financier et politique pour s’assurer que nos ecoles,nos entreprises et nos medias soutiennent leur idee fallacieuse et son corollaire.
La corporatocratie n’est pas une conspiration ,mais ses membres partagent les memes valeurs et les memes buts.
L’une des fonctions les plus importantes de cette coalition est de perpetuer ,d’etendre sans cesse et de renforcer le systeme.
C’est l’histoire de notre monde,celle du premier empire global de l’histoire humaine.
Celle-ci d’ailleurs nous enseigne que les empires ne durent jamais,qu’ils echouent toujours lamentablement et il en sera de meme pour celui-la.
IL prendra fin par une tragedie si nous ne changeons pas le cour actuel des choses.
AUCUN PAYS ,
NI AUCUNE COALITION DE NATIONS NE PEUT PROSPERER A LONG TERME EN EXPLOITANT LES AUTRES.
METTONS LE CAP SUR LA COMPASSION,LA DEMOCRATIE ET LA JUSTICE SOCIALE POUR TOUS.
L’ADMISSION D’UN PROBLEME EST LA PREMIERE ETAPE DE SA SOLUTION.
La première pierre a mettre en place est une constitution écrite par le peuple et pour le peuple.
Sans une pierre d’achoppement solide et intouchable nous ne pourrons faire quoi que ce soit.
Aïe!
Alors dépêchons nous tant qu’il sait encore un peu lire et écrire, ce bon peuple…
Combien de siècles que l’occident exploite l’Afrique, l’Asie, l’Amérique du Sud, … ? Donc, globalement on peut ne pas être trop inquiets ! On est passé maître en la matière depuis longtemps déjà 😉
Salut BOCO ,tu oublies de dire que nous, »le peuple »EST EXPLOITER depuis plus longtemps encore et que c’est pas fini.