À associer à l’analyse de Vincent Held. Partagez ! Volti
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Charles Sannat pour Insolentiae
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
La lettre STRATEGIES du mois de Mars « Comprendre la crise, ses étapes et les mécanismes de sortie » est téléchargeable dans vos espaces lecteurs ici.
C’est la première fois dans l’histoire de notre humanité que nous sommes aussi mondialisés, aussi interconnectés aussi interdépendants, et jamais un battement d’aile de papillon en Australie n’a été susceptible de créer un ouragan à New-York.
Dans le cas qui nous occupe, ce n’est pas le battement d’aile d’un papillon, mais d’une horrible chauve-souris porteuse d’un nouveau type de coronavirus. Enfin c’est l’histoire officielle, celle de la chauve-souris et du pangolin.
Nous avons donc pour la première fois un arrêt global, systémique et simultané de l’économie de tous les pays avec plus de 3.5 milliards d’habitants de la planète confinés.
Nous avons donc à faire, a minima, à une crise globale, systémique et simultanée…
Dans le pire des cas cette crise, évoluera vers un effondrement de type GS².
Pourquoi ?
Parce que le secours ne peut venir de nulle part.
Pourquoi ?
Parce que la pandémie est mondiale. Globale.
Qu’elle ébranle tout le système de manière « systémique » parce que systématique.
Pénurie, arrêt des échanges, effondrement économique compensé par une hyper-intervention monétaire et budgétaire… mais qui paiera au bout du compte une fois l’urgence passée, et combien de temps l’urgence va-t-elle durer ?
Jusqu’à présent, lorsqu’un pays, ou un Empire s’effondrait, il était intégré ou rattrapé par l’Empire ou par le pays d’à côté la nature ayant horreur du vide.
D’ailleurs en termes génétiques la nature aime la diversité, car la diversité c’est la résilience par nature.
Un horrible globish-boulga…
Dans notre monde globish-boulga, tout est pareil, tout est mondial, les grandes marques, les enseignes commerciales comme les emmerdes et les pandémies. Nous nous effondrerons tous en cœur.
Ce que nous vivons là c’est un peu l’histoire de la Tour de Babel. En réalité c’est exactement la Tour de Babel.
Lorsque l’ex-URSS s’effondre c’est dans un océan de prospérité.
Lorsque l’Argentine s’effondre, c’est dans un océan de prospérité.
Lorsque le Tsunami de 2011 touche l’Asie, le reste du monde peut aider, envoyer du matériel, soutenir et soigner.
Aujourd’hui, l’aide, ne peut venir de nulle part, car tout le monde est touché, tout le monde a besoin de la même chose au même moment.
Les pénuries arrivent, massives. Importantes. Souvent cruelles lorsqu’elles toucheront le secteur médical et qu’elles font la différence entre la mort et la vie, la souffrance ou l’apaisement.
Nous avons donc tous les ingrédients réunis pour un moment qui sera, dans tous les cas, très inconfortable. Dans le meilleur des cas, la crise économique qui suivra sera longue, et majeure faisant passer celle de 2009 pour une promenade de santé. Dans le pire des cas, nous perdrons progressivement le contrôle de la situation. Rien n’est écrit, rien n’est joué et tout reste possible, le meilleur, comme le pire.
Ce sont toutes ces réflexions que je partage avec vous dans la vidéo de la semaine. Partagez sans modération.
Alors effondrement ? Crise ? Que faire ?
Lors d’un tremblement de terre, il n’est pas utile d’attendre pour savoir si la maison va résister ou s’effondrer. On sort d’abord, on regarde ensuite.
Nous sommes dans le même type d’approche intellectuelle.
On envisage le pire, on espère le meilleur et on se prépare toujours en essayant de prendre des décisions du type face je gagne, pile je ne perds rien. C’est ce qu’il se passe quand j’achète des boîtes de raviolis. Face je gagne si c’est la disette. Pile, je ne perds rien, car je les mangerai, et l’inflation fait que faire mes courses aujourd’hui pour manger demain, me coûtera moins cher. C’est une analogie pour illustrer le type de décision dont je vous parle.
Pour ceux qui veulent aller plus loin tous les renseignements pour la lettre STRATEGIES c’est ici. Sachez que vous aurez accès à l’ensemble des dossiers déjà édités avec votre abonnement pour les 12 prochains mois. Dans cette période difficile, troublée, je serais chaque jour à vos côtés pour alimenter vos réflexions et vous permettre d’y voir plus clair dans ce globish-boulga planétaire pour que vous puissiez maintenir un coup d’avance sur l’évolution de la situation. Un homme averti en vaut 2, un homme préparé en vaut 4. Merci pépé.
Dans tous les cas, prenez bien soin de vous et de vos proches.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous et désormais protégez-vous!
« L’état, l’Europe montrent leur inutilité et parfois pire, leur nuisance (normes etc). La solution ? Les gens eux-mêmes sur le terrain, n’attendez pas l’état. Vous êtes l’état ! »
Là je suis bien d’accord, il faut que les gens arrêtent d’attendre le sauveur, tout ça nous montre qu’il est temps que les gens arrêtent d’entretenir l’espoir que l’état va les porter, les nourrir, les soigner car il en est tout simplement incapable.
Il faut que les gens commencent à penser par eux-mêmes et se gouvernent eux-mêmes. Mais pour cela, il faut s’appuyer sur sa propre autorité intérieure et arrêter d’avoir peur de l’autorité extérieure. Les peurs sont entretenues par des gens qui ont peur de perdre le contrôle sur nous, ne l’oublions pas.
