Si nous faisons l’effort de connaître l’histoire, ça peut aider à comprendre la folie qui s’est emparée du système économique. « Il est l’or mon seign’or » Partagez ! Volti
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L’or a toujours été recherché, stocké et vénéré. On l’a tamisé, extrait, fondu et coulé dans tout, du dentier au circuit-imprimé. Il a fait l’objet de guerres, des hommes ont été tués ou sont morts pour lui. Dans toute l’histoire humaine, l’or a suscité des rêves de richesse et de pouvoir. Cette série d’History Channel vous emmènera au delà des continents et vous fera pénétrer au coeur de cette ancienne obsession de l’homme
Bon visionnage…..
Quand on prend le temps de réfléchir un instant on réalise que l’or n’est autre qu’un métal. On réalise également que l’humain, tel une pie, est attiré par tout ce qui brille et se pare d’or depuis la nuit des temps pour tenter de resplendir au cœur de la société …
M.G.
Pour ceux que cela peut intéresser, l’explication sur l’origine de l’or et de l’argent.
D’abord, deux mots sur l’évolution chimique qui y conduit.
Une des formes de passage du substractum organique des champignons est la Kérargyre, qu’on appelle aussi « argent corné ». C’est une substance demi-transparente se coupant au couteau comme la cire ou la corne. Elle renferme 75% d’argent.
Les couches anciennes de Kérargyre sont devenues des filons d’argent.
La Kérargyre se trouve en légers enduits à la surface des pierres mélangée à des matières terreuses. C’est à la place même où apparaissaient les champignons qu’elle s’est formée de leur résidu organique. Il en existe une grande quantité au Mexique et au Pérou.
L’ARGENT
L’argent se trouve à l’état natif sous la forme de filaments contournés ou de réseau pénétrant les substances pierreuses qui portaient la Kéragyre. On le trouve quelquefois en masse et en bloc. Il est souvent recouvert d’un enduit noirâtre organique.
D’autre part on l’extrait du chlorure d’argent et de l’argent rouge (combinaison d’argent, de soufre et d’antimoine).
Le chlorure d’argent, ou « argent corné », est une substance molle comme la cire, demi-transparente et de couleur jaune verdâtre ; elle fond à la flamme en dégageant une odeur de chlore. Des mines d’argent se trouvent dans les terrains primitifs et intermédiaires, ce qui prouve l’ancienneté de cette famille.
L’argent est soluble dans l’acide nitrique.
Nous devons aussi chercher l’origine de l’argent dans les dépôts des anciens madrépores (variété de corail des mers chaudes), qui appartiennent à la même famille chimique.
On a remarqué autour des récifs madréporiques, ainsi que dans les lacs qu’ils renferment des limons blancs et mous que l’on a cru de nature calcaire, analogues à la craie, et qu’on a attribués à la désagrégation des madrépores.
Évidemment l’analyse de ces dépôts a été mal faite et ces limons blancs n’évoluent pas vers la craie mais vers l’argent.
Rappelons qu’on a trouvé de l’aluminium argenté dans les champignons.
L’OR
L’or semble avoir la même origine générique et végétale que l’argent, mais provenir d’une autre modification que celle qui a produit ce métal. En effet, les champignons sont blanc d’argent ou jaune d’or.
MM. Jumelle et Perrier de Bathie ont fait une étude sur la formation micro-organique de certains dépôts aurifères de Madagascar, ce qui prouve bien qu’il faut remonter à la vie pour trouver l’origine première du métal.
Mais c’est dans la mer surtout que l’or abonde, parce que c’est dans la mer que se sont accumulés les produits de décomposition des champignons-méduses, des morilles-éponges et de tant de polypes de tous genres.
Beudant dit à propos des madrépores de l’océan pacifique : « Les polypiers qui concourent le plus à la formation des récifs sont les astrées, qui couvrent parfois un espace immense, les méandrines, les porites, les caryophillées, les aculines, divers madrépores ».
M.P. de Wildre a étudié l’or flottant dans les mers, cet or réduit à un état de division extrême dissous, pour ainsi dire, dans le liquide salin et qui s’y trouve en si grande quantité qu’on l’évalue au chiffre formidable de plus de trois millions de milliards.
Cet or fut découvert pour la première fois par Sonstadt qui trouva dans l’eau de mer recueillie sur les côtes de l’île de Man, en Angleterre, environ un grain d’or (60 milligrammes) par tonne de liquide.
En 1894, un professeur de l’Université de Sidney, M.A. Liversidge, démontra que les eaux qui baignent les côtes de la Nouvelle Galles du Sud contenaient de 32 à 34 milligrammes d’or par tonne.
Dés lors on trouva de l’or, en quantité minime, il est vrai, un peu partout.
D’après les calculs faits, on a trouvé que l’or que nous possédons depuis des siècles, ne serait que la cent vingt-sixième partie de celui que renferment les océans.
Il y a longtemps que les alchimistes cherchent à transmuer l’argent en or. La chose est impossible, malgré la prétention de M. Tifferau. Mais ce qui est possible, et bien plus facile à faire, c’est de produire de l’argent natif et de l’or natif, en partant des champignons et en faisant suivre toute l’évolution chimique au substractum organique de cette famille.
Comme contribution à cette étude, ajoutons qu’il existe un bismuth argentifère et aurifère.
Daniel Berthelot dit :
« Carey Lea a obtenu en précipitant l’argent de ses sels, des poudres d’aspect divers qu’il regarde comme constituant des variétés allotropiques du métal. Selon lui, outre l’argent normal il existe trois autres formes, ou, plutôt, trois modifications d’une seconde forme, les différences entre les trois formes étant bien moindre que leurs différences avec l’argent normal. »
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