MOX combustible dangereux !

Suggéré par une fidèle (Merci Coldroom) un petit tour d’horizon sur le MOX, (acronyme pour Mélange d’OXydes) une espèce de mixture issue de déchets radioactifs déjà utilisés, particulièrement toxiques et cancérigènes! Evidemment comme c’est moins cher, car ne nécessitant pas d’ajout d’uranium naturel, on préfère cette option (quoi que….) Un micro gramme de Plutonium respiré, et ça déclenche un cancer du poumon. Le Plutonium n’existe pas à l’état naturel, c’est un radio élément issu de la fission de l’Uranium…..(encore une fabrication de %@#§$)

Le combustible MOX est un   combustible nucléaire fabriqué à partir de plutonium et d’uranium appauvri. Le terme MOX est l’abréviation de : « Mélange d’OXydes ». Le combustible MOX contient du dioxyde d’uranium (UO2) et du dioxyde de plutonium (PuO2).

Le combustible MOX est fabriqué à partir du plutonium créé par capture neutronique de l’uranium 238 dans les réacteurs nucléaires et isolé lors du processus de traitement des combustibles irradiés. Ce plutonium est mélangé avec de l’uranium appauvri issu de l’étape d’enrichissement du combustible.

Le MOX est apparu vers les années 1960 dans les centres de recherche (la première irradiation connue est celle du réacteur BR3 de Mol (Belgique) en 1964) et fut même testé par les États-Unis qui le rejetèrent le considérant dangereux et peu rentable.

Dans les années 1980, le gouvernement français met en place un programme de combustible nucléaire utilisant le plutonium. EDF signa alors un accord avec la COGEMA pour utiliser du combustible MOX dans certains de ses réacteurs nucléaires, sous la condition que cela soit économiquement intéressant. Pourtant, en 1989, EDF a calculé que l’utilisation du MOX ne serait pas économiquement intéressante. Les coûts additionnels sur 10 ans de l’utilisation du combustible MOX à la place de l’uranium étaient estimés à 2,3 milliards de francs, soit environ 350 millions d’euros. Mais puisque le contrat de traitement était déjà signé avec la COGEMA, EDF décida de poursuivre le programme MOX afin de maintenir l’option de traitement ouverte pour les prochaines générations de réacteurs nucléaires.

L’explication du député français Bataille sur l’origine de l’utilisation du MOX en France est la suivante : « l’échec […] de la filière des surgénérateurs posait le problème de la pertinence du traitement. Pourquoi, en effet, continuer des opérations compliquées et coûteuses s’il n’existe plus de débouché pour les produits issus du recyclage ? Face à cette situation, la France, qui disposait avec les installations de l’usine de retraitement de la Hague d’importantes capacités de traitement, a décidé de se tourner vers une solution alternative : la fabrication du combustible MOX, qui est un mélange de 6 à 7 % de plutonium avec 93 % d’uranium appauvri. »

Le plutonium est un résidu de la fission de l’uranium : l’uranium 238 qui constitue la majeure partie du combustible initial capture des neutrons issus de la fission de l’uranium 235 et forme notamment du plutonium 239 fissible[1]. Or la fission du plutonium est une des principales sources de chaleur dans les réactions de fission[1]. Lorsque le combustible arrive en fin de vie (le pourcentage d’uranium 235 étant inférieur à 1 % du contenu total), environ 1 % de plutonium est disponible[1]. Par séparation chimique, le plutonium est récupéré puis transformé en dioxyde de plutonium avant d’être mélangé avec du dioxyde d’uranium selon le procédé MIMAS[2] pour former le MOX[1]. L’intérêt du MOX est la possibilité d’utiliser de l’uranium naturel voire de l’uranium appauvri en place du traditionnel uranium enrichi. L’uranium appauvri étant un déchet de la production de l’uranium enrichi ou le résidu des barres de combustible usagé, il est possible de fabriquer du nouveau combustible nucléaire sans nouvel apport en uranium naturel, donc uniquement à partir de déchets de l’industrie nucléaire.

