L’agroalimentaire, champ de batailles commerciales entre les Etats-Unis et l’Union européenne..

Après des années de piétinement, les négociations en vue d’un accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Union européenne reprendront vendredi 14 juin. Les Vingt-Sept doivent décider s’ils accordent, ou non, un mandat à la Commission européenne pour négocier cet accord avec les Américains.

Alors que Paris se dit prêt à utiliser son droit de veto si l’audiovisuel n’est pas d’emblée exclu des négociations, un autre domaine, tout aussi « culturel », crispe les relations commerciales entre les deux blocs depuis des dizaines d’années : l’agroalimentaire. Tour d’horizon des points d’achoppement dans ce secteur.

 

Lire : Accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l’UE : quels enjeux ?

 

Les OGM cristallisent le débat

Le dossier est explosif, puisque les Etats-Unis ont saisi plusieurs fois l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur le sujet, notamment contre le moratoire de sept pays européens – dont la France – sur la culture du maïs MON810 de Monsanto en 2011.(…) 

 

Lire : Le lobbying agressif de Washington pour les OGM

 

La hache de « la guerre des hormones » enterrée

Les hostilités ont été ouvertes par l’Union européenne en 1988, lorsqu’elle a interdit, invoquant des raisons sanitaires, les importations de viande bovine issue d’animaux auxquels ont été administrées des hormones de croissance.(…)

 

Lire : La « guerre des hormones » entre l’UE et les Etats-Unis est terminée

 

Le spectre du poulet au chlore resurgit

Les poulets « chlorés » ou « à la javel » font partie des repoussoirs préférés des opposants à l’accord de libre-échange. Agacés par l’intransigeance européenne sur le sujet, les Etats-Unis – deuxième pays exportateur de viande de volailles dans le monde – ont porté plainte contre l’Union européenne devant l’OMC en octobre 2009 afin d’obtenir l’autorisation de la commercialisation de la volaille désinfectée avec des solutions chlorées sur le marché européen, interdite depuis dix ans. (…)

 

Lire : Le retour des ‘poulets chlorés’ suscite de nombreuses protestations

 

Les règles d’appellation pour le vin jugées trop restrictives

Les Etats-Unis, premier consommateur et quatrième producteur de vin au monde, veulent eux aussi leur part du nectar. Ils souhaitent que leurs vins vendus dans l’Union européenne aient la possibilité d’arborer sur leur étiquette des appellations traditionnelles comme « château » ou « grand cru ».
(…)

 

Lire : Vin : les Etats-Unis critiquent les règles d’appellation européennes

 

Le foie gras interdit en Californie

Spécifiquement franco-américain, ce contentieux est peut-être le plus débattu et commenté. La loi qui fâche a été votée en 2004 par la Californie, à l’initiative d’associations et d’élus – dont le gouverneur de l’époque, Arnold Schwarzenegger – qui comparent le gavage à une torture. La loi laissait sept ans aux producteurs pour trouver une alternative au gavage de l’animal, faute de quoi elle interdirait le foie gras français sur son territoire. (…)

 

Lire : Plus de foie gras en Californie (édition Abonnés)

(…)

 

 

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Un article de Anna Villechenon, publié par lemonde.fr et relayé par Jacques pour  SOS-planete

9 Commentaires

  1. Un producteur a dû jeter toute sa récolte d’oignon parce qu’il ne correspondait pas à la charte UE. Je n’ai pas de lien, c’est mon ami Gandalf qui m’en a fait part puisque c’est arrivé près de chez lui. ( les gens ramassaient les oignons à coup de pelle)

    • Bonjour Kiline

      Déjà il y a 15 ans
      La Préfecture donnait des aides aux producteurs de pommes
      pour « soutenir le marché »
      à conditions de les déverser à la décharge en versant dessus….du fuel

      et c’était à 4 kms de chez moi
      l’agriculteur m’en parlait « avec désolation »….l’amour du travail bien fait

  2. … et avec ça … quelqu’un peut m’expliquer que la météorologie sur l’europe n’est pas un peu … »aidée » … voir … « contrôlée » … Le « bulldoseur » U.S est! le NWO … il avance comme un serpent … avec ses « maladies » … pour comprendre sa « politique » je vous recommande de revoir la deuxième réalisation de DeNIRO « the Good Shepherd » raison d’état … avec Mat Damon, Angelina Jolie …

    • …le soleil a aussi bien « éternué » une belle masse coronal …le 14 Juin …avec des vents solaire assez lent … à peine 300 km/s … et donc sans rien dans le ciel (vents/nuages) les températures bord de mer monteraient « tranquille » à 40° … 45° … à l’ombre … et si la chaleur est maintenue la nuit … c’est « canicule » !! … La régulation météorologique fait partie du bouclier nucléaire ! … chemtrails –> 20ans !! 1er choc d’une grosse bataille électro-magnétique ?? Tchernobyl! … dans le périmètre fermé de la zone contaminée … fonctionnait une antenne égale à Haarp … j’en ai quelques images … mais pas de refs … autre ex : les missiles de CUBA !! et la manipe média … c’est les U.S qui ont commencés … Avec de l’armement stocké sur une base Otan en Turquie … repéré par l’URSS … a aussi avancé ses pions dans le jeu … le jeu des « Tristus & les Rigolus » ref: Pif gadget !!

