J’ai reçu une info sur ce poisson dont j’avais déjà fait un article, sur les anciens moutons/wordpress le 1er juin 2011. Nos amis de TerreSacree reprennent à ce jour cette information. J’avais été contactée pour rectifier cet article, car il s’avèrerait que le reportage de M6, cherchait surtout à faire dans le sensationnel, et à jouer sur la peur. Je ne vais donc pas remettre le reportage incriminé, visible sur dailymotion ou sur les Moutons/Wordpress, mais la rectification et le décryptage du reportage. A vous de vous faire une idée….
Lionel Dabbadie et Jérôme Lazard remettent les pendules à l’heure.
Longtemps, le consommateur européen a fait confiance aux pouvoirs publics pour garantir la sûreté de ses aliments. Et puis les crises sont arrivées : veau aux hormones, vache folle, dioxine, OGM etc. Depuis, le consommateur est inquiet et s’interroge : peut-il encore faire confiance aux gouvernements pour le protéger au niveau alimentaire ? Peut-il encore se nourrir sans risque ?
Surfant sur cette vague d’inquiétudes, les médias s’intéressent de plus en plus à ce thème. L’intention est fort louable quand il s’agit d’informer ainsi que le font de nombreux médias. France 5 et « Les films d’ici » ont par exemple coproduit un excellent documentaire de Stéphane Druais sur les enjeux et paradoxes de l’aquaculture et de la pêche (« Quel poisson pour demain ? »). Malheureusement, dans le même temps, d’autres se complaisent dans un sensationnalisme créé de toute pièce. La diffusion du reportage « Panga : enquête sur le poisson à prix cassé » (M6, 29/10/06) a suscité un certain émoi sur Internet et au delà, car les informations divulguées ont semblé remettre en cause la sécurité sanitaire de ce « nouveau » poisson. Après la diffusion de cette émission, le gouvernement français a même été questionné sur ce sujet à l’Assemblée nationale ( question 111889 de M. Dominique Paillé ).
Pourtant, le reportage en question contient un trop grand nombre de contrevérités et d’insinuations pour être considéré comme un travail journalistique objectif. Il s’apparente plutôt à un spectacle télévisuel faisant commerce des peurs du public en dénigrant systématiquement l’élevage du pangasius.
Les principales insinuations et contrevérités du reportage
Le lancement du reportage débute 45 minutes et 42 secondes après le début de l’émission par l’affirmation gratuite et probablement fausse « Manger sainement coûte de plus en plus cher ». Faut-il en déduire que si le panga n’est pas cher, c’est qu’il n’est pas sain ? Le visionnage du reportage laisse penser que c’est effectivement la thèse défendue.
Cette précision sur la turbidité de l’eau est récurrente, puisqu’elle revient à plusieurs reprises au cours du reportage. Pourquoi tant insister sur ce paramètre ? Les « sales eaux du Mékong » étaient déjà un argument spécieux des pisciculteurs de catfish américain , un poisson concurrent du panga, pour tenter de bloquer, ou au moins de freiner, les importations de pangasius aux Etats-Unis ( voir la réponse du gouvernement vietnamien à ces accusations ). En tout état de cause, les réactions de certains téléspectateurs sur Internet montrent que la coloration de l’eau a été retenue comme un indicateur de pollution. Pourtant, il convient de rappeler ici qu’une eau trouble comme celle du Mékong qui charrie des alluvions peut être parfaitement potable après décantation, alors qu’une eau cristalline peut être sévèrement contaminée. […]
Lire la suite de l’article pour savoir et comprendre…..sur le site AQUATROP.CIRAD.FR
Voir l’article mis en cause sur TerreSacree via Opain.com
Pour importer du poisson dans l’UE il faut des certificats sanitaires délivrés par le gouvernement du pays exportateur ainsi que des certificats d’analyses émis par un laboratoire indépendant qui peut être désigné par l’importateur.
