Technologies méconnues pour la vie en autarcie

Nombre de personnes souhaite avoir au cas où, de quoi s’en sortir un peu si quelque chose arrive, n’importe quoi: conflit majeur, grosse panne d’électricité, catastrophe naturelle, krach financier, n’importe quoi qui puisse changer notre manière de vivre de manière radicale, et en cette période d’instabilité sur la planète, toutes les options sont envisageables… Pour d’autres, le simple fait de vivre de manière plus simple et plus traditionnelle n’est pas une option, c’est devenu un but. Pourtant, qui dit sortir de ce système (volontairement ou non) dit rencontrer des difficultés, et de ce côté, chaque piste est intéressante et mérite d’être explorée. C’est pour cela que je vous relaie cette liste, peut-être certaines idées vous paraîtront intéressantes et exploitables, et peut-être même trouverez-vous des solutions auxquelles vous n’avez jamais pensé! Allez savoir… 😉

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Autarcie énergétique, source de l’illustration: Retrouversonnord.be

La vie en autarcie, ce n’est pas forcément le bushcraft ou le retour à l’ère pré-industrielle. Voici une liste d’inventions, certaines oubliées, d’autres encore peu connues, toutes susceptibles d’apporter un peu de confort en contexte dégradé.

Je ne détaille pas leurs inconvénients (elles en ont, sinon on les utiliserait davantage). L’objectif est surtout de pointer du doigt certaines de nos idées reçues sur l’eau, l’énergie, le chauffage, etc.

Eau

Hygiène, santé

Plomberie

Génie climatique

Énergie

Agriculture, alimentation et cuisine

Divers

Sources d’inspiration: documents historiques; bushcraft; matériels pour milieux très chauds/froids/arides; équipements pour camping-cars, navigation en haute mer, sous-marins, stations spatiales.

Source: David Manise

 

19 Commentaires

  1. Merci beaucoup… 😉

  2. Super intéressant!
    Merci!

  3. Attention quand même … Le puits aérien de Trans-en-Provence a comme qui dirait … un défaut de GPS ?

    « Le puits aérien (tour de récupération de la rosée ambiante) de l’ingénieur belge Achile Knappen (1930)… toujours sec : matins et soirs, étés comme hivers. Il devait permettre de récupérer l’humidité nocturne par condensation pour irriguer les cultures, mais conçu pour l’Afrique, il ne fonctionna jamais. »

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Trans-en-Provence

    (suivi depuis l’illustration de http://fr.wikipedia.org/wiki/Puits_a%C3%A9rien )

    Plus d’infos :

    http://www.transenprovence.org/article-33335416.html

    Je trouve l’idée du puits aérien quand même intéressante, d’autant plus qu’elle me rappelle un autre système de collecte par condensation, une tranchée très longue et très étroite avec un faible dénivelé au fond ? Je crois que ça a un lien avec Alexandre le Grand ? Je vais essayer de retrouver ça …

  4. Une ligne m’a particulièrement fait sourire :
    « La permaculture: Exploite les sols encore plus efficacement que l’agriculture industrielle »

    Mais sinon, très intéressant, merci !

    • En effet, la définition donnée à la permaculture est loin d’être cohérente.
      La permaculture est en fait une façon de produire des aliments sains en respectant la chimie du sol et surtout la biologie du sol.
      En gros, pas de produits chimiques, pas de travail en profondeur du sol pour permettre un développement micro biologique quasi naturel apportant les nutriments nécessaires au développement des cultures.
      A ce titre je conseille comme introduction pour les néophytes une vidéo intitulée « le jardin du graal ». A partir de ce document vidéo qui peux au premier abord sembler un « délire de babacool » ceux qui souhaiteront devenir autonomes sur leurs production de fruits et légumes auront des notions de permaculture et pourront effectuer des recherches plus poussées.