Il est nécessaire pour l’humanité de grandir et d’arrêter de se laisser porter par une autorité extérieure qui lui dira quoi faire car si on vit tout ça, c’est justement pour en prendre conscience.
Il est temps de reprendre le contrôle plutôt que de laisser cette finance inique garder le contrôle sur nos vies.
Travaillons main dans la main localement pour que tout le monde puisse vivre. Il est évident que nous allons devoir cultiver l’essentiel pour nos vies, fini de se gaver et d’épuiser les ressources de la terre sans partager avec les autres.
Cultivons individuellement l’indépendance pour ne plus être tributaire de ce système véreux et agissons ensemble dans le soucie du bien commun et de la planète. C’est la seule solution qui s’impose à nous, tout le reste n’est que spéculation, illusion et voué à s’effondrer.
M.G.
…Quand l’illusion vient avec quatre gendarmes, il est difficile de lui résister.
Un souvenir personnel peut-être ? Tu peux en parler si tu le souhaites ..
M.G.
Faites ceci, faites cela, il faut, il ne faut pas…
» il faut s’appuyer sur sa propre autorité intérieure »
C’est quoi l’autorité intérieure ?
« arrêter d’avoir peur de l’autorité extérieure »
Ô, cela n’est que mots ou bien une réalité dans ta vie ? Reste-tu confinée ? Aurais-tu peur si tu sortais sans attestation ? De faire 100km dans la situation actuelle ?
De te retrouver en prison pour une cause juste ? Même de mourir pour une cause juste ? De lâcher ton compte en banque ? Du pouvoir et de leurs moyens qui t’impose tout cela ? Serais-tu prête à rentrer dans la résistance, la vrai (pas celle des bizounours et encore moins de ceux qui ne font que palabrer sempiternellement des flots de mots) contre l’autorité en place ?
Je parles bien sûr dans la « réalité » hein, pas dans les spéculations imaginaires que l’on s’imagine…
Je parle d’arrêter d’avoir peur, pas d’être irresponsable !
Pas de soucie pour entrer dans la vraie résistance et toi ?
Quand quelqu’un me dit qu’il faut arrêté d’avoir peur, je veux m’assurer qu’il n’en ait pas, qu’il vive la chose ou s’inclut dedans…
Ce que je dis n’est pas de l’irresponsabilité, se retrouver en prison pour une cause juste est irresponsable ? Sortir sans attestation ou avoir de la marijuana sur soit c’est rien ça et pourtant, dans cette réalité, il peut y avoir de réels répercutions sur sa vie, d’où la peur… alors je n’imagine même pas de la résistance contre l’autorité extérieure…
Perdre son petit confort égale la peur, perdre sont emplois, sa petite sécurité, risque de mort etc, égale la peur. Des peurs par milliers, bien compréhensible dans ce monde, il suffit de regarder ses peurs pour voir ce monde. C’est pas juste en disant « arrêtons d’avoir peur » que les peurs disparaissent. La réalité en soi et autour de soi est bien plus tangible que de simples pensées de « il faut arrêter », et il y a réellement, concrètement des choses à perdre, c’est pas un petit jeu de l’esprit qui aime penser ! Avoir vraiment faim et s’imaginer avoir vraiment faim, ce n’est pas du tout la même chose.
C’est quoi l’autorité intérieure ?
Les gouvernements, les dirigeants, les élites, la police, la justice des hommes, tout ceux qui représentent l’autorité et à qui on donne le pouvoir de décider de nos vies.
La vrai autorité intérieure c’est le fait de dire, je n’ai pas besoin d’eux pour savoir ce que je dois faire dans ma vie, je suis responsable de ma vie et de mes actes, je n’ai pas besoin qu’on me dise comment penser, comment agir car j’agis en conformité avec le divin, l’amour, la lumière en moi la seule autorité qui existe.
L’autorité extérieure existe encore aujourd’hui parce qu’il y a des gens ne sont pas responsables d’eux et qui ont besoin qu’on leur disent comment faire. C’est un conditionnement voulu pour nous imposer des directives, pour que l’on ne réfléchisse pas par nous-mêmes et pour être esclave d’un système.
Le but des dirigeants c’est qu’on ne réfléchisse pas par nous-mêmes et que l’on est peur et les médias appuient sur ces peurs à dessins de nous contrôler, c’est de ça dont je parle et dans lequel il ne faut pas se laisser entrainer.
Je suis contre le vote et je suis contre laisser le pouvoir à une personne qui va diriger ma vie, le peuple peut très bien décider par référendums des lois et des réformes le concernant, seulement si on nous ne le propose jamais c’est justement pour que l’on ne décide pas par nous-mêmes.
Le dernier référendum c’était pour ou contre Maastricht, nous avons dit NON à 54% si notre avis comptait, on ne serait pas dans cette merde, jamais on aurait intégrer cette entreprise de démolition qu’est l’UE. Ça a été possible à cause de la trahison de l’excité à talonnette hongrois, l’infâme Sarko ..
Attention, le bonhomme nous fait peur et même très peur en attendant de nous vendre sa lettre d’information.
il est ambigu et même franchement sinistre : « la chine s’éteint », « l’italie s’éteint », etc…
Conclusion :
» Cela est bien dit, mais il faut cultiver notre jardin » …