Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la commission européenne ( et accessoirement le grand artificier de la mise en place du système luxembourgeois d’évasion fiscale à l’origine de centaines de milliards d’euros de manque à gagner pour les finances des pays européens) vient d’annoncer en fanfare le lancement d’un grand plan de relance de la croissance européenne pour un budget (attention, roulements de tambour) de 315 milliards d’euros. Il s’agit selon le grand architecte (que son nom soit trois fois béni), de « remettre l’Europe au travail ». Pour ce faire M Juncker a annoncé la création d’un Fonds européen pour l’investissement stratégique :
« Il est temps de lancer les grands travaux et de remettre l’Europe au travail. Nous n’avons pas besoin d’argent frais, mais besoin d’un nouveau départ et de nouveaux investissements »
Effectivement, Jean-Claude, il serait peut-être temps de faire quelque chose 6 ans après le début de la crise, mais comme on dit chez nous : mieux vaut tard que jamais.
Au passage, les pays surendettés du sud de l’Europe comme la Grèce, le Portugal, l’Espagne, l’Italie ou même la France, apprécieront de savoir qu’il n’ont pas besoin « d’argent frais »…
Ce plan est l’aboutissement du lobbying du gouvernement français depuis plusieurs années en faveur d’un « New Deal » européen. Déjà en 2012, François Hollande avait « arraché » à Frau Angela Merkel un « plan de relance » européen de 120 milliards d’euros sur 5 ans, baptisé pompeusement « pacte de croissance » en contrepartie du pacte budgétaire qui institutionnalisait la règle des 3% et l’austérité. Le financement devait provenir de la banque européenne d’investissement, des « project bonds », des emprunts communs destinés à financer des infrastructures, et de fonds structurels européens.
En 2013, soit un an après la signature de ce pacte en grande pompe, le journal Le Point dressait le constat suivant :
« L’Europe avait signé en grande pompe un pacte pour la croissance de 120 milliards d’euros. Sauf qu’un an après, le fameux plan de François Hollande semble bien avoir fait pschitt. La preuve par les chiffres. »
Et les chiffres, effectivement montrent bien l’inanité de ce « plan » qui semble avoir été avant tout destiné à permettre à François Hollande de sauver la face lors de la capitulation française sur le pacte budgétaire.
Concernant la ré allocation des fonds structurels, d’un montant de 55 milliards d’euros :
» Un an après, à peine 16 milliards ont été dépensés. Une goutte d’eau à l’échelle européenne, répartie sur 8 pays où le chômage des jeunes dépassait les 30 %. »
« Où donc est allé l’argent ? Difficile de le savoir précisément : un million de jeunes chômeurs auraient bénéficié de cette manne pendant 18 mois tout comme quelque 55 000 projets de PME, notamment des start-up, selon une source européenne au fait du dossier. Et alors qu’il reste 39,5 milliards à dépenser, les États peinent à présenter à la Commission européenne des projets solides ! Trop souvent, les subventions sont saupoudrées sur une myriade d’initiatives qui font plaisir aux élus, mais dont l’utilité est douteuse … »
Concernant les fameux « project bonds » présentés comme innovation majeure et un pas de titan vers l’intégration budgétaire, le bilan semble là aussi très limité. Il s’agit concrètement de prêts d’un montant de 4.5 milliards d’euros garantis par 230 millions de cash pris sur les crédits européens… Pas de quoi relancer l’investissement à l’échelle de la zone euro. Le premier, et probablement le seul, project bond français a été lancé en 2014 et concerne le déploiement du très haut débit en zone rurale pour un montant de 189 millions d’euros et avec comme objectif de « poursuivre et amplifier le déploiement des infrastructures numériques à Haut et Très Haut Débit en France, dans de nombreux départements. » Là aussi il en faudrait beaucoup plus pour relancer la croissance française…
Face à cet échec, le gouvernement français est revenu à la charge à l’été 2014 en communiquant à l’ancien président de la commission, le fruit de ses tractations avec ses homologues surendettés, sous la forme d’un « agenda pour la croissance et le changement en Europe », encore le changement, décidément, c’est dire si rien ne change !