      • Il y a quand même du travail a faire au niveau réhabilitation des terrains après des années de cultures intensives destructrices. Cela ne revient pas tout seul rapidement. La nature a besoin d’un coup de main au départ.

        • Tout à fait.
          Si on prends la culture sur butte dite de « Hegelkutur » il faut creuser de sacrées tranchées et selon la nature du sol ça peux représenter un sacré boulot. Sans parler du ramassage du bois, de la confection d’un B.R.F., de l’usage de compost, etc.
          Mais ce ne sont que des travaux sur la structure du sol, la « dépollution » quand à elle sera faite par les micro-organismes pour lesquels on recrée un biotope.
          A noter que ces types de cultures restent assez marginales et que nombreux sont les jardiniers à nous prendre pour des fous quand on leur dit que pour arrêter de massacrer le sol et ne plus labourer on creuse des tranchées… XD
          Il faut également garder à l’esprit que la permaculture ne propose que peu de solutions pour permettre des cultures vivrières d’importance pour envisager de nourrir de vastes populations.
          En conséquence, la permaculture à elle seule ne sera pas une vraie solution, étant donné qu’il faut commencer par ré-éduquer les populations pour les inciter à produire elles-mêmes une partie de leur alimentation. Ce qui étant donné l’augmentation d’habitats sans jardins n’est quand même pas gagné d’avance.
          En gros ceux en ville sont plus sensibilisés à leur alimentation mais c’est dans les campagnes qu’on a la place pour le faire. Tout une part de notre société serait à revoir si on voulait utiliser la permaculture comme source sérieuse de notre alimentation. Merci aux politiques et urbanistes de ce siècle d’avoir permis un tel clivage « gens informés sans possibilités » vs « gens peu informés avec des possibilités énormes ».

          Pour ceux qui voudraient limiter le coût de leur alimentation en produisant leurs légumes, renseignez vous auprès des ZAD de vos villes ( par exemple la « ferme des Bouillons » à Mont Saint-Aignan près de Rouen ) ou auprès de vos mairies pour savoir s’il existe des jardins ouvriers. Le must étant bien entendu un bout de terrain qui vous appartienne et où vous puissiez vous rendre facilement pour y faire ce que vous voulez.

  5. Naomi Oreskes est historienne des sciences et professeur à l’université de Harvard.

    Erik M. Conway est historien à la Nasa. Il y étudie les interactions entre les politiques nationales, la recherche scientifique et les mutations technologiques.

    A la rentrée 2013, les deux auteurs publient un article dans le prestigieux journal du MIT, Daedalus. Devant le retentissement provoqué par la thèse qu’ils défendent et l’angle choisi pour l’exposer, ils étoffent leur texte pour commettre ce qui s’avère être un essai vif et brillant, qui se veut coup de semonce et livre d’alerte sur l’avenir même de notre civilisation.

    « L’effondrement de la civilisation occidentale » , publié en langue française le 30 avril 2014, édition LLL Les Liens qui Libèrent, 13,90 euros.

    http://www.placedeslibraires.fr/detaillivre.php?gencod=9791020901033

    Deux des plus grands intellectuels aux U.S.A. se posent dans cet essai de prospective la question suivante : pourquoi restons-nous inactifs, alors que nous disposons d’informations scientifiques robustes sur le changement climatique et que nous savons quels terribles événements vont suivre ?

    Nous sommes en 2093, avènement de l’ « Age de la Pénombre », et les deux historiens futurs se retournent sur leur passé – qui est notre présent et notre avenir (possible). Tout avait pourtant bien commencé avec la création du GIEC en 1988. Mais rapidement le « déni » se répand en faisant valoir l’incertitude des données scientifiques. Les effets du changement climatique s’intensifient, et en 2023, l’année de l’ « été perpétuel », il y a 500 000 morts et 500 milliards de dollars de perte.

