L’immobilier américain a retrouvé les niveaux stratosphériques de 2007 alors que la situation économique ne s’est pas améliorée. La cause ? L’argent de la FED. Les marchés actions sont eux aussi au plus haut sans fondement réel, soutenus par les injections massives de liquidité de la FED. Les marchés obligations qui auraient dû voir leurs taux s’envoler en fonction du taux d’endettement américain cataclysmique restent étonnamment bas. Grâce à l’argent de la FED.
Les indices se multiplient cependant qui vont dans le sens d’un rattrapage de l’économie virtuelle par les fondamentaux de l’économie réelle composée de « vrais » chômeurs et de « vrais » entreprises en faillite. Ainsi, les ventes de Wall-Mart continuent à diminuer signe que, décidément, l’argent de la FED n’atteint pas l’américain moyen qui n’a plus les moyens de consommer. Le chômage ne baisse pas, c’est la population active qui diminue, c’est à dire que de plus en plus de gens sortent des statistiques du chômage et renoncent à chercher un emploi. Il y a toujours 50 millions de bénéficiaires du programme d’aide alimentaire. Quant à la croissance « retrouvée », elle provient elle aussi d’un artifice comptable qui vise depuis juillet dernier à intégrer les dépenses de recherche-développement au calcul du pib… A part ça on vous explique que #toutvabien.
Alors que l’on nous rebat les oreilles de cette fameuse reprise de l’économie américaine qui devait tirer la croissance mondiale telle une locomotive à vapeur, en réalité de plus en plus de signes sont annonciateurs, et vraisemblablement précurseurs, d’une nouvelle fin de cycle.
L’immobilier américain à nouveau en surchauffe !
Vous pourrez lire cet excellent article de ZeroHedge concernant l’immobilier américain. Il est en anglais mais les images, c’est-à-dire les graphiques, parlent d’elles-mêmes ! La situation de l’immobilier US ressemble à s’y méprendre à celle de 2008 juste avant l’effondrement de Lehman Brother et l’entrée en récession du monde entier.
Les ventes sont en baisse, les volumes sont faibles et n’ont jamais retrouvé d’ailleurs leurs niveaux d’avant-crise, les prix sont très élevés, en fait, les prix sont plus hauts que lors de leur dernier pic de 2007. Comme pour les marchés boursiers, tout est au plus haut et les actifs sont tous survalorisés, complètement gonflés à l’hélium de la création monétaire débridée de la FED de ces 5 dernières années.
Une bulle boursière et obligataire !
Là encore, les actions sont au plus haut, elles ont même dépassé, et pas que d’un peu, les points les plus hauts atteints avant le krach boursier de 2007 à 2008 et encore un peu en 2009 qui avait vu les actions chuter lourdement d’environ 50 %. Là encore, l’explication est simple. Non, il n’y a ni véritable croissance ni véritable reprise, en revanche la FED a imprimé beaucoup, vraiment beaucoup de nouvelle monnaie qui est venue gonfler ces actifs financiers. Les actions n’ont jamais été aussi hautes et les résultats des entreprises aussi ternes. N’écoutez pas tous ceux qui trouvent toujours les meilleures raisons du monde pour vous dire que c’est le moment d’entrer en Bourse. Ce n’est pas le moment, en tout cas rationnellement parlant. N’oubliez pas non plus qu’une bulle dure toujours plus longtemps que prévu. Un marché que l’on ne comprend pas (et c’est mon cas depuis deux ans) est un marché sur lequel on n’entre pas. Voilà une règle simple de saine gestion et tant pis pour les bénéfices que je ne ferai pas, au moins ils m’épargneront des pertes… que je ne ferai pas non plus !!
Pour les obligations, c’est la même chose, jamais les États n’ont été aussi endettés pour ne pas dire surendettés et pourtant jamais ou presque les États n’ont emprunté aussi peu cher !! Cela est une incongruité économique. Le prix d’un crédit doit prendre en compte le risque. Plus l’emprunteur est endetté, plus il est risqué de lui prêter d’un point de vue économique, donc plus les prix du crédit accordé devraient être élevés… il n’en est rien. Plus c’est pire, moins c’est cher… Là encore la faute aux banques centrales qui, en inondant le marché de liquidités et en rachetant directement les obligations émises par les États que ce soit au Royaume-Uni, au Japon ou encore aux USA, viennent casser la formation des prix par le marché. Résultat ? Vous assistez à une triche généralisée et ce sont les banques centrales qui fixent le prix des actifs.
Des résultats d’entreprises mauvais…
Non, non et non ! Les bénéfices des entreprises non seulement ne progressent plus mais régressent dans de très nombreux secteurs et pas des moindres.
Une entreprise comme McDonald’s a vu une baisse de 1,7 % de ses ventes aux USA, UPS est en panne, ou encore l’ensemble des grands distributeurs ferment les uns après les autres aux États-Unis. Wall Mart, qui est LA grande chaîne de distribution américaine (le Auchan de là-bas), fait face à de très réelles difficultés commerciales.
Le chômage ne baisse pas… c’est la population active qui diminue !
Si facilement le taux de chômage affiche une baisse, la réalité est toute autre. En effet, la réduction de la population active impacte directement les statistiques et lorsque l’on regarde les chiffres un peu plus attentivement, les Américains, tout simplement, ne cherchent plus de travail pour ceux qui le peuvent !