Selon le journal Le Monde :
« Ce plan est estimé à 2 % du produit intérieur brut, soit un montant d’environ 240 milliards d’euros par an, ce qui représenterait 1 200 milliards en cinq ans. Ces investissements se concentreraient dans cinq secteurs : infrastructures, recherche, énergie, formation des jeunes et santé. »
Sans surprise, les pistes évoquées pour financer ce « New Deal » comprenaient les fameux « project bond » ainsi qu’une mobilisation accrue de la Banque Européenne d’Investissment. L’idée d’obligations européennes ou « eurobonds » a également refait surface, dispositif qui s’était déjà heurté en 2012 à un non catégorique de Berlin.
Au final, le projet de François Hollande s’est donc transformé en « plan Juncker » avec un volume réduit de 1200 milliards à 315, un réel changement s’est effectivement opéré !
Pourtant, une fois de plus, ce plan se heurte à la question de son financement dans un contexte de récession et de surendettement. Le financement sera donc assuré par une garantie du budget européen de 16 milliards d’euros sur les emprunts et de 5 milliards apportés par la BEI (dont 4.5 milliards seront empruntés sur les marchés), qui permettront dans un premier temps de lever de nouveaux emprunts à auteur de 63 milliards d’euros, nouveaux emprunts censés attirer les investisseurs qui porteraient le total à 315 milliards. Il s’agit donc uniquement d’un effet de levier, comme le souligne le blogueur Jean-Pierre Chevalier qui va aboutir à la création de nouvelles dettes.
Les 315 milliards annoncés en grande pompe par la commission Juncker sont donc basés sur 500 millions de cash et 314.5 milliards d’emprunts potentiels, cela, bien sûr, à condition que les investisseurs s’intéressent aux différents projets et répondent présents. Il n’y a donc absolument aucune garantie qu’un tel montant soit réellement « investit » dans les infrastructures européennes. La confédération européenne des syndicats ne s’est du reste pas laissée trompée en commentant :
« La Commission semble s’appuyer sur un miracle comme la multiplication des pains et des poissons »
Il reste cependant une solution que connaît bien M Juncker pour l’avoir pratiquée au Luxembourg : mettre au point un mécanisme de défiscalisation afin d’attirer les « investisseurs », ce serait un joli cadeau de Noël pour les milieux financiers…
Guillaume Borel pour les moutons enragés
Quelque part, ce mécréant a raison, ce n’est plus l’argent qu’il nous manque, non, ce serait plutôt l’envie d’en gagner qui commence à nous faire défaut !
Ce qui ne nous est pas prit à la source de notre travail par une pléthore « d’experts intellos surdiplômés » complétement à coté de la plaque mais ne se nourrissant qu’a coup de sursalaire gargantuesque, oui, ce qui ne nous est pas prit par eux sur notre labeur, c’est l’état qui nous le vole en partenariat avec les banquiers alors, lorsqu’on voit ce qu’il nous reste pour l’envie de travailler, ben, c’est le néant !
Moi même, qui toute ma vie, n’ai eu de cesse de monter des projets ambitieux et aimais y faire participer les autres, ben oui, moi même, aujourd’hui, j’en arrive à me dire: pourquoi s’enthousiasmer encore si c’est pour le profit exclusive de cette gérontocratie cupide et ignare qui n’a que le mot « argent, argent, argent » en bouche, pas le leur évidement mais celui qu’ils voleront sur nos projets !
Alors oui, a quoi bon se fatiguer encore dans un monde pareil !
Récemment encore, et alors que je devais défendre un projet de rénovation urbaine destiné à des logements sociaux, je me suis retrouvé en « commission de concertation urbanistique » face à une vingtaine d’imbéciles qui n’avaient d’autre chose à faire que le critiquer afin de justifier leurs titres ronflants mais totalement creux !
Au bout d’une demi heure, je leur ai jeté le dossier à la figure et leur ai dit d’aller « se faire foutre » !
Il a raison, cet imbécile !
Ce n’est pas l’argent qui nous manque, ben non, c’est l’envie d’en gagner !
Aujourd’hui, je ne dépense plus d’argent, hormis mes frais généraux récurant, je ne dépense pas plus de 250 à 300 euros par jours, je continue a aider ceux qui me le demande, pas gratuitement, non, mais pour très peu.
En fait, je leur dit: « vous donnez ce que vous voulez »
Mon rythme de vie est devenu agréablement lent et j’y découvre chaque jour plus de bonheur de vivre ainsi !
Alors oui, Junker, ce sont des imbéciles de ton genre qui m’ont fait découvrir le plaisir de vivre et depuis, c’est vrai, je n’ai plus besoin d’argent !
Oups !
