Résister à la dictature de la machine informationnelle!…

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Le monde du 21ème siècle est dominé par une violence omniprésente. Rien de nouveau sous le soleil direz-vous. Pourtant, son intrusion dans notre sphère privée et intime est un phénomène inquiétant! Aujourd’hui, les horreurs sont photographiées, filmées et retransmises en direct, ou en différé.

Commentaires et ressassement compris!

La société de l’information et sa technologie nous propulsent tous les jours dans un monde violent et pervers. Elle se complaît à zoomer sur la scène du crime, la scène obscène, nous forçant à prendre part à l’acte à travers le spectacle… Bon gré mal gré, nous devenons des spectateurs d’un déchaînement continu de toutes sortes de criminels, et ce un peu partout dans le monde. C’est si vrai qu’en 2012 « la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat (France) a organisé, conjointement avec la commission de la culture, de la science, de l’éducation et des médias de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, un cycle d’auditions sur « la violence dans les médias audiovisuels et ses conséquences sur les enfants et la société ».

(…) Au sortir de l’adolescence, un jeune adulte a sans doute vu plus de cadavres dans les séries télévisés qu’il ne sera confronté à la mort tout au long de sa vie réelle. Les évolutions technologiques rendent accessibles ces scènes de violence à tout moment et sur tout support numérique. (…) » https://www.senat.fr/notice-rapport/2012/r12-264-notice.html

En tant qu’êtres humains dotés de sensibilité, nous ne sommes pas neutres face aux horreurs. Quand ces images scrupuleusement rapportées, envahissent quotidiennement notre subconscient, elles marquent au fer rouge les âmes les plus sensibles et les plus vulnérables.

Alors on se dit que nos dirigeants vont intervenir, eux qui parlent de sécurité, de droits de l’homme et de démocratie à tout bout de champ. On s’attend à ce qu’ils fassent quelque chose. Mais non, ils enchaînent les inepties, confirmant leur incompétence en direct. Et on prend conscience de leur impuissance totale et parfaite. Un spectacle de plus. Une information parmi d’autres gérées et régurgitées par la machine informationnelle.

Résultat? Démuni et révolté, le citoyen devient le réceptacle de toutes sortes de sentiments plus ou moins destructeurs. Les émotions affluent. Tous les jours. Tous les jours plus.

Nous finissons par devenir des observateurs de moins en moins silencieux. En colère pour les uns, terrorisés pour d’autres, intimidés pour certains, nous finissons par sortir de nous-mêmes, au risque de perdre de vue ce pourquoi nous sommes sur cette terre.

Certains se défoulent sur Facebook, d’autres plus impétueux prennent la route du jihad. Le système dérape. Peut-être… Mais peut-être pas tout compte fait. L’excité des réseaux sociaux, tout comme le jihadiste, alimentent à leur tour le système de l’information.

Le monstre informationnel s’en régale… Le spectacle continue.

La société de l’information et de la surveillance est une dictature mentale qui vous happe et vous détourne de votre trajectoire… Ainsi les spectateurs d’hier sont devenus les acteurs d’histoires qui les dépassent, et qui ne sont pas les leurs.

Ce faisant, l’individu est dépossédé de sa vie. La vraie… Une mort mentale et émotionnelle qui ne dit pas son nom…

Source Liliane Held Whakam

Voir:

L’intoxic@tion numérique de vos enfants. Valérie Chenard

8 Commentaires

  1. Déjà il faut arrêter de regarder la télé, ce truc malsain happe notre attention, nous conditionne, nous suggestionne, nous coupe des autres, nous hypnotise, nous rend paranoïaque, aigri, impuissant et cela à dessins, pendant ce temps, on n’entend pas parler de ceux qui font de belles choses, de ceux qui montrent de belles valeurs ou qualités humaines, de ceux qui montrent l’exemple d’une vie jute ou qui ont le courage de tout plaquer pour vivre leur rêve, de ceux qui éclairent les consciences et qui ont un beau message à apporter à l’humanité…non, ça on s’en fout à la télé !

