Une banque qui a magouillé? Impensable!!! Mais elle n’est pas la seule, elles ont toutes des squelettes dans leurs placards, et ce sont ceux qui sont continuellement braqués et spoliés qui continueront à payer, c’est çà dire nous! Mais la HSBC n’est pas la seule dans la tourmente, si celle-ci est condamnée en France, elle l’est ainsi que 4 autres aux Etats-Unis et au Royaume-Uni:
Les régulateurs américain et britannique ont annoncé mercredi qu’ils imposait des amendes équivalentes à 2,5 milliards d’euros au total contre cinq grandes banques internationales, accusées d’avoir manipulé le marché des changes.
Les banques britanniques HSBC et RBS, américaines Citibank et JP Morgan Chase et suisse UBS se voient punies par l’autorité de conduite financière du Royaume-Uni (FCA) et le régulateur américain des marchés dérivés (CFTC) pour avoir entre autres tenté d’infléchir un taux de référence du marché.
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Le train roule à grande vitesse, et nous n’échapperons pas à l’impact
Quand aux grandes banques françaises, elles sont au bord de la faillite, mais ce n’est pas grave, puisqu’elles vont pouvoir piocher sur vos comptes en cas de difficulté, c’est acté, légal, autorisé:
Selon l’agence de notation Scope, si le FSB retient son hypothèse la plus sévère (20% des actifs pondérés en réserve), il manquerait à BNP Paribas 25,5 milliards d’euros de fonds propres et à l’espagnol Santander 17,6 milliards d’euros. Voilà qui en dit long sur la fragilité de ces banques.
Les quatre principales banques françaises font partie de cette liste (BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale, BPCE) et la réponse de la Fédération bancaire française à cette annonce du FSB vaut le détour : « Le dispositif envisagé par le FSB est redondant avec des mesures qui ont déjà été prises en Europe pour renforcer la capacité des banques à faire face à des difficultés, notamment la directive européenne relative à la prévention des crises bancaires et la création du fonds de résolution unique européen préfinancé » (Le Figaro du 10/11/2014). Précisément, la « directive européenne relative à la prévention des crises bancaires » prévoit, en cas de crise, de ponctionner directement les comptes des déposants, comme nous l’avons expliqué. Conclusion : ce n’est pas la peine d’augmenter les fonds propres puisque nous pourrons puiser dans les comptes bancaires ! Voilà qui devrait rassurer tous les épargnants, français et européens.
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Car bien sûr, ce ne sont pas nos politiques qui vont nous défendre, ces escrocs préfèrent jouer le déni, se gaver et continuer à mentir ouvertement en ignorant l’endettement colossal du pays qui va nous retomber dessus de la plus belle manière! Ce n’est plus 2000 milliards d’euros d’endettement, mais 4500 milliards au bas mot:
Comment croire tous ceux qui prétendent défendre l’égalité entre les citoyens alors que nous sommes en France, particulièrement en matière de retraites, dans le système le plus scandaleusement inégalitaire qui soit ! Et voilà comment on arrive à ce chiffre global de 4 500 milliards d’euros – certains annoncent même 5 000 milliards – en additionnant les 2 000 milliards de dette certaine aux 2 500 milliards de dette hors bilan. Lorsque la France sera officiellement en faillite, ce qui arrivera inéluctablement à ce rythme, comme c’est arrivé en Argentine ou en Grèce, il faudra bien payer d’une façon ou d’une autre tous ces passifs et tous ces engagements faramineux. On écoutera alors avec une tristesse glacée, mais avec une certaine curiosité, les recettes et les conseils de nos hauts fonctionnaires donneurs de leçons, pris par le démon et les délices de la politique, qui auront dilapidé sans vergogne les trésors de leur pays et hypothéqué pour longtemps l’avenir de ses enfants.
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Donc, finalement, cette histoire de condamnation de la banque suisse, on pourrait pratiquement classer cela au rang des anecdotes…
Le juge d’instruction Michel Claise a inculpé la banque HSBC pour fraude fiscale organisée, blanchiment, organisation criminelle et exercice illégal d’intermédiaire financier, a indiqué lundi le parquet de Bruxelles. Les soupçons à l’égard de la banque ciblent sa présence et son intervention illégale en Belgique, durant plusieurs années, pour démarcher et gérer les avoirs d’une clientèle très aisée. Les montants porteraient sur plusieurs milliards de dollars.
Les soupçons portés à l’égard de la banque se basent sur sa présence et son intervention en Belgique, durant plusieurs années, en vue de démarcher et gérer les avoirs d’une clientèle très aisée, issue plus particulièrement du monde diamantaire anversois. La banque suisse est suspectée d’avoir encouragé la fraude fiscale en mettant à disposition de certains de ses clients privilégiés des sociétés offshore, situées notamment au Panama et dans les Iles Vierges, n’ayant aucune activité économique et ayant comme seul but de dissimuler les avoirs des clients. HSBC aurait vendu des sociétés offshore à certains de ses clients en vue de contourner une directive européenne sur la fiscalité de l’épargne, directive qui permettait aux Etats membres de prélever des impôts sur les revenus de l’épargne de leurs contribuables, même lorsque ceux-ci sont obtenus dans un autre Etat membre de l’UE.
