Olivier Delamarche: « Les monnaies s’effondrent! »

Tout simplement… Cela rejoint l’analyse de Jacques Sapir, cela rejoint tout le reste, c’est la joie quoi!

8 Commentaires

  1. Bonjour,

    Il faut réunir les prix Nobel d’économie…..pour une bonne bouffe ! Surtout pas pour nous dire comment va se porter notre P.I.B., ni nous.
    En cumulant les infos sur le chômage, et sur l’augmentation, ne serait-ce que de l’énergie, il faut bien être conscient que nul n’a envie de dépenser le peu qu’il a.
    Avec une baisse de la consommation, mécaniquement il y a une baisse des rentrés de T.V.A.(le poste le plus important de collecte de l’impôt)+ la baisse de la production qui donne moins de recettes aux entreprises, et donc moins de bénéfices et donc moins d’impôts.
    Avec l’augmentation des chômeurs et donc augmentation du montant total des allocations chômage, le budget de l’état ne peut qu’exploser !
    « Croissance » va devenir un mot incompréhensible !
    Non ? J’ai tout faux parce que je n’ai pas « fait » Polytechnique ? Ou H.E.C ?

    ps : il reste toujours le programme de l’U-P-R et de François Asselineau :

    http://www.u-p-r.fr/presidentielles-2012/le-programme-de-l-upr

    En Islande ça marche !

    • En ISLANDE ÇA MARCHE et ça marcherait chez nous aussi!

      ASSELINEAU A TOUT COMPRIS!

      • Re-,

        Oui, mais F.Asselineau l’a compris à la fondation de son parti en 2005 (?).
        Pas après la crise financière, comme l’Islande.
        Ce qui est formidable chez ce Monsieur, c’est sa capacité d’anticipation. Ce qui nous manque depuis si longtemps.

    • T’as raison à propos des économistes :

      LES ECONOMISTES ? TOUS DES CRETINS ET DES CHARLATANS, VOICI LES PREUVES:
      du 5 au 9 nov 2012 : Cet article est vieux, mais je l’ai gardé bien au chaud pour vous faire rire. Il a été publié en avril 2009 sur le site Les mots ont un sens et je ne remercierai jamais assez son auteur… d’avoir recensé ces déclarations sur la crise après le 29 septembre 2008. Des visionnaires…

      Le 13 septembre 2008, le Journal des Finances titre en Une : « CAC 40, le pire est passé ». Deux jours après, le CAC entamait sa descente aux enfers.

      Et Alain Minc, en octobre 2008, de rassurer les victimes du « marché » qui « ne se trompe guère » : « La crise est grotesquement psychologique ». Et le plan de relance servirait à soigner les banquiers ? Nous voilà rassurés.

      A l’instar du magicien de l’économie Jacques Marseille qui ne s’y trompe pas ; pour lui, la crise est bel et bien là, mais elle devrait se terminer d’ici… la fin mai 2009.

      Alain Minc acquiesce aussi, mais refuse de tomber dans la marmite du pessimisme : En France, « la crise ne concerne que 300 000 personnes dramatiquement mal protégées […] Pour les autres, il n’y aura pas de crise ».

      Début 2008, Guy Sorman, dans son livre « L’économie ne ment pas », annonce que celle-ci « n’est plus une opinion, c’est une science ». Conclusion : « Le temps des grandes crises semble passé parce que les progrès de la science permettent de mieux les comprendre et de mieux les gérer ».

      D’ailleurs, l’Institut Montaigne ne déclarait-il pas, en 2006, que « la complexité [du système bancaire] fait sa force et l’aide à résister aux crises ».

      David Thesmar, élu « Meilleur jeune économiste » en 2007, d’en rajouter une louche : « Grâce à des instruments innovants comme la titrisation et les dérivés de crédit, chaque risque de défaut, au lieu d’être porté par une seule banque, est ventilé par un grand nombre d’acteurs ». Quelques mois avant que le château de carte ne vacille…

      Septembre 2008. Jean-Paul Servais, le président de la Commission bancaire belge, déclare que les banques belges n’ont « aucun problème de solvabilité, ni de liquidité ». Et le ministre Reynders va jusqu’à comparer le risque de faillite d’une banque belge à « celui que le ciel nous tombe sur la tête ». Moins d’une semaine après, ce dernier passait quelques nuits blanches à négocier le sauvetage des mastodontes bancaires Fortis et Dexia.

      Pas de quoi se stresser pour autant, rassure David Naudé, économiste senior à la Deutsche Bank, en janvier 2008 : « Aux Etats-Unis, l’embellie arrivera certainement mi-2008. En Europe la reprise prendra sans doute quelques mois de plus. En tout cas, il n’aura pas de krach cette année ! »

      En janvier 2008, Jean-Claude Trichet claironne qu' »au niveau mondial, nous avons la confirmation que la croissance continue à un rythme plutôt robuste, même s’il y a un léger ralentissement ».

      D’ailleurs, en mai 2008, Pierre-Antoine Delhommais, journaliste économiste libéral du Monde, lui donne raison, décrétant son « triomphe complet, total, sans appel ». « Une forme d’apothéose » pour le président de la Banque centrale européenne (BCE), qui aurait réussi à endiguer une « catastrophe bancaire » dans la zone euro et qui « l’emporte aussi sur le front de la croissance ». La preuve : la « cadence quasi chinoise » de la croissance en Allemagne. Sacré Jean-Claude… qui annonçait, en mars 2007, interrogé sur les probabilités d’une récession : « Non, nous n’envisageons pas cette éventualité, donc pas de récession ».