  3. Préambule

    Les nouveaux venus
    sont les forts en Maths

    Pour l’article:

    50 000 000 d’Etats Uniens

    consommateurs de BONS ALIMENTAIRES

    100 000 000 d’Européens

    au Chômage

    on va quand même pas se battre pour

    des pelures de patates
    et des oreilles de cochons..!!!

  4. Libre-échange transatlantique : les Européens paieront !

    L’Europe paiera. C’est ce que pensent très fort et que disent – pas si bas que cela – les responsables de la négociation sur le futur accord de libre-échange transatlantique aux Etats-Unis. Avec un argument de base : l’Europe a désespérément besoin de croissance. Plus que les Etats-Unis, où la situation est meilleure sans être néanmoins brillante. L’Europe est demandeuse et doit donc payer, c’est-à-dire faire davantage de concessions.

    Et nos amis américains de faire la preuve par neuf et de demander des gages que la Commission n’a été que trop heureuse et prompte à donner dans le domaine agricole en particulier : les Etats-Unis ont posé un ultimatum en décembre, exigeant que l’Europe prouve sa bonne foi en acceptant, par exemple, la viande de bœuf d’animaux élevés et abattus dans des conditions sanitaires indescriptibles, mais nettoyés à l’acide lactique avant envoi aux consommateurs. Les prétendues contreparties que la Commission affirmait exiger de leur partenaire américain n’ont toujours pas été mises en œuvre.

    A lire les remerciements enthousiastes qui ont accompagné l’annonce du lancement des négociations par le Président américain dans son discours sur l’état de l’Union, en provenance des différents chefs de gouvernement européens, à voir l’empressement servile de la présidence irlandaise à faire avancer le mandat de négociation, on comprend que l’exercice est moins un dialogue d’égal à égal qu’un rapport de vassal à suzerain.

    S’il fallait une preuve supplémentaire, elle vient d’être donnée. En décembre dernier, le régulateur financier américain, la Réserve Fédérale, a publié de nouvelles exigences à l’encontre des banques étrangères – et européennes en particulier – qui ont deux conséquences : réduire mécaniquement le champ d’activités des banques européennes aux Etats-Unis, et rompre avec la tradition de dialogue avec les régulateurs européens. Deux conséquences qui s’inscrivent directement contre l’esprit de l’accord de “partenariat”, mot choisi par l’administration américaine, manteau de Noé pour couvrir un accord de libre-échange que le parti démocrate ne saurait voir.

    A ceux qui espéraient que le sujet pourrait être évoqué dans le cadre des négociations transatlantiques le négociateur américain a apporté un démenti cinglant devant le Sénat : il y aura, a-t-il assuré, une “exception prudentielle” pour les services financiers, et la question sera placée hors du champ des négociations. Une délégation de cinéastes européens a posé la question de cette exclusion à José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne n’obtenant pour réponse qu’un silence édifiant.

    C’est dans ce contexte que la question de l’exception culturelle prend tout son sens. Il en va bien sûr de la question du rapport entre commerce et culture, de la volonté – ou non ? – de l’Europe d’échapper au “tout marchandise” qui est la règle américaine, de défendre une identité et une diversité à l’opposé du monde hollywoodien. Mais il en va aussi, au-delà, du premier test de la volonté et de la capacité européenne d’échapper à l’oukase américain.

    Si, pour des raisons qui sont les leurs (un président de la Commission qui a déjà démontré sa capacité à rentrer dans la “coalition of the willing” chère à George W. Bush ; un commissaire – plus libéral tu meurs ; un français à la tête de la DG Commerce – on n’est jamais trahi…), la Commission met son drapeau dans sa poche, les citoyens français et les citoyens européens ont du souci à se faire.

    Demain, ce sont les lobbies agricoles américains qui exigeront l’ouverture des frontières européennes aux produits OGM. Le blé Monsanto, qui n’avait, parait-il, pas quitté les laboratoires pousse actuellement gaiement dans l’Oregon.

    Après demain, les multinationales de l’Internet exigeront que les Européens respectent les règlementations américaines en matière de protection des données. Autant dire que l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA) aura un accès plus facile encore à nos conversations téléphoniques, nos échanges de courriels, et notre intimité.

    Non, l’exception culturelle n’est pas négociable. Car avec elle c’est l’art de vivre européen, ce sont les valeurs de notre continent qui seraient mises à l’encan.

    Le Monde via http://fortune.fdesouche.com/308109-libre-echange-transatlantique-les-europeens-paieront

  5. Cet accord transatlantique sera évidement ratifié sans problème par l’Europe, vu que les moutons dorment et de toute façon ne s’intéressent à rien d’autre que leurs petites occupations journalières.

    La France ainsi que toute l’Europe va être vendu aux USA par nos vendus de politicards et ces blaireaux européens non élus de Bruxelles, dans l’indifférence la plus totale, …mais mis part ça, tout va bien !

    Alors continuez à dormir braves petits moutons sans cervelle; …le réveil sera d’autant plus brutal comme ça !

  6. L’exception culturelle servira d’arbre pour cacher la forêt.
    Derrière cet accord avance masquée la volonté néo-libérale du libre échange total et absolu.
    Tout vendre et tout acheter partout et sans taxes pour finir de ruiner les états-nations qui résistent à la mondialisation économique…

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