Ouais… Faut quand même faire un peu attention quand on introduit des espèces de l’autre bout du monde. Regardez le résultat avec le silure, la tortue de Floride, le frelon asiatique, la pyrale … On dirait que la Caulerpa Taxifolia ça a l’air de se calmer, mais à un moment c’était une Bérézina écologique.
En attendant, le panga est l’un des poisson les moins onéreux sur les étales, pas complètement paradoxale …..
J’avais vu cette émission et j’avais été plus frappé par le nombre impressionnant de poissons au centimètre carré !
Manque de finances pour faire des bassins supplémentaires à l’époque…….
Néanmoins, c’est un poisson qui n’a pas vraiment de goût 🙂 Besoin d’une bonne sauce pour l’agrémenter.
Oui, c’est ce que ma fille m’a dit .
C’est comme cela qu’on devient Parano, informé désinformé! Qui croire??
En effet, en étude de pollutions, j’ai appris que la clarté d’une eau n’était pas en lien avec la pollution qu’elle contient.
Mais bon, l’occidental si éclairé et intelligent, et supérieur à toutes les autres cultures, sait bien que si c’est trouble, c’est pas clair, et donc, pollué.
ouep,mdr,et pour rester pangazen, »le plus important est ce que les yeux ne voient pas »car l’image est illusion.
Aucune confiance de ma part l’argent c’est le vice et pour s’enrichir plus votre santé ne compte pas dans le temps malin, nous sommes que des pions d’un système vicieux manipulateur créé par nous même.
Documents à fournir pour mise sur le marché.
ORIGINAL HEALTH CERTIFICATE (NEW FORM) IN FRENCH IN COMPLIANCE
WITH EU REGULATIONS ISSUED BY COMPETENT AUTHORITIES IN FRENCH
LANGUAGE WITH AS CONSIGNEE ARGIS GALAC’SEA S.A.S, 15 RUE FLORIAN
LAPORTE, 56100 LORIENT, FRANCE.
CERTIFICATE OF ORIGIN GSP FORM ‘A’ ISSUED BY CHAMBER OF
COMMERCE AND INDUSTRY OF VIETNAM.
ANALYTICAL REPORT (ANALYSIS) (WITH RESULT ABSENCE IN 25 GR FOR
LISTERIA) ISSUED BY NAFIQAD INDICATING THE LOT NUMBER
CERTIFICATE OF CHEMICAL IN CONFORMITY WITH EU REGULATIONS WITH
RESULT OF POLYPHOSPHATES (P205) LESS THAN 5GR/KG ISSUED BY THE
BENEFICIARY AND INDICATING THE LOT NUMBER
BACTERIOLOGICAL ANALYSIS (WITH RESULT ABSENCE IN 25 GR FOR
LISTERIA) ISSUED BY INSTITUT PASTEUR INDICATING THE LOT NUMBER
DETAILED HEAVY METAL ANALYSIS (MENTIONING LEAD, MERCURY AND
CADMIUM RESULTS) IN CONFORMITY WITH EU REGULATIONS, INDICATING
THE LOT NUMBER ISSUED BY CENTER OF ANALYTICAL SERVICES AND EXPERIMENTATION
C’est pas ce reportage-là qui va nous rassurer, mafia, trafics, c’est la fête au grand n’importe quoi, les certificat de conformité et autres labels Bio peuvent être détourné facilement :
http://www.pluzz.fr/la-verite-si-je-mange.html
En Bio c’est assez simple en tout cas, il n’y a pas de prélèvement, seulement des vérifications de paperasse et une visite rapide des locaux.
Quand au Mékong, 6 pays y jette leurs déchets de l’industrie et de l’agriculture, alors quelque soit sa couleur…
sauf que les tests sont réalisés par des labos indépendants comme l’Institut Pasteurs.
Autant pour les produits non alimentaires il n’y a aucune garantie, autant pour l’alimentaire les normes son draconiennes.
Je vois passer ces docs dans le cadre de mon boulot 😉