L’idée est tout simplement géniale, et à un prix abordable! Ce concept est destiné à l’Afrique, mais quel pourrait en être le résultat pour d’autres parties de la planète dont l’Europe? Car si cela peut permettre de réduire notre consommation d’eau et soulager un peu les nappes phréatiques, alors pourquoi pas?
Les Warkawaters sont des tours révolutionnaires qui permettraient de convertir facilement l’air en eau potable et qui subviendraient ainsi aux besoins journaliers d’une famille de sept personnes. Moins chers que des puits, elles seraient donc parfaites pour améliorer la qualité de vie de toute une communauté. Nous vous expliquons comment fonctionne cet incroyable projet.
À travers de nombreux villages isolés en Ethiopie, la collecte d’eau est une tâche aussi hasardeuse que dangereuse qui repose sur les épaules des femmes. Les voyages jusqu’à la source d’eau la plus proche peuvent prendre des heures, voire des jours, et l’eau récoltée est souvent contaminée par des éléments dangereux tels que les déchets humains ou encore les animaux. De plus, ces femmes n’ont souvent d’autre choix que de ramener leurs enfants avec elles durant ces voyages, ce qui, en plus de les mettre potentiellement en danger, les garde éloignés de l’école.
Pour pallier ce problème : les Warkawaters. Ce projet mené par le designer Arturo Vittori et l’architecte suisse Andreas Vogler des studios Architecture and Vision, est basé en une structure de bambou facilement montable et qui ne requiert aucune aide mécanique. À l’intérieur, il est composé d’un matériau de mailles en plastique constitué de fibres de nylon et de polypropylène qui agissent comme des micros-tunnels pour « récolter » l’humidité de l’air et recueillir ainsi entre 20 et 30 litres d’eau par jour, ce qui est assez pour subvenir aux besoins journaliers d’une famille de sept membres.
Le design a été pensé pour ressembler aux arbres du pays, les Warkas, qui sont vitaux pour la communauté. C’est autour d’eux que les peuples et les familles se réunissent pour discuter et transmettre leur savoir de génération en génération. Toutefois, ces « piliers » naturels sont, à l’heure actuelle, en train de disparaître.
Enfin, chacune de ces tours récolteuses d’eau potable coûterait moins de 550$ (approximativement 400€) contre 14 000$ (plus de 10 000€) pour un puits. Économique et naturel, ce projet semble bien être la solution idéale cherchée durant si longtemps au problème de l’eau potable en Afrique.
Source+article complet sur Legeekcestchic.eu
Si ce truc est exact, c’est vrai que c’est génial !
A chaque fois que j’ouvre un robinet, je pense a ces femmes « porteuses d’eau » et je me dit: avoir un robinet, c’est une chose merveilleuse !
Je souhaiterai que cette solution fonctionne, mais j’ai hélas, une remarque à faire. Dans la video, il indique que le dispositif a été installé à Addis Abeba. Or la capitale est à 2500 m de hauteur, et n’a pas le même climat que le reste de l’Éthiopie. A savoir, qu’elle est moins touchée par la sécheresse du climat. J’aurai aimé voir le projet en situation, c’est à dire dans les zones vraiment saheliennes, où, une bonne partie de l’année le taux d’hygrométrie de l’air ne dépasse pas 10%.
En effet, ce système est basé sur la condensation de l’humidité de l’air lors du changement de température entre le jour et la nuit. Pensant la saison sèche, la température varie peu entre le jour et la nuit, je pense que la quantité d’eau récoltée, doit être moins importante.
Je vis en Afrique, et je vois souvent bon nombre d’idées ingénieuses, qui fonctionnent très bien dans certaines conditions, mais nettement moins bien dans d’autres.
J’ai testé par exemple ce qu’on appelle « le frigo africain », deux pots en terre l’un dans l’autre, séparé par du sable mouillé. je n’ai réussi à obtenir qu’un abaissement de température de 10°. Ce qui en soit, est pas mal pour un phénomène naturel, mais bon, passer de 49°C à 39°C, c’est pas vraiment ce que j’appelle un frigo. Par contre, ça marche bien en région tempérée, c’est super, s’il fait 20°C, vous descendez à 10°, d’oû une impression de fraicheur.
Mais ceci n’ôtes rien au mérite des personnes qui essaient de trouver des solutions à ces problèmes.
Ce n’est donc pas une critique que je fais, mais simplement, il ne faut pas croire si facilement au Père Noël.
Pour le moment, ce que j’ai pu constater comme « inventions » intéressante en Afrique, ce sont les fourneaux type « Jambar », qui permettent de limiter l’utilisation du bois pour produire de la chaleur, et les bougies en céramique pour purifier l’eau (les filtres Katadyn c’est super, mais le prix est prohibitif ici).
Tout ça pour dire, que j’aimerai bien que ça marche son truc, mais pourquoi l’essai n’a pas été fait en zone sahélienne?
Tu as raison Kalon, de penser à ces femmes quand tu ouvres l’eau à ton robinet. Dans une zone située entre l’Érythrée et le Kénya, il n’a pas plu depuis plus de quatre ans! Donc, récupérer l’humidité de l’air, ouais ça marche, mais peut-être pas si bien que ça dans ces régions.
Ce n’est pas du tout une innovation, des systèmes semblables existent comme les filets à brume et c’est justement dans les zones les plus désertiques que les rendements sont les meilleurs, les filets sont simplement suspendus comme pour le poisson et en dessous, une gouttière.
Plus il y a de filets et plus…
J’ai lu des rendements de 100 l par nuit.
Et… ça doit coûter un peu moins de 400€, ce n’est pas un produit marketting !
Il existe également les condenseurs d’air humide à base de matériaux denses, pierres par exemple….
http://www.opur.fr/fr/question1.htm
les inventeurs de ce procédés sont les insectes ^^
c est similaire aux filets en ameriques du sud, dans les cols des montagnes, ils attrapent les nuages