    La frénésie pour les énergies fossiles amène les dirigeants à saisir les notes scientifiques sur la fuite de pétrole Bp en 2011. Puis la loi dite de « négation de la hausse du niveau de la mer » est adoptée par certains états. Mais rien n’y fait. La nature se déchaine sans que les mesures nécessaires ne soient prises.

    Pendant l’été 2041, des vagues de chaleur sans précédent détruisent les récoltes. Panique, émeutes, migration de masse, hausse explosive des populations d’insectes, épidémies. L’ordre social s’effondre dans les années 2050 et les gouvernants, acquis à l’idéologie néolibérale, se retrouvent désarmés devant la nécessité d’une intervention massive de l’Etat…

    En imaginant la situation vers laquelle l’humanité s’oriente si rien n’est fait, les auteurs démontrent magistralement le double piège dans lesquels la civilisation occidentale est en train de tomber. Deux idéologies inhibantes dominent : le positivisme et le fondamentalisme de marché. Quand les effets du Grand Effondrement se sont fait sentir, les démocraties n’ont d’abord pas voulu, puis pas pu faire face à la crise. Se trouvant dénué de l’infrastructure et de la capacité organisationnelle pour lutter.

    Foisonnant d’érudition, fruit d’un travail de prospective scientifique rigoureux, cet essai veut tenter de lutter contre les obscurantismes intéressés afin d’éviter à l’humanité ce que les auteurs nomment « l’Age de la pénombre ».

  6. Les gars vous faites que des articles pessimistes, même des articles sur des prévoyances de cataclysme et compagnie..!!

    C’est les satanistes qui sont content en vous voyant dans cet état là, tout aigri, pâle, remplis de peur !!

    Faut toujours sourire même si c’est la merde, un jolie sourire et un jolie doigt dès que vous en voyez un, la je vous assure qu’ils vont se manger les ongles, puis ne pas faire profil bas, restez soi même et dire ce que l’on pense tout fort, là ils vont même se pendre !!

    On est que de passage dans ce monde, un peut d’optimisme.
    Dieu leurs règlera bien leurs compte malgré leurs pilules pour rallonger la vie, personne n’est éternel..

    • Bas oui, laissons nos enfants se démerder avec tout ça, qu’est-ce qu’on s’en fout qu’ils finissent enchainés comme des esclaves hein !

      Notre vie est courte, sourions, rions, dansons, amusons-nous.

      Allez va danser ailleurs toi. =_=

      Pour un croyant, tu fais peur.
      Ne dit-on pas, aide toi et le ciel t’aidera ?

      Bas c’est ce qu’on fait nous.

      • J’ai 20 ans cher monsieur, et ce que l’avenir nous réserve ne fait peur qu’aux personnes qui ne sont pas des débrouillards
        Arrivera ce qu’il arrivera

  7. Groland (Coke en Stock)

    Les Moissons Du Futur

    Le monde merveilleux de Dans Ton Cul

  8. Petit retour sur ce qui n’existe pas 😛
    Un autre paranoïaque, forcément.

    http://youtu.be/8X1j58Y6B0s

  9. Bonjour à tous,

    Les sites :
    -globalresearch.ca
    -mondialisation.ca
    ne sont pas accessibles aujourd’hui.
    Je serai curieux de connaitre la dernière info mise en ligne juste avant son blocage…

  10. bonjour
    Egalement une autre astuce pour degoter de l’eau c’est de prendre un sac plastique (transparent) et de l’accrocher a une branche d’arbre (bien feuillu) exposé au soleil

    Cela permet de recuperer l’eau evaporé par les arbres grâce a l’effet de serre. Il suffit de changer d’arbre tout les 1 ou 2 jour pour laisser la nature ce regenerer de la collecte

    Sinon article très intéressant même si je connaissait déjà quelques une de ses solutions

    • @ log4rithme
      peux tu me decrire = precisement comment accrocher le sac plastique?(a l endroit,a l envers,bien fermé ou pas…etc)
      merci

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