Le MOX contient entre 7-8 % de plutonium dont 4-5 % fissible[1] et permet du coup une diminution de la quantité de plutonium à traiter en tant que déchet. Certaines centrales ont été conçues pour fonctionner avec 100 % de MOX et ainsi ne dépendent plus de l’extraction de l’uranium (par exemple, la Centrale nucléaire de Palo Verde aux États-Unis[3]). Toutefois la majeure partie des réacteurs utilisant le MOX sont des réacteurs conçus initialement pour ne brûler que de l’uranium. Des modifications ont été nécessaires et seul un petit nombre de réacteurs peuvent actuellement utiliser ce combustible en quantité limitée. Des contraintes économiques et techniques font que l’utilisation du MOX dans les installations conçues initialement pour l’uranium n’est pas très intéressante: le dosage de plutonium est important notamment entre les différents isotopes de cet élément lors de la fabrication du combustible, la manipulation du plutonium est moins aisée que celle de l’uranium durant le retraitement, la configuration du réacteur doit être modifiée afin de pouvoir mieux contrôler la réaction et des problèmes de corrosion sont encore à résoudre[4].

Théoriquement le MOX usagé pourrait être retraité, mais il contient des traces importantes d’isotopes qui réduisent l’activité de la fission, ce qui entraîne un traitement plus coûteux. De plus, le refroidissement du MOX usagé prend plus de temps, ce qui demande des installations de refroidissement plus grandes.

Actuellement, l’usine Mélox du site nucléaire de Marcoule dans le Gard produit 140 tonnes de MOX par an.

Utilisation en France:

Sur l’ensemble du parc français, EDF utilise le mélange MOX depuis les années 1990 pour 20[5] réacteurs nucléaires à eau pressurisée (REP ou PWR en anglais) d’une puissance de 900 MW. Il s’agit de :

Utilisation en Suisse:

Trois réacteurs sur 2 sites consomment du MOX en Suisse : Gösgen et Beznau[1].

Une dizaine de compagnies électriques japonaises gérant des centrales atomiques ont des projets d’utilisation de MOX, à partir de mars 2011 pour la plupart. La compagnie française Areva a signé plusieurs contrats en 2006 puis 2008 avec quatre de ces sociétés pour la fabrication du MOX[6].

Depuis décembre 2010, Kyushu Electric Power Company a introduit du combustible MOX dans la 3e tranche de la centrale nucléaire de Genkai[7].

Depuis février 2011, l’exploitant japonais TEPCO utilise du combustible MOX dans le 3e réacteur de la Centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, utilisation qui a duré fort peu de temps, suite au tsumani du 11 mars 2011, et aux accidents nucléaires de Fukushima qui s’en suivirent.

Deux autres réacteurs utilisent actuellement du MOX au Japon[8].

Source Wikipédia

Un Commentaire

  1. Il me semble qu’une particule (si le terme « particule » est bien choisi..) de mox suffit à tuer. Ce combustible est inifinement plus dangereux que ce qui est habituellement utilisé. Je n’ose pas trop imaginer les conséquences si ça devait se retrouver à l’air libre.. est-ce d’ailleurs déjà le cas ? Curieusement, personne n’en parle.

  2. A mon avis la question ne se pose même pas! c’est presque obligé, depuis qu’ils essayent de refroidir ce réacteur, le MOX monte très vite en température et est d’autant plus difficile à refroidir, que la fusion est entamée ……………. c’est un radio élément issu du MOX, le Plutonium qui est dangereux, lourd et indétectable etc…je croise les doigts pour me tromper!! vraiment sinon……….:( tout va bien !! 😀

  3. malheureusement tu ne te trompes pas voltigeur le MOX est le nom donne au melange comme explique ci dessus , mais c’est bel et bien le plutonium contenu dans ce melange qui possede une radiotoxicite tres tres tres importante.
    apres effectivement le plutonium n’est pas detectable , mais de ce que j’ai pu lire et entendre cet element est trop lourd pour pouvoir etre transporte par le nuage a travers l’ocean en fait il semblerait que seul le japon ait un risque important d’intoxication et de radioactivite au plutonium .
    apres je ne peut ni affirmer ni infirmer cela , n’etant pas expert en la matiere.

