Une crue majeure de la Seine du niveau de la crue historique de 1910 pourrait affecter jusqu’à 5 millions de citoyens de la métropole francilienne et causer jusque 30 milliards d’euros de dommages, selon un nouveau rapport de l’OCDE. La croissance économique, l’emploi et les finances publiques pourraient être atteints significativement.
La Revue de l’OCDE sur le risque d’inondation de la Seine en Ile-de-France – réalisée à la demande de l’Établissement public territorial de bassin Seine Grands Lacs, en partenariat avec le Ministère de l’Écologie et le Conseil régional d’Ile-de-France – recommande aux élus locaux de travailler à accroître la conscience du risque chez les citoyens et parmi les entreprises afin d’améliorer la résilience de la métropole aux inondations.
Les récentes inondations en Europe et celles causées en 2012 à New York par la tempête Sandy ont souligné la vulnérabilité des grandes villes modernes et toujours plus dense, et le besoin d’adapter les infrastructures critiques au risque d’événements climatiques extrêmes. La Seine mis plusieurs semaines à retrouver son niveau après la crue de 1910.
« L’impact d’une inondation majeure sur Paris serait bien plus important aujourd’hui qu’il y a un siècle, avec de sérieuses conséquences économiques et sociales en plus des interruptions de services et des dommages matériels », a dit Rolf Alter, Directeur de la Gouvernance publique et du développement territorial à l’OCDE. « Plus l’Ile-de-France se prépare à gérer ce risque et améliorer sa résilience, moins vulnérable sera la métropole, et cela sera bénéfique pour la région et aussi au niveau national »
L’absence de crue majeure de la Seine depuis plus d’un demi-siècle a éloigné la crainte d’une inondation de la mémoire collective. Pourtant la croissance urbaine, et la densité des réseaux de transports ou d’énergie autour de la capitale française ont accru l’exposition face à un tel risque, malgré les lacs-réservoirs construits à l’amont et les autres protections locales existantes.
L’étude de l’OCDE suggère des pistes d’action pour réduire les risques et mieux préparer la région Ile-de-France. Elle note que les projets en cours autour du Grand Paris, à la fois en termes de gouvernance, de développement urbain et d’infrastructures de transport, offrent une opportunité pour mettre en œuvre ces recommandations.
L’étude sur le risque d’inondation de la Seine fait partie d’une série d’études de l’OCDE qui évaluent les politiques de gestion des risques des gouvernements de l’OCDE dans les domaines tels que les catastrophes naturelles ou la protection civile. Plus d’information sur cette série.
Source : Salle de presse de l’OCDE
Via les Brindherbes
devraIENT !
merci, c’est fait !
Je suis surpris de ne pas lire qu’on accuse les chemtrails américains 🙂
Non, les chemtrails n’ont rien à voir là-dedans, puisqu’en l’occurrence cette crue est l’œuvre des franc-maçons.
quel humour !
Je ne crois pas en l’inondation de Paris, le système d’écluses en amont serait plus utiliser pour inonder les régions rurales que la ville elle-même.
Maintenant, il est vrai qu’on doit se préparer à faire face à la folie de nos politiciens, déjà qu’on a un grand psychopathe à l’intérieur, des murs !!!
Ben s’il pouvait y avoir en plus, une vague submersion qui anéantisse l’Elysée, ce serait top !
Eaglefeather,
Tout à fait exacte.
Il est prévu de longue date de sacrifier les ruraux en amont pour tenter de sauver Paris.
Les procédures sont connues et officielles.