Areva va supprimer 2700 postes d’ici 2017 en France, pas un bruit, silence total, car dès qu’il s’agit du nucléaire, il n’y a plus grand monde pour en parler, alors cette histoire de bateau-poubelle rempli de matières radioactives, il ne fait pas s’étonner que cela ne fasse pas les gros titres, bien évidemment… C’est un peu comme toutes ces histoires de centrales dans un état de décrépitude avancée plus dangereuses qu’indispensables, ou encore cette histoire de convoi Areva qui a déraillé en Juillet 2013 suite à un sabotage, aucune information, jamais de gros titres, normal? Normal! Le nucléaire reste un sujet tabou, il ne faudrait pas donner raison à quelques écologistes qui ne jouent pas le jeu du « gros business avant tout »…
Un bateau qualifié par Greenpeace de « désastre en devenir, » et de « bateau poubelle » par un législateur français, fait malgré tout le trajet de la France jusqu’à l’Australie, avec à son bord 28 tonnes de déchets radioactifs. Le navire nommé BBC Shanghai a quitté le port de Cherbourg (nord de la France) jeudi dernier, et devrait arriver au port de Kempla en Australie le 27 novembre, en passant par le Cap de Bonne Espérance.
« Je ne suis jamais surprise de voir que l’industrie nucléaire ne prend pas la sécurité au sérieux, » a déclaré Emma Gibson, chef de programme pour Greenpeace Australie. « C’est ridicule de mettre des matériaux si dangereux sur un bateau avec un si mauvais bilan en matière de sécurité — un bilan si terrible que le gouvernement américain et les gardes-côtes américains l’ont inscrit sur une liste noire, » a-t-elle ajouté.
Le BBC Shanghai, construit en 2001 et appartenant à la compagnie allemande Briese Schiffahrt Gmbh & CO. KG, est sur la liste des navires interdits par les garde-côtes américains pour le transport de cargaisons gouvernementales.
Denis Baupin, député d’Europe écologie les Verts et vice-président de l’Assemblée nationale, a lui aussi exprimé son inquiétude. Sur Twitter, il a posté ce message : « Donc Areva en quasi-faillite utilise un bateau poubelle pour [transporter des] déchets nucléaires, sans aucune inspection sérieuse ! »
La compagnie Areva, basée en France, défend son choix de transporter des déchets nucléaires de basse et moyenne intensité sur ce navire. Selon une déclaration postée sur le site de l’entreprise, « Le transport satisfait aux réglementations nationales et internationales en vigueur en matière de sûreté et de sécurité. Les emballages utilisés pour le conditionnement des matières répondent également à des critères stricts définis par la réglementation internationale et sont conçus pour assurer la protection des personnes et de l’environnement en toutes circonstances. »
Le directeur des relations extérieures d’Areva, Bernard Monnot, a déclaré à l’AFP que « quelques écarts mineurs » avaient été constatés durant l’inspection du bateau avant son départ, mais qu’ils avaient été « corrigés rapidement ».
Les déchets nucléaires ont été générés par l’Organisation nucléaire scientifique et technologique australienne (ANSTO) et avaient été envoyés en France lors de quatre expéditions entre 1990 et 2000 pour un retraitement, qui retire des éléments comme l’uranium et le plutonium.
Selon la loi française, les déchets nucléaires doivent être rapatriés en Australie d’ici la fin de l’année 2015. Après être arrivé en Australie, le cargo sera entreposé dans une installation du quartier de Lucas Heights, à Sydney, jusqu’à ce qu’une Installation nationale de Gestion des déchets nucléaires soit construite et obtienne sa licence.
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Après être arrivé en Australie, le cargo sera entreposé dans une installation du quartier de Lucas Heights, à Sydney, jusqu’à ce qu’une Installation nationale de Gestion des déchets nucléaires soit construite et obtienne sa licence.
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A moins qu’il ne coule avant, ainsi Areva se dégage de sa responsabilité, l’armateur touche son indemnité largement superieure a la valeur du navire, et l’australie n’est plus emme**dée par la cargaison.
IL est probable aussi qu’il profite de cette occasion pour ce débarrasser en mer de leur propre déchets nucléaire en cours de route, avec Areva faut s’attendre a tout.
Les industries nucléaires sont incapable de gérer ou de maîtriser un accident nucléaire sur terre, sauf de le nier ou de le minimiser s’il n’ont pas le choix. Alors en mer je craint le pire
Russie : la première centrale nucléaire flottante prête pour 2016
http://lenergeek.com/2015/04/28/russie-la-premiere-centrale-nucleaire-flottante-prete-pour-2016/
C’est un floppe total, il continu quand même et un gouffre financier abyssal qui va encore durer longtemps
Réacteur nucléaire de Flamanville : EDF demande une extension du délai de mise en service jusqu’en 2020 (INFOGRAPHIE)
http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/reacteur-nucleaire-de-flamanville-edf-demande-une-ia0b0n3115205
Centrale nucléaire de Flamanville : un incident technique sur le réacteur n°2
https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/centrale-nucleaire-de-flamanville-un-incident-technique-sur-le-reacteur-ndeg2-1444503677
adieu…..
boummmmmmm!
si vous voulez suivre le BBC Shanghai
allez voir ici : http://www.marinetraffic.com/en/ais/home/centerx:-15/centery:44/zoom:5
vous tapez BBC shanghai dans la loupe et vous suivez le naufrage , bon je le souhaite pas comme certains , il s’agit de dechets de basse et moyenne activité ( cad autant que dans un bloc de granit breton )
Tu te fous de qui?
Dans la fourchette haute (et on peut faire confiance à areva pour minimiser la dangerosité du chargement), la radioactivité de ces déchets est 1 million voire 1 milliard de fois supérieure à celle du granit!
Une paille…
On ne peut plus que regarder les océans. 🙁
http://www.youtube.com/watch?v=nCflGbhXG8M
Fukushima, bilan d’une situation sanitaire inquiétante
Avec ce nouvel article, la chercheuse Cécile Asanuma-Brice fait le point sur la dernière enquête épidémiologique concernant l’exposition à de faibles doses de radioactivité et sur les recherches médicales menées à Fukushima après l’explosion de la centrale en mars 2011. Sans surprise – ce n’est la première étude sur le sujet – il est confirmé que les faibles doses de radioactivité augmentent le risque de mort par leucémie. On apprend également qu’une étude scientifique japonaise confirme un taux des cancers de la thyroïde de 20 à 50 fois plus élevé à Fukushima que dans le reste du pays. Par ailleurs, l’article indique 64 décès d’ouvriers ayant travaillé à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi depuis 2011, alors que Tepco n’en dénombre que 14 officiellement. Malgré les évidences, les autorités et l’opérateur continuent de nier les effets sanitaires désastreux de la catastrophe de Fukushima et de l’utilisation de l’énergie nucléaire en général.
PF
http://www.fukushima-blog.com/2015/10/fukushima-bilan-d-une-situation-sanitaire-inquietante.html