Voilà une banque qui est l’objet de toutes les attentions. Malgré les paroles rassurantes, des clients qui ont retiré 300 millions, l’optimisme règne….sans que la dette de la France en soit alourdie. Après tout nous sommes endettés certes, mais au niveau de l’Allemagne. Où ai je vu que le vrai chiffre de la dette Allemande est de 185% de son PIB?. Ce qui voudrait dire que ??……….
Le sauvetage de la banque franco-belge suscite bien des interrogations…Un plan de démantèlement de l’ancien leader mondial du financement des collectivités locales devrait être finalisé d’ici demain par Paris et Bruxelles. 20 Minutes fait le tour du dossier en quatre questions.
Les épargnants belges sont-ils menacés?
Comme en France, les épargnants belges disposent d’une garantie. Même en cas de scénario catastrophe, c’est-à-dire une faillite pure et simple de Dexia, ils ne perdraient que les sommes placées dépassant les 100.000 euros par titulaire de compte.
Quid des collectivités locales françaises?
Plus de 5.000 communes et collectivités locales françaises ont contracté des emprunts à risque chez Dexia. Le démantèlement aura-t-il des conséquences? A priori aucune. La filière chargée de ces emprunts pourrait en effet être rachetée dans les prochains jours par la Caisse des dépôts et la Banque postale qui pourrait donner un peu d’air frais à la banque. Cette manœuvre permettrait de loger une partie du portefeuille des prêts aux collectivités locales en France. La solidité financière des deux établissements publics permettrait aisément le refinancement de l’activité.
Avec l’annonce d’un démantèlement probable de Dexia, faut-il craindre un effet domino sur les autres banques?
Non, répond Jean-Louis Mourier, économiste chez Aurel BGC. Selon lui, les difficultés de Dexia sont isolées. Elles viennent du sauvetage imparfait de l’établissement en 2008. D’ailleurs, à ses yeux, il n’est pas exact de dire que c’est la première victime de la crise des dettes souveraines puisque ses problèmes remontent à la crise des subprimes. Il s’agirait plutôt d’une victime collatérale. Sous couvert d’anonymat, un analyste d’une grande banque souligne qu’il n’y a pas de risque systémique puisque les Etats ne laisseront pas tomber Dexia. Le risque de contagion est donc écarté.
Quelles sont les conséquences du soutien de la France pour son «AAA»?
Laurent Fabius est inquiet. Pour l’ancien Premier ministre, une aide dans le dossier Dexia pourrait peser sur la note financière de la France, aujourd’hui maximale de «AAA». Une position balayée par Bercy qui évoque une garantie de financement et non une garantie sur les actifs. A la différence d’un apport de capitaux, cette opération n’alourdira pas la dette française. «Si cette note devait être mise en danger, ce n’est pas à cause du niveau de dette, élevé certes, mais comparable à celui de l’Allemagne. Ce qu’on pourrait reprocher à la France c’est la lenteur de la réduction des déficits», explique Jean-louis Mourier. Dans l’après-midi, l’agence Fitch s’est voulue aussi rassurante. Les efforts de l’Etat français pour stabiliser le secteur bancaire pourraient avoir un impact positif pour sa note souveraine, même s’ils se traduisent par une hausse de ses engagements financiers, a déclaré l’analyste Maria Malas-Mroueh.
T.S. et M.B.Source 20minutes/économie
Voir aussi:
Et dire que c’est eux qui faut plaindre.. :announce:
Et on rajoute:
Dexia: la banque avait déjà perdu 1 milliard d’euros d’économies en septembre
BRUXELLES – (Belga) La banque Dexia a perdu plus d’un milliard d’euros d’économies de particuliers en septembre. Cela concerne de l’argent déposé sur des livrets-épargne, des bons de caisse, des comptes à terme, etc. Depuis le début du mois, le mouvement s’est encore accéléré, indique De Tijd jeudi.
Mardi, au lendemain d’un conseil d’administration de la banque réuni en urgence, les épargnants avaient retiré 300 millions d’euros via les agences bancaires et 100 millions d’euros via le net, avait fait savoir Jos Clijsters, le président de Dexia Banque Belgique. Dexia Banque gère au total environ 80 milliards d’euros d’épargne. De Tijd écrit également jeudi que les discussions sur la vente de certaines parties du groupe Dexia ont déjà commencé.