Je suis un conservateur. Le progressisme me laisse dubitatif. Les progressistes aiment le changement quel qu’il soit et applaudissent à la transformation accélérée de la nation , de la famille , de l ‘individu.
L’idéologie progressiste est mondialiste : les nations sont obsolètes. La liberté des échanges est la seule voie à explorer. Le progressiste est pour le CETA, l’accord UE/Mercosur, UE-Canada et tout autre accord commercial international. Cependant si des accords sont nécessaires, ils doivent être équilibrés pour ne pas mettre bas les économies nationales. La construction européenne, qui pourrait constituer l ‘opportunité de créer une vaste nation pouvant contrebalancer le pouvoir des multinationales, n ‘est vue que comme une zone géographique dans laquelle transitent les marchandises et les individus.
L ‘ état-nation est nécessaire à l’épanouissement de l’humanité car l’homme isolé, même bardé de droits, n’a aucun pouvoir politique. L ‘exercice de la démocratie est le fait de citoyens définis par rapport à une nation et nécessite donc l ‘existence de frontières.
La déclaration des droits de l ‘ Homme et du citoyen est liée à l’existence d’un État et de ses citoyens. Sans nation , plus de démocratie. Le citoyen du monde n ‘existe pas.
Le progressisme fragmente aussi, sans fin, l’identité des individus en aspect et sous-aspects, pour y créer des catégories . Cela est particulièrement le cas pour les problèmes de genre : désormais nous sommes classés en hétérosexuel, homosexuel, bis sexuel, trans .
Le terme famille avait un sens précis : un homme, une femme et leurs enfants. Ce terme est désormais employé à d ‘autres situations. On emploie l ‘expression » famille monoparentale » au lieu de dire » femme seule avec enfants », on parle de famille homoparentale alors que l ‘une des caractéristique de l ‘homosexualité se trouve être le fait d ‘être incapable de faire un enfant , donc de » faire famille « .
La famille , la vraie, perd de ce fait de la visibilité. L ‘individu se retrouve un peu plus seul, » sans famille ».
Les protections qu’offraient la famille, les États et les systèmes sociaux deviennent autant d’entraves et l’individu doit affronter seul le risque : les chômeurs n’ont qu’à créer leur entreprise (Raymond Barre) ou traverser la rue (Emmanuel Macron).
Pour les progressistes il faut supprimer les frontières, mais toutes les frontières. La différence homme-femme est niée. Plus de rose pour les filles, plus de bleu pour les garçons. Dès l ‘enfance l’interchangeabilité des sexes doit être totale. Avec la PMA une femme peut avoir un enfant sans homme; avec la GPA un homme peut avoir un enfant sans femme.
Il faut ainsi casser les prescriptions d’une époque révolue, se libérer de la transmission des stéréotypes, se désaffilier, ouvrir les frontières du genre, jeter des passerelles vers un monde nouveau dans lequel la confusion règnera en maître.
Cette volonté d ‘abolir les frontières s ‘applique à la définition même de l ‘Homme.
Les anti-spécisme ne veulent pas d ‘ une frontière claire entre l ‘homme et l ‘animal. Sous leur pression on a changé, dans le code civil, la définition des animaux pour les rapprocher de celle de l ‘humain. Depuis 2015 l’animal est officiellement reconnu par le code civil comme « un être vivant doué de sensibilité » et non plus comme un « bien meuble ».
L ‘ animal se rapproche de l ‘ Homme ou, pour le dire autrement, nous progressons à rebrousse-poil vers l’animalité. Si l ‘ Homme devient un animal comme un autre , c ‘ en est fini des droits de l ‘ Homme.
Pour compenser tout ce désordre on a promu la libération des mœurs : pilule, avortement gratuit utilisé comme moyen contraceptifs. La femme libre peut aider l ‘homme perdu à compenser la disparition de ses repères. La consommation endiablée de drogue et de psychotrope illustre cette volonté de fuir.
Fuir le progressisme qui lui est imposé , voilà le propre de l ‘Homme moderne.
Tout le génie du progressisme consiste à faire passer pour des bêtises réactionnaires le simple rappel des évidences éternelles.
Mouais…
Cela faisait un bail que je n’avais pas lu autant de postulats à la suite…
Boarfff !!!
Le refus de l’évidence de la préparation de la mise en place d’un nouvel Empire Mondiale est naturelle pour les Barbares.
Mais il serait temps d’appeler un chat, un chat.
Nous sommes a l’avant-veille de l’institution du Premier Empire Mondiale, de la disparation des États Nations, et de l’apparition du Citoyen Terrien.
Est-ce une bonne chose ?
Ben, j’en sais rien.
Tout dépendra de la prise de conscience de sa citoyenneté Terrienne par chaque individu, des institutions politiques, législatives, exécutives, et judiciaires, qui seront mises en place.
Tout dépendra de l’intention, et de la volonté.
Supra dictature totalitaire ou démocratie républicaine mondiale.
Choisis ton camp, Camarade !
l’Empire ou la République ?
Que la Force soit avec toi…
Malheureusement, la réponse à ta question est évident vu le niveau de conscience moral et spirituel.
L’homme n’est pas prêt pour une humanité mondiale.
L’homme, par contre, est prêt pour une inhumanité mondiale(guidée et forcée).
La mise en musique de ces théories deconstructivistes est plus compliquée que ça en à l’air. D’abord tout ne marche pas à la même vitesse. Certains estiment que russes et chinois sont des sous ensembles mondialistes qui mènent au même objectif que le bloc occidental (Pierre Hillard, Brandon Smith). Peut-être que oui, peut-être que non. Il faut être un peu présomptueux pour l’affirmer sans examen.
Chez nous en tous cas, Macron est bien le gauleiter de l’UE … sa trajectoire mondialiste semble confirmée …
https://msclx.blogspot.com/2019/11/macron-president-des-mondialistes.html
et https://msclx.blogspot.com/2019/11/macron-president-des-mondialistes-2.html
Mais le système est fragile …
« Mais le système est (d’autant plus)fragile … »
Voilà qui résume tout.
-La seule différence, avec les temps anciens, est notre capacité d’autodestruction facteur atomiquement plus.
Certains diront que c’est un plus, d’autres un moins…nous verrons.
« L ‘ animal se rapproche de l ‘ Homme ou, pour le dire autrement, nous progressons à rebrousse-poil vers l’animalité. Si l ‘ Homme devient un animal comme un autre , c ‘ en est fini des droits de l ‘ Homme. »
Il n’y a que 3 règnes: minéral, végétal et animal. Le règne « humain » n’existe pas. N’en déplaise à l’auteur, nous sommes des animaux. Et s’il avait une bonne approche des animaux, s’il apprenait la communication avec eux, il en aurait une autre opinion. Ils sont nos sœurs et nos frères, plus fragiles sans doute, (à cause de nous parce que, entre eux, ils savent se débrouiller) et nous devons les respecter et les protéger au lieu de les exterminer.
Oui Biquette, n’en déplaise à l’auteur, nous sommes des animaux vivipares et nous sommes classés parmi les mammifères . Les animaux ? » Ils sont nos sœurs et nos frères, plus fragiles sans doute, (à cause de nous parce que, entre eux, ils savent se débrouiller) et nous devons les respecter et les protéger au lieu de les exterminer. » Votre phrase est bouleversante d’empathie et devrait être gravée au dessus du lit de tous les éleveurs et de tous les chasseurs, en particulier les chasseurs à courre .
le petit oizo
https://www.youtube.com/watch?v=R5qBhMYmhOo
C’est quoi cette daube !