Autre élément, les titulaires des programmes d’aides alimentaires ne baissent pas. Nous sommes toujours, malgré plusieurs années de reprise économique « extraordinaire », toujours aux alentours de 50 millions d’Américains (soit presque 20 %) bénéficiaires de ces aides alimentaires…
Si ce chiffre ne baisse pas, il ne progresse pas non plus. Il reste stable, ce qui tend à prouver et montrer qu’il s’agit d’une reprise en trompe-l’œil et que surtout celle-ci reposait avant tout sur le gonflement volontaire des actifs afin de favoriser la présentation comptable des bilans des banques.
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Excellent article.
Je tenais à revenir sur une phrase:
« Une entreprise comme McDonald’s a vu une baisse de 1,7 % de ses ventes aux USA, UPS est en panne, ou encore l’ensemble des grands distributeurs ferment les uns après les autres aux États-Unis. »
Je travaille moi-même pour l’un des majors mondiaux de la distribution de matériel électrique, et la vérité est là: l’Europe connaît ces mêmes déboires, et mes collègues et moi-même regardons l’avenir avec le sourcil bas, et l’oeil presqu’humide. La réalité, c’est que si 2013 avait été annoncée comme une mauvaise année, elle le fut. Mais 2014 se transforme non pas en mauvaise année, mais en année mauribonde où l’on peut ressentir que l’ensemble de l’activité économique et notamment dans le domaine de la construction, chute à vitesse grand V.
M’est avis que ce dumping artificiel entretenu par les banques n’a qu’un seul projet: mener le capitalisme à son terme, et donc, son objectif final: le contrôle total du système par les banquiers, si ce n’est déjà pas le cas.
L’avantage, c’est qu’à terme… ça ne pourra pas fonctionner, car la masse est, et restera toujours, incontrôlable.
Suivant une info de chez Denissto, que les médias n’avaient pas particulièrement relayée.
Avec des erreurs dans nos contrats de crédits immobiliers, on peut amener la banque prêteuse à rembourser tout les intérêts versés et ceux à venir selon le contrat.
http://www.denissto.eu/node/654
Donc pour en venir à ta dernière phrase, ma soeur qui avait eu un crédit sur 15 ans d’une baraque à 210.000€ sur un taux d’intérêt à 4.50%, n’a rien eu de mieux à me répondre lorsque je lui ai parlé de cette affaire :
» Il me reste que de 2 ans de crédit, chouette. »
J’ai parfois du mal à croire qu’on vient de la même mère.
Je sais pas ce qu’il s’est passé, mais n’étant pourtant pas un génie, cela fait d’elle une attardée et là je dis ce que je pense, c’est ma propre soeur en l’occurence.
J’avais vérifié le contrat de la maison des mes parents et j’ai mis à peine 5 minutes pour trouver déjà une erreur au niveau du TEG, donc même mon père aurait pu faire quelque chose, mais après avoir fait divers calcules, il pourrait se faire rembourser que 5000€ et des poussières, donc si il nous faut un avocat, c’est pas rentable, ce sera ses honoraires, car au final la maison n’avait pas couté chère, seulement 610000Fr en 2001 avec un crédit de 20ans, mais il reste que 30.000€ à payer pour diverses raisons, crédit qu’on prévoit de finir d’un coup.
En clair, navré de te contredire, mais la masse se soumet d’elle même, par son imbécilité.
Pour ceux qui veulent faire leurs calculs, prenez votre taux d’intérêt, faite la différence avec le taux d’intérêt legal de 2014, voyez ensuite ce que vous pouvez récupérer sur les intérêts que vous avez payé et ceux à venir.
http://www.latribune.fr/vos-finances/immobilier/20131029trib000793002/credit-immobilier-des-vices-de-forme-qui-peuvent-rapporter-gros.html
http://www.lexisnexis.fr/services_gratuits/indices_taux/taux_interet_legal.html
Faites sauter la banque par Denissto
https://lesmoutonsenrages.fr/2014/04/25/bistrot-du-complot-faites-sauter-les-banques/
Alors si j’ai bien compris : le chômage baisse, alors que la population active elle diminue et que les bénéficiaires des aides alimentaires restent stables ; …alors à moins que ces gens soient tous devenus des autonomistes forcenés ; …on se demande bien où ont pu passer ces gens-là ? La Dictature US, aurait-elle déjà commencé à déporter des gens dans des camps FEMA (d’extermination) ? …On est sérieusement en droit de se le demander là !
T’as bien raison U12 et ça ne m’étonnerait pas qu’arrive un virus du pauvre ou seuls les riches pourront payer l’antidote.
Il y avait pas une nouvelle souche d’ébola inconnue et non détectable.
à la rue pour la plupart si ils n’ont pas assuré leur arrière!! c’est la triste réalité les homeless comme ils les appelent la-bas sont de plus en plus nombreux tout comme en Europe, les virus indétectable on laisse ça pour le tièr monde et mème la-bas cela ne fonctionne pas comme ils veulent. la nouvelle souche n’a fait que 74 morts en guinée et selon la presse anglophone et serait sous contôle selon la presse française, mais à atteint la capitale.
http://www.lefigaro.fr/international/2014/03/27/01003-20140327ARTFIG00409-guinee-le-virus-ebola-atteint-la-capitale.php
Je crois qu’il s’agit simplement du fait que les gens ne sont pas comptabilisés en tant que demandeurs d’emploi, à la sauce franco-française, quand on a cherché à nous faire croire que « tout allait mieux », alors qu’on ne faisait que cacher les personnes sans emploi en les éjectant des statistiques….
Les industriels ne modifient absolument pas les quantités 😀
http://img101.xooimage.com/files/f/6/1/43611-4560090.jpg
Un article rédigé en Anglais, stipule que 20% des ménages aux USA sont composés de membres dont AUCUN ne travaille faut de pouvoir trouver du travail. C’est donc bien cela… la reprise économique américaine…