Casse tête pour l’approvisionnement en gaz, avec cette guerre en Ukraine qui n’en fini pas. Malgré tout, La Russie promet du gaz à l’Europe quel que soit le destin du transit ukrainien. Partagez ! Volti
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L’actuel accord de transit du gaz russe par le territoire ukrainien expire le 31 décembre. Pour le moment, les négociations tripartites entre la Russie, l’Ukraine et l’UE n’ont pas abouti à un compromis. Y a-t-il des risques pour les pays européens? Sputnik a posé cette question à Thierry Bros, chercheur à l’Oxford Institute for Energy Studies.
Si la Russie, l’Ukraine et l’UE ne s’accordent pas sur un nouveau contrat de transit d’ici fin 2019, l’Europe pourrait subir des interruptions d’approvisionnement en gaz, tout comme en janvier 2009, a déclaré, le 18 janvier, Andreï Kobolev, président de la société ukrainienne de transport et de traitement du pétrole et du gaz Naftogaz.
Sollicité par Sputnik, Thierry Bros, chercheur à l’Oxford Institute for Energy Studies et membre du Conseil consultatif UE-Russie sur le gaz, a indiqué que le stockage de gaz pouvait permettre à l’UE d’éviter ce scénario.
«Le besoin de signer un contrat entre Gazprom et Naftogaz pourrait être repoussé autour du mois d’avril 2020 puisque les stocks et le GNL pourraient compenser les pénuries jusque-là», a-t-il précisé.
Selon M.Bros, d’ici à la fin de l’année, l’UE peut augmenter ses stocks de 15 milliards de mètres cubes par rapport au mois de décembre 2018, ce qui lui permettrait de «mitiger ce risque de transit».
Des positions irréconciliables?
Une réunion trilatérale entre la Russie, l’Ukraine et l’UE au sujet de l’avenir du transit du gaz russe qui s’est tenue le 21 janvier ne s’est pas conclue sur une avancée. Pour le moment, Moscou et Kiev ne parviennent à s’accorder ni sur la durée du contrat, ni sur le volume, ni encore sur les tarifs du transit.
Source SputnikNews
Il est urgent de ne pas toucher à nos bouilloires nucléaires…
sinon, on va greloter en hiver 🙂