Rectif: 250,00 à 300,00 euros par mois !
ils vont nous remettre le STO à la sauce europe?
ou un SMIC à 6.52 eu /h?
je suis complètement déboussolé,moi
– ça coule toujours?
– ouais!
– bon ça va ,alors
Pour les « travailleurs en détachement » le SMIC est déjà passé à 2,25 euros/heure !
ça craint..
le travail n’a plus de valeur
on va bientôt travailler pour avoir des pommes de terre et une plaquette de beurre
faut pas se leurrer,ils mentent bien sur:
il n’y aura jamais autant de travail que de demandeurs,le
premier est de moins en moins courant et le second en constante augmentation
on est toujours au moyen age dans les castres sociales
Cette crise n’est pas économique quoiqu’ils essayent de nous faire croire !
Non, cette crise est une crise de confiance globale face à des gens qui nous dupent, nous volent et abusent de notre naïveté depuis des siècles !
Seulement voilà, Internet, leur superbe jouet a faire du cash en quantité phénoménale s’est retourné contre eux et, aujourd’hui, beaucoup d’entre nous ont compris, grâce à ce nouveau média participatif, l’énormité de la supercherie qui se joue à nos dépends depuis des siècles !
Souhaitez vous réellement relancer l’activité économique humaine, Mr Junker ?
La chose est simple, il vous suffit, à vous et à vos semblables de proposer une démission massive et, croyez moi, que d’ici quelques mois, cette crise de confiance n’existera plus et fera partie des mauvais moments que l’humanité aura passé !
Tu prends quoi comme vitamines ?
Systémique simplement. 🙂
« …conformes aux objectifs de l’UE et pouvant démarrer d’ici à 2017. .. »
ce que je voulais Kalon, c’est surtout qu’on va être encore plus citronné , via le dépot et consignations/public (hors investisseurs privés etc..)
et que le prochain gouvernement en 2017 sera pire que celui d’aujourd’hui car la « coquille » sera non pas vide mais fracturée de toutes parts.
Lentement mais sûrement… on comprendra mieux les grecs..
http://www.lepoint.fr/economie/jean-claude-juncker-multiplie-les-milliards-25-11-2014-1884476_28.php
Il a l’œil jaune, à sa place je prendrai soin de ma santé. Tout ça cache quelque chose, l’argent des contribuables va encore finir dans les paradis fiscaux.
Si il veut relancer le travail, qu’il donne plutôt à chaque Européen de quoi construire une maison pour refaire fonctionner les entreprises du bâtiment qui tombent en décrépitudes à cause en parti, des banques qui ne font plus de crédits, qu’il donne à chaque Européen les moyens de créer une entreprise quand il le souhaite ou qu’il fasse baisse le RSI, la fiscalité et les charges, pourquoi donner encore aux investisseurs qui ont fuis la politique fiscale de la France.
Bon de toute façon, la France est pénalisée, elle n’aura droit à rien. Nous resterons des Cigales pour les Allemands qui s’impatientent de nous voir devenir des Fourmis.
Nous n’avons pas besoin d’argent, Mr. Junker !
Non, l’argent, nous savons le gagner avec nos mains et notre intelligence.
Ce que nous avons besoins, Mr Junker, c’est de vôtre démission pour incompétence notoire au service de la communauté !
« …Pour mettre en œuvre 300 milliards d’investissements nouveaux sur trois ans, … Le capital serait alimenté par le budget européen et la Banque européenne d’investissement (BEI). D’autres banques publiques seraient invitées à rejoindre le tour de table, comme la Caisse des Dépôts et Consignations en France … sur une base volontaire. Ce fonds, administré par la BEI, permettra de financer des projets plus risqués que ce qu’elle fait actuellement… En France, le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, avait réclamé un effet de levier de 5. Mais l’Europe étant fauchée, Jean-Claude Juncker plaidera sa cause en prenant appui sur la dernière augmentation de capital de la BEI de 10 milliards d’euros réalisée en 2012. Selon le président de la banque, Werner Hoyer, elle a permis de prêter 60 milliards d’euros et d’entraîner une participation de 120 milliards de financements privés et publics supplémentaires, si bien que l’effet de levier a atteint 18 fois la mise initiale….. l’Europe ne souffre pas d’un manque d’épargne à la recherche de placements, mais d’une aversion au risque…. »
Pour lire l’article complet :
http://www.lesechos.fr/monde/europe/0203959921214-investissements-comment-juncker-compte-financer-son-plan-a-300-milliards-deuros-1067237.php
Lily, on s’en fout de leurs milliards de merde dont ils nous abreuvent à longueur d’année et qui ne font rien d’autre que d’aggraver le problème !
