BNP Paribas: Obama refuse de se «mêler» de l’affaire judiciaire

Obama, un « foutriquet » de première, langue de bois colossale, et menteur de premier ordre!!!

Donc, les États-Unis ont condamné la BNP pour avoir fait des transactions en dollars dans des pays sous embargo américain, mettant en difficulté la banque française qui n’est déjà pas dans le meilleur de sa forme au niveau financier, ce qui ne gêne pas dans le même temps les américains de s’arranger avec ces mêmes pays sous embargo quand il s’agit de faire de l’argent. Exemple: l’Iran pour y vendre des voitures entre autre… La condamnation est quand même risquée puisque pour les banques internationales qui voient que les affaires en dollars sont dangereuses, vont tenter de continuer dans une autre monnaie, flinguant la suprématie du dollar et l’affaiblissant dans le même temps.

Mais là où cela devrait en énerver plus d’un, c’est l’énorme coup de langue de bois de la part d’Obama qui prétend ne pas vouloir se mêler d’affaires de justice. Et la mémoire courte, elle l’aide plutôt bien là non? Car il n’y a pas si longtemps que cela,  plus précisément en Aout 2012, le prix Nobel de la paix guerre et du génocide a ordonné l’abandon des poursuites pénales contre la Goldman Sachs, banque qui avait financé en partie sa précédente campagne électorale soit-dit en passant… Mais il faut bien reconnaître, quand on a en face de soi un adversaire aussi crédible et impressionnant que Monsieur 3%, on aurait tort de se priver! Obama: Yes he can!

obama-bad-calls-no-trustHa! C’est l’heure de prendre les français pour des cons…

Le chef de l’État, qui dîne avec le président américain ce jeudi soir, va plaider la clémence sur le dossier de la banque, menacée d’une amende de 10 milliards de dollars.

Ce jeudi soir, François Hollande évoquera avec Barack Obama le cas BNP Paribas, menacé d’une amende de 10 milliards de dollars pour avoir enfreint des embargos américains. Le président de la République a préparé cette rencontre de longue date. L’Élysée a confirmé que le chef de l’État français avait envoyé le 7 avril dernier une lettre à son homologue américain dans laquelle il «attirait l’attention du président Obama sur le caractère disproportionné des sanctions envisagées et des risques associés à celles-ci». Fin de non-recevoir: le président américain ne veut pas intervenir dans l’affaire BNP Paribas car il «ne se mêle pas» des affaires de justice dans son pays, a-t-il déclaré ce jeudi après-midi à Bruxelles, au terme d’une réunion du G7.

«En Amérique, il est rarissime de voir un chef d’État étranger intervenir dans une affaire judiciaire en cours, explique au Figaro un ancien procureur fédéral. Si les procureurs fédéraux sont tenus de suivre les directives de l’exécutif en matière de poursuites, la Maison-Blanche ne peut pas donner d’instruction au procureur ou au régulateur de l’État. À New York, le régulateur Ben Lawsky n’a pas hésité à se démarquer des procureurs fédéraux jugés trop cléments à l’égard des grandes banques.»

Article complet sur Le Figaro

 

5 Commentaires

  1. Vladimir Poutine, noble et ironique comme à chaque fois a souhaité au G7 « un bon appétit » http://french.ruvr.ru/news/2014_06_05/Poutine-a-souhaite-bon-appetit-aux-participants-au-sommet-du-G7-sans-la-Russie-7737/

    Voici Obama, tel un oiseau sans plume à l’oeuvre :
    http://www.youtube.com/watch?v=ExQcrf80OSI

    Finalement, quand on voit l’homme on se demande ce qu’il dirige vraiment ! Rien.

  2. Grand marabout 3.0.1

    « Une grande nation industrielle se trouve dominée par son système de crédit. (…) La richesse de la nation et toutes nos activités sont entre les mains de quelques hommes. (…) Nous en sommes venus à être une des nations les plus mal dirigées, un des gouvernements les plus totalement contrôlés et dominés du monde civilisé ; non plus un gouvernement régi par des opinions librement exprimées, un gouvernement de la loi et du vote à la majorité, mais un gouvernement placé sous la contrainte et la férule d’un petit groupe d’hommes. »

    Woodrow Wilson, 28e Président des Etats-Unis, The New Freedom

    « Deux cents familles sont maîtresses de l’économie française et, en fait, de la politique française (…). Elles placent au pouvoir leurs délégués.
    Elles interviennent sur l’opinion publique, car elles contrôlent la presse. »

    Edouard Daladier, lors du Congrès radical de Nantes en 1934

    Obama=laquais impérial

  3. Comment faut il l’appeler?
    La voix de son Maitre?

  4. Au lieu de quémander la clémence des tribunaux US auprès d’Obama, Hollande aurait mieux fait de déclarer publiquement que c’est aux entreprises de tirer leurs propres conclusions sur l’intérêt et la viabilité de faire des affaires avec les USA, et d’orienter leur stratégie en conséquence. Nul doute qu’un tel appel voilé au boycott aurait été largement plus efficace.
    Et de toutes façons, qui va renflouer la BNP ? Le contribuable US, certainement.

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