      Le 25 janvier 2008, la Tribune titre en dix colonnes à la Une : « Les stratèges actions privilégient pour 2008 un scénario plutôt optimiste ». On attend maintenant le scénario pessimiste. En mars 2008, l’agence de notation Standard & Poors attribue la note A+ (Notation supérieure) à Lehman Brothers… 6 mois avant sa faillite.

      En mai 2008, la banque Goldman sachs annonce un baril de brut à 200 $ « dans un délai de 6 mois à 2 ans ». Six mois plus tard, les prévisions étaient révisées à 45$. 2 octobre 2008.

      Eric Woerth philosophe : « Par nature, la France n’est pas en récession ». Un sujet de philo pour le Bac 2009…

      Mai 2008, Dominique Strauss-Kahn, directeur du FMI : « Les pires nouvelles sont derrière nous ».

      Christine Lagarde en octobre de la même année : « Je pense qu’on a le gros de la crise derrière nous ». A condition d’avancer à reculons, pourquoi pas…

      Septembre 2008, dans le magazine Capital, l’économiste Daniel Cohen, porte la bonne parole : « Nous allons en effet vivre une année horrible, jusqu’à mi 2009 la croissance sera nulle ou quasi nulle […] La bonne nouvelle c’est que cela ne durera pas plus longtemps ».

      En février 2007, Ben Bernanke (président de la FED) déclare qu’un « renforcement de l’économie [devrait intervenir] aux alentours du milieu de l’année ».

      Confirmé par Henry Paulson, secrétaire d’état américain au trésor, au mois de mars de la même année : « L’économie américaine est en bonne santé et sa transition vers un taux de croissance modéré et durable est couronnée de succès ». « Dans les deux dernières années, l’économie s’est montrée plus forte que je ne l’ai vu dans toute ma vie ». Aucun « ralentissement » possible, donc, selon Paulson, car les « niveaux de liquidité sont hauts ». Malgré ces joyeuses prophéties, la crise est arrivée, sans se presser…

      Avouez que c’est vraiment une belle bande de brelles et surtout des menteurs incompétents qui ont fini par ruiner le reste des Français qui n’avaient rien perdu fin 2008 (et qui ont donné crédit à leurs propos). Incroyable, vraiment, la perversité de leurs déclarations péremptoires (alors qu’à la même époque (2008-2009), pour ma part, je recevais des menaces…). Revue de Presse par Pierre Jovanovic © http://www.jovanovic.com 2008-2012

  2. Asselineau Président, Soral 1er ministre et Dieudonné ministre de l’économie.

    Là, je retourne aux urnes.

  3. A propos de la croissance, voir aussi cette courte vidéo (1 minute) qui fait le lien entre croissance et énergie (contrainte d’approvisionnement= diminution de la quantité de pétrole et de gaz disponibles en Europe):
    http://www.jklm.cc/4/538885541.php?video=ac05081
    http://0kWh.org En première approximation, le PIB mondial ne dépend que de l’énergie disponible. Si l’énergie disponible se met à être contrainte, et il ne s’agit pas de prix il s’agit de volume, alors le PIB se met à être contraint. C’est très exactement la raison pour laquelle Monsieur Sarkozy s’est trompé quand il a annoncé la hausse du pouvoir d’achat en 2007, et Monsieur Hollande s’est trompé quand il a annoncé le retour de la croissance en 2012. Ils ont tous les deux fait la même erreur, ils ont pensé que leur volonté était plus forte que la physique, malheureusement la physique est plus forte que leur volonté, et donc il n’y aura plus de croissance à partir de maintenant en Europe. En règle générale on sera dans un monde sans croissance, une année sur deux la récession, une année sur deux un petit rebond. Il y a dès à présent en Europe une contrainte d’approvisionnement qui fait, j’insiste, que la croissance perpétuelle ne reviendra plus. Tout plan fait pour l’avenir qui présuppose qu’on va financer n’importe quoi avec les surplus d’une croissance retrouvée fera faillite. A partir de maintenant, il faut faire les plans pour l’avenir sans croissance.http://0kWh.org En première approximation, le PIB mondial ne dépend que de l’énergie disponible. Si l’énergie disponible se met à être contrainte, et il ne s’agit pas de prix il s’agit de volume, alors le PIB se met à être contraint. C’est très exactement la raison pour laquelle Monsieur Sarkozy s’est trompé quand il a annoncé la hausse du pouvoir d’achat en 2007, et Monsieur Hollande s’est trompé quand il a annoncé le retour de la croissance en 2012. Ils ont tous les deux fait la même erreur, ils ont pensé que leur volonté était plus forte que la physique, malheureusement la physique est plus forte que leur volonté, et donc il n’y aura plus de croissance à partir de maintenant en Europe. En règle générale on sera dans un monde sans croissance, une année sur deux la récession, une année sur deux un petit rebond. Il y a dès à présent en Europe une contrainte d’approvisionnement qui fait, j’insiste, que la croissance perpétuelle ne reviendra plus. Tout plan fait pour l’avenir qui présuppose qu’on va financer n’importe quoi avec les surplus d’une croissance retrouvée fera faillite. A partir de maintenant, il faut faire les plans pour l’avenir sans croissance.

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