Il y a une petite odeur de QE3 (quantitative easing N°3) qui plane au dessus de l’économie américaine… Et pour ceux qui ne connaissent pas ce terme barbare, c’est un gros coup de planche à billet qui va être donné à l’économie zunienne pour permettre au Titanic de flotter encore un peu. Le souci, c’est que depuis très longtemps, il est dit qu’un QE3 serait fatal à cette même économie, mince! Un signe de plus!
WASHINGTON (Reuters) – La Réserve fédérale américaine a annoncé mercredi la poursuite de son programme visant à étendre la maturité moyenne de ses avoirs jusqu’à la fin de l’année, se traduisant par le rachat de titres d’échéances de 6 à 30 ans au rythme actuel.
Elle n’a toutefois pas évoqué clairement de nouveaux programmes de rachat d’actifs, comme beaucoup l’espéraient.
Comme attendu, elle n’a pas touché à ses taux d’intérêt, maintenant l’objectif des Fed Funds entre 0 et 0,25% et promettant de les maintenir à un niveau extrêmement bas au moins jusqu’à fin 2014.
Exprimant ses inquiétudes à l’égard de la santé des marchés financiers mondiaux, qui pâtissent selon elle de la situation en zone euro, la Fed a dit que la poursuite du programme Twist devrait exercer une pression baissière sur les taux d’intérêt les plus longs et rendre les conditions de financement dans l’ensemble plus accommodantes.
La croissance économique restera modérée puis accélèrera « très progressivement », a-t-elle encore prévenu.
L’accueil des investisseurs est resté assez tiède, les indices boursiers américains creusant leurs pertes immédiatement après la publication du communiqué de la Réserve fédérale avant de regagner du terrain, et de revenir dans le vert sans toutefois afficher des hausses spectaculaires.
« Ce n’est pas aussi favorable à la croissance qu’attendu. La poursuite de l’Opération Twist jusqu’à la fin de l’année était attendue. Au delà de ça, ils n’ont pas donné de signe montrant qu’ils étaient prêts à des rachats d’actifs, c’est à dire à mettre en oeuvre un nouveau QE3 », a commenté Omer Esiner de Commonwealth Foreign Exchange.
L’économie américaine montre de plus en plus de signes de ralentissement, alors que la croissance des économies émergentes baisse d’un ton et que l’Europe reste engluée dans la crise de la dette souveraine.
Le Fed a d’ailleurs exprimé ses craintes vis-à-vis de l’évolution de la consommation, pilier de l’économie du pays.
Le marché américain du travail a créé nettement moins d’emplois que prévu au mois de mai et le taux de chômage est reparti à la hausse, a annoncé début juin le département du Travail.
L’économie américaine n’a créé que 69.000 emplois non agricoles le mois dernier et le taux de chômage a progressé à 8,2%, le niveau qui était le sien au mois de mars.
Fin mai, le département du Commerce annonçait déjà que le Produit intérieur brut et le marché du travail américains donnaient des signes d’essoufflement.
Le PIB a progressé de 1,9% en rythme annualisé sur la période janvier-mars, après +3,0% sur octobre-décembre et 2,2% en première estimation, selon les chiffres du département du Commerce.
Source: Reuters
les amerloques sont quand même un peu gonflés de dire que leur économie va mal à cause des problèmes de la zone euro.
je crois savoir que c’est la faillite de lemans brothers et l’explosion de la bulle immo aux états-unis qui ont contaminé l’europe.
c’est quand même un sale bande de trou du luc.
Il ne faut pas oublier que M. Obama est en campagne électorale.
Donc, les problèmes c’est pas lui c’est les autres.
Ce que nous avait fait Sarkozy de Nagy-Bocsa pour les dernières élections; c’est la faute à la crise si j’ai pas pu faire tout ce que j’avais dit, réélisez moi comme ça je pourrai le faire, bla bla bla…
Il faut savoir et vouloir REFUSER…