Merci de ne pas mourir, laissez plutôt cela à ceux qui ont de l’argent…

Mourir en deviendrait presque un luxe dans ce pays vu le prix que cela coute! Car si la vie coute cher, et que la maladie est parfois aussi ob_8a0f97_grim-reapersdangereuse pour le portefeuille que pour l’organisme, la mort est également un gros investissement, même en passant par la case crémation. Heureusement, il y avait jusque-là le capital-décès pour aider les familles à affronter l’épreuve financièrement, mais ça, c’était avant!

Le capital-décès va être réformé, et risque d’être divisé par deux pour une économie de…..160 millions d’euros seulement…Il n’y aurait qu’à supprimer le Sénat avec ses vieux occupants pour résoudre en partie le problème: 347 millions d’euros pour cette année, ou revoir à la baisse le budget de l’AME qui va dépasser les 1 milliards d’euros en 2015, on pourrait même annuler la dette, mais là, l’idée est enterrée avant même d’avoir eu une chance d’exister chez nos politiques…

Notre gouvernement, à la tête d’un pays dont l’économie est déjà passée à trépas depuis longtemps, ne sait décidément plus ou prendre de l’argent pour tenter de maintenir l’illusion. Entre autres bourreaux financiers, la dette illégitime détenue à 68% par l’étranger, quand au reste… Les fossoyeurs sont en train de commencer à reboucher le trou…

Dans le cadre du budget 2015 de la Sécurité sociale, le gouvernement entend presque diviser par deux le budget alloué au capital décès. Ce dispositif permet aux familles des ayants droit décédés de toucher un versement ponctuel de la part de l’Assurance-maladie, pour faire face notamment aux frais d’obsèques. Pour les salariés et les fonctionnaires, le montant s’échelonnait jusqu’à présent entre 375 et 9387 euros. Il pouvait atteindre 7509 euros au plus pour les commerçants et 12.389 euros pour les artisans.

Grâce à cette réforme, l’exécutif espère réaliser 160 millions d’euros d’économies. Soit «moins de la moitié du budget total alloué au dispositif par les caisses d’assurance-maladie», assure-t-on au ministère des Affaires sociales

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Et si cela ne suffisait pas, comme si la France n’était pas déjà assez dans la tombe à tous les niveaux grâce à nos politiques, il y a les banques qui ne sont plus fiables et qui vont achever ce qu’il nous reste d’économies malgré les résultats des stress-tests truqués qui prétendent le contraire, et l’Allemagne qui nous lâche, elle en a marre, il n’y a plus d’espoir, l’électrocardiogramme est plat, même les secouristes se sont déjà barré…

Donc, par souci d’économie, et par solidarité, merci de ne pas mourir avant 2016, voire 2017, d’ici-là, peut-être qu’un remède-miracle sera trouvé…

4 Commentaires

  1. Si cela continu..Un jour partout en france il y aura des enterrements ou des crémations en pleine nature..totalement officieuse..car les êtres n’auront plus le sous pour enterrer dignement les leurs.. .

  2. Je n’ai pas les moyens de mettre de l’argent de côté, alors si je mourais et bien d’autre gens sont dans la même situation que moi, l’état sera bien obligé de faire quelque chose de mon cadavre, car un cadavre qui se décompose peu provoquer des maladies, c’est une question sanitaire. Personnellement je m’en fou de ce qu’ils feront de mon cadavre car je serai parti et je ne suis pas attachée à mon corps

    • Lorsque nous n’avons pas d’argent pour nos funérailles les élus nous enterrent dans des fausses communes dans le cimetière le plus proche.
      J’ai vu les nouvelles tombes pour les défavorisés, elles sont en bétons et ne sont plus simplement recouvertes de terre comme avant. Peut-être une histoire d’hygiène serte mais je tiens à le penser de respect et de dignité pour le mort.
      Après tout, tout le monde a au moins une fois cotisé dans sa vie, l’état peut au moins nous enterrer avec dignité même si l’on à pas le sous.

  3. C’est une idée ça.
    On va rendre nos corps impérissables !
    Les riches peuvent bien mourir dans leurs cercueils capitonnés plombés !

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