  4. Il faut signer la pétition de la CRIIRAD dès qu’elle sera en ligne, faisons circuler partout!

    On ne va pas nous refaire le coup du nuage Tchernobylien, qui c’est arrêter aux frontières….

    ASSEZ DE MANIPULATION!!

    Quand il s’agit de notre vie, rien à foutre de leurs secrets d’état militaires! on les paie pour nous protéger entre autre, ils font bien mal leur boulot tous ces sinistres (faute volontaire) parachutés de ceci et de cela!!

  5. Merci à vous Moutons Enragés, de fournir ces précieuses informations aux moutons à qui « on » tond la laine sur le dos, victimes d’une « politique du pire » sur le plan énergétique non maîtrisée, qui se révèle de plus en plus coûteuse au vu du coût du kW qui augmente cyniquement de la part des décideurs-élus-amis-du-grand-patronat-et complices-de-la spéculation-financière – faute pour leurs « complices » d’avoir permis les mêmes investissements dans les énergies alternatives ! QUEL AVENIR MAINTENANT???? Déchets ingérables, plutonium en deshérence avec le MOX, maintenance tellement coûteuse des centrales vieillissantes – que la crise économique engendrée par le système crapuleux d’une spéculation hors limite avec la robotisation des ordres de bourse, et le MAINTIEN DES PARADIS FISCAUX, quoi qu’en brame « d’aucuns » – au service d’une oligarchie peu scrupuleuse… Vive les visites au Vatican pour donner le change! Où est donc le « messie » qui va nous sortir de l’Hadès dans les temps qui s’annoncent de plus en plus immondes sur tous les plans – alors qu’on était proche de « l’âge d’or » avant que le veau d’or FRIC ne fasse la loi!!!

  6. Merci les MOUTONS ENRAGES, pour ces très précieuses informations…
    Il est grand temps d’informer les citoyens à qui « on » tond la laine sur le dos – vu que le veau d’or FRIC fait la loi sur tous les domaines – des déficiences rédhibitoires d’un procédé REDOUTABLE et de PLUS EN PLUS COUTEUX pour eux, de plus en plus DANGEREUX pour leur survie et celle de la PLANETE – sachant qu’en corollaire, la crise économique organisée par la spéculation cynique engendre des MILLIARDS confisqués cyniquement par les mêmes, aidés par la robotisation des ordres boursiers, n’a pas pour projet notamment, d’assurer la SECURITE DES CENTRALES et donc la SURVIE DE L’ESPECE et de LA PLANETE – puisque EDF s’autorise avec la complicité de ses acolytes au pouvoir, à augmenter sans scrupules le coût du mW – après avoir affirmé pendant des décennies, aux utilisateurs bernés – que LE CHOIX NUCLEAIRE était PROPRE et ECONOMIQUE!!!! What a pitie!!!!!

  7. Ce qu’il y a de bien, c’est qu’il y a de plus en plus de moutons qui s’enragent, mais faut pas mollir hein?!! 😀 et ça ce ressent dans les votes à peine 36.2 %, le reste des électeurs, soit 56% ou 63% d’abstention selon les sources!, ne se sont pas déplacés! quelle gifle!…..On va voir ce que ça va donner!

  8. moi ce qui me choque , c’est qu’avec a peine de plus d’un tiers de votant , ces votes soient consideres comme valides….

  9. c’est une vaste fumisterie, ça devrait être invalidé par manque de participants, on dirait que c’est planifié à l’avance…….En plus les gens n’ont pas de suite dans les idées, ils se font rouler, mais ils repiquent au truc!!! désespérant!

  10. merci pour toutes ces infos