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Regardez le graphique 4 :
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=79791
Aux Etats-Unis, cette création de monnaie par la banque centrale n’a pas du tout profité à l’économie réelle.
En revanche, cette création de monnaie a profité à la Bourse des Etats-Unis et aux dirigeants politiques des Etats-Unis !
Partout ailleurs, c’est pareil. Dernier exemple en date : la BCE vient d’annoncer qu’elle va injecter 1000 milliards d’euros supplémentaires dans le système !
Malheureusement, aux Etats-Unis, au Japon, au Royaume-Uni, en zone euro, etc, la création de monnaie par les banques centrales ne profite pas à l’économie réelle. Elle ne profite qu’à la Bourse et aux dirigeants politiques.
Les banques centrales injectent des centaines de milliards de liquidités, mais ces liquidités ne sont pas investies dans l’économie réelle. Elles sont investies dans :
1- les marchés actions. Conséquence : les Bourses montent, et les actionnaires sont contents.
2- les obligations d’Etat. Conséquence : les taux des obligations d’Etat baissent, et les dirigeants politiques sont contents, car ils vont pouvoir continuer à emprunter des centaines de milliards.
Conclusion numéro 1 : sans le vouloir, les banques centrales ont créé de gigantesques bulles boursières, partout dans le monde.
Vendredi 14 novembre 2014 :
Etats-Unis : Wall Street enchaîne sa quatrième semaine de hausse.
Depuis le début de l’année, la hausse est de 10,3%, après son bond de près de 30% en 2013.
Japon : le Nikkei à un nouveau sommet en 7 ans.
A l’issue des échanges, le Nikkei des 225 valeurs vedettes a affiché un gain de 0,56% (+98,04 points) à 17’490,83 points. Il est même passé en début de journée au-dessus de la barre des 17’500 points qu’il n’avait pas franchie depuis 7 ans et trois mois.
Pendant ce temps, l’économie réelle continue à s’effondrer.
Lundi 17 novembre 2014 :
Japon : à nouveau en récession, revers cinglant pour les « abenomics »
Le Japon est retombé en récession au troisième trimestre, une débâcle surprise qui va probablement obliger le Premier ministre conservateur Shinzo Abe à reporter une nouvelle hausse de taxe et à convoquer les électeurs aux urnes deux ans plus tôt que prévu.
La troisième puissance économique mondiale était sortie du rouge dans les derniers mois de 2012, juste avant l’arrivée au pouvoir de M. Abe qui avait aussitôt lancé une ambitieuse politique de relance (« abenomics »), louée à l’étranger et populaire dans l’archipel. Mais la hausse, début avril, de la taxe sur la consommation a compromis la reprise bien amorcée et le combat de l’archipel contre des années de déflation.
Le Produit intérieur brut (PIB) a ainsi chuté de 0,4% entre juillet et septembre après une contraction de 1,9% au deuxième trimestre, selon des statistiques publiées lundi par le gouvernement. Aucun économiste n’avait prédit un tel scénario: la plupart tablaient sur une croissance de 0,5%.
http://www.romandie.com/news/Japon-a-nouveau-en-recession-revers-cinglant-pour-les-abenomics_RP/537790.rom
Hélas, une bulle ne peut pas gonfler jusqu’au ciel.
Le jour où ces gigantesques bulles boursières éclateront, nous vivrons une crise de type 1929, mais en plus violent.
Conclusion numéro 2 : sans le vouloir, les banques centrales ont créé de gigantesques bulles de dette publique, partout dans le monde.
Hélas, une bulle ne peut pas gonfler jusqu’au ciel.
Le jour où ces gigantesques bulles de dette publique éclateront, nous vivrons une crise de type 1929, mais en plus violent.
Préparez-vous au grand « Plop ! »
Ils vont déclencher une guerre mondiale et ils ont tout un tas de nouveaux jouets.
Vous tous qui lisez ceci devrait vous rassurer.
Dormez bonne gens n’écoutez pas les alarmistes.
Laissez les banques s’occuper de vos economies.
Le Crédit Lyonnais ne disait il pas a l’époque.
« Votre argent nous intéresse » …….
Sans doute le pensaient-ils tellement fort que c’est passé comme une évidence, lors de la décision finale concernant le choix du nouveau slogan de la banque…..
une question m’interroge …
cert, ils sont condamnés à 2 milliards d’amande, mais à qui payent-ils cette amande ? Aux états ? qui les reversent aux banque via les impôts ?