    En stoppant la télé, on ne fuit pas la réalité du monde, bien au contraire, mais on cherche volontairement à voir d’autres dimensions humaines pour s’en inspirer. Nous pouvons chacun à notre échelle changer le monde pour qu’il devienne un lieu de joie pour tous.

    Pour en revenir à ce qui s’est passé en Israël ces derniers jours, on peut quand même se poser des questions. Comment des soi-disant dirigeants peuvent tirer sur des civils sans être inquiétés ? Si quelqu’un avait commis ces crimes dans notre pays, il serait déjà mort sous les balles des policiers. Quelle image on montre aux hommes ? que les dirigeants ont tout pouvoir de vie ou de mort sans être inquiétés, arrêtés, jugés et condamnés pour leurs crimes malgré les droits de l’homme et qui plus est, s’accordent le droit de décider de ce qui est bien ou mal ? Comment les peuples peuvent faire la différence entre ce qui est bien et mal après ça ?

    Piètre image de la justice des dirigeants du monde qui se font tout au plus quelques remontrances qui finiront aux oubliettes. Il est temps d’arrêter de leur donner de l’importance et d’agir en conformité avec notre conscience de bien !

    Cela vous détourne de vous-même et vous détruit !

    https://www.youtube.com/watch?v=jPIWgNcoVTQ

  2. Tous les jours, la télé expliquent aux citoyens qui’l existe un apartheid en Palestine, que les militaires israéliens tirent à balles réelles et avec des armes lourdes sur des manifestants, qu’un embargo prive les Palestiniens de nombreux produits de première nécessité, et les téléspectateurs restent là, finissant par banaliser cet état de fait comme au temps du nazisme.
    Or l’histoire nous enseigne que la banalisation du mal est contagieuse, et que tout principe curatif vise à éradiquer le mal à la racine.
    Concrètement, tous les politiques et représentants du peuple, qui ont choisi de faire le métier de politiciens, et qui ne dénoncent pas officiellement cet état de non-droit, sont ouvertement complices et coupables. Bien au delà de la simple non-assistance à peuple en danger. Facile après pour certains politocards de dénoncer le génocide arménien et de laisser faire la même chose aujourd’hui en Palestine.

    • « tous les politiques et représentants du peuple, qui ont choisi de faire le métier de politiciens, et qui ne dénoncent pas officiellement cet état de non-droit, sont ouvertement complices et coupables »

      J’ajouterais à la liste des complices tous ceux qui leur permettent d’accéder aux pouvoirs, car il ne suffit pas de faire de la politique son métier pour se voir conférer le droit de fermer officiellement les yeux sur un génocide, encore faut-il obtenir le soutien d’un peuple par la voie des urnes, rendant ce dernier au moins autant coupable que celui qui se tait en son nom …

      M.G.

      • Pas si sûr.
        L’exemple d’Asselineau montre bien les difficultés médiatiques pour accéder à la reconnaissance de ses idées.
        Les électeurs qui votent encore demandent implicitement à être protégés, défendus, et à ce que le droit national et international soit protégé et défendu.
        Si un politocard véreux, complice d’une exaction telle celle commise en Palestine tout récemment, était populairement sanctionné, cela ferait réfléchir les autres.
        Cela rejoint finalement ce que disait Chouard dans sa « cause des causes ». Les laisser faire, c’est se désintéresser de la chose politique que de les laisser faire n’importe quoi et de les laisser ne rien faire, ce que l’on a tendance à oublier, le droit pénalisant moins facilement l’absence d’action.

  3. EUH !!!

    Ben, faudrait fermer le site des ME, alors ? https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

    « Quand même ! » …..

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

  4. Personne ne nous interdit de nous déconnecter pour mieux nous connecter à Pachamama. 😊
    Et puis il reste France Musique !

Les commentaires sont clos.