Conséquence directe de l’offensive de l’EIIL en Irak et de la déstabilisation de la production de brut Irakien, le cours du pétrole atteint ses plus hauts niveaux depuis 9 mois. Si l’offensive des djihadistes made in CIA se poursuit, les cours pourraient bientôt atteindre de nouveaux plafonds, ce qui n’arrangera pas les économies occidentales…
Le prix du baril a atteint des plus hauts cette semaine à New-York, grimpant à un niveau qui n’avait plus été enregistré depuis 9 mois.
Principaux facteurs conduisant à une telle hausse : le climat de tension qui règne en Irak ainsi l’arrivée au terme du dernier jour de cotation du contrat pour livraison en juillet.Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet aura ainsi progressé de 83 cents, s’échangeant à 107,26 dollars le New York Mercantile Exchange(Nymex), son niveau le plus élevé en clôture depuis le 18 septembre 2013.
Parallèlement à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août achevait la journée à 114,81 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 25 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Rappelons que la veille, le Brent avait atteint son niveau le plus élevé depuis septembre 2013, s’échangeant alors à 115,71 dollars.
Les investisseurs demeurent fébriles face à la situation en Irak, alors que l’armée irakienne doit faire face à une offensive lancée le 9 juin par des insurgés menés par des jihadistes. Lesquels pourraient parvenir à contrôler des zones du sud du pays où sont installées la majorité des infrastructures pétrolières.
Une situation d’autant plus préoccupante que le pays est le deuxième producteur de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), et qu’il détient plus de 11% des réserves prouvées dans le monde. Sa production est actuellement de près de 3,4 millions de barils par jour.
Source : le blog finance
Y’a aussi augmentation du cours du pétrole pour les nations ayant à plusieurs reprises envahi l’Irak et ayant imposé la présence de leurs grands groupes pétroliers pour l’exploitation des ressources ?
Non, parce qu’entre cours mondial et prix d’achat pour un état ayant permis l’implantation d’une entreprise privée sur un territoire étranger… Doit y avoir une légère différence, non ?