Pour moi, leurs centaines de milliers de milliards n’a pas plus de signification que les années lumières qui nous séparent de l’infini !
Ce qu’il nous faut, c’est leur effacement de notre société, leur démission !
Ils peuvent se gaver de millions, de milliard mais se qu’ils devrais savoir c’est ce vieil adage: Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche de rentrer au royaume des cieux. Cela devrait les faire réfléchir moi à leur place je m’inquiéterais.
Heu, c’est coté à Wall Street, le royaume des Dieux ?
Sinon, cà ne les intéressera pas !
J’ai une solution pour sauver l’Europe moi aussi.
Je dois avoir 10€ qui trainent chez moi.
Avec ces 10€ en garantie, je vais pouvoir lever 100€.
Avec les 100€ en garantie, je vais pouvoir lever 1000€.
Avec les 1000€ en garantie, je vais pouvoir lever 10 000€.
Avec les 10 000€ en garantie, je vais pouvoir lever 100 000€.
Avec les 100 000€ en garantie, je vais pouvoir lever 1€ miyons.
Avec le miyon € en garantie, je vais pouvoir lever 10 miyons€.
Avec les 10 miyons € en garantie, je vais pouvoir lever 100 miyons €.
Avec les 100 miyons € en garantie, je vais pouvoir lever 1 miyard €.
Avec le miyard € en garantie, je vais pouvoir lever 10 miyards €.
Avec les 10 miyard € en garantie, je vais pouvoir lever 100 miyards €.
Avec les 100 miyard € en garantie, je vais pouvoir lever 1 triyard !!!
Avec le triyard € en garantie, je vais pouvoir sauver l’Euro.
Elle est pas belle la vie ?
Merci Funker d’avoir sauver l’Euro-que-c-la-paix. Grâce à toi la crise n’est plus qu’un mauvais souvenir.
Tout ce qu’il nous manquait finalement, c’était 10€.
Suffisait de faire la manche une ou 2 journée pour sauver l’Euro-que-c-la-paix.
Et si ça ne suffit pas il te suffit de faire comme les gens honnêtes de fed, et imprimer des milliards de billets en déclarant qu’ils sont vrais et tu les files aux marchés pour qu’ils continuent à faire mumuse avec.
LE VOTE DE LA HONTE.
Le scandale Luxleaks vient de révéler que le Luxembourg avait passé des accords fiscaux secrets avec 300 entreprises multinationales.
Ces accords fiscaux secrets ont privé la France, l’Allemagne, etc, de centaines de milliards de rentrées fiscales.
Le Luxembourg était dirigé par Jean-Claude Juncker de janvier 1995 à décembre 2013.
Aujourd’hui, les députés européens devaient se prononcer pour ou contre le maintien de Jean-Claude Juncker au poste de président de la Commission Européenne.
Que croyez-vous qu’il arriva ?
461 députés européens ont voté pour protéger le Parrain.
461 députés européens ont voté pour garder cette mafia européenne.
Ce vote est une honte.
L’Union Européenne est complètement pourrie.
L’Union Européenne est pourrie par les paradis fiscaux, par les banquiers, par les financiers, par les affairistes … et par les partis politiques qui sont leurs complices.
L’Union Européenne n’est qu’une grande mafia, qui protège son Parrain.
Jeudi 27 novembre 2014 :
La Commission européenne ne tombera pas. Malgré le scandale Luxleaks qui ébranle le président de la Commission et ancien Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, le Parlement européen a renouvelé jeudi sa confiance envers l’exécutif européen. La motion de censure déposée par des partis eurosceptiques du Parlement européen, dont le Front national français, a été repoussée jeudi à Strasbourg par 461 voix contre 101 en faveur et 88 abstentions. Une majorité des deux tiers des suffrages exprimés était requise.
Ce résultat était attendu, les principales formations de droite et de gauche ayant maintenu leur soutien au collège de commissaires et à son président, Jean-Claude Juncker.
http://www.lesechos.fr/monde/europe/0203971156199-malgre-le-scandale-luxleaks-le-parlement-europeen-maintient-sa-confiance-a-juncker-1068865.php
Dépéchons-nous d’en sortir avant que tout ça ne s’écroule : https://www.upr.fr/