Cette huile causant des dégâts considérables, la célèbre marque de biscuits se retrouve dans le collimateur des défenseurs de l’environnement.
La production d’huile de palme fait des ravages. Elle rase nos forêts, anéantit les sols et détruit la biodiversité. Du coup, une question essentielle se pose : faut-il oui ou non continuer de consommer des produits contenant cette huile ? Pour beaucoup, la réponse est bien évidemment non, trois fois non. D’où la campagne de boycott récemment lancée à l’encontre de LU. Explications.
En 2016, 52 millions de tonnes d’huile de palme ont été produites, essentiellement en Malaisie et en Indonésie où les orang-outans meurent à petit feu (littéralement). Pourquoi ce massacre ? Parce qu’avant de planter de nouveaux palmiers à huile, il faut faire toujours plus de place et, pour cela, incendier les forêts…
Et, avec l’explosion de la demande, cette tragédie n’est pas près de s’arrêter. On estime que la production d’huile de palme pourrait tripler d’ici à 2050 pour atteindre les 52 millions de tonnes (source : i-boycott). Principaux acheteurs : la Chine, l’Inde, mais pas seulement.
Si vous faites un tour dans votre supermarché (et que vous lisez attentivement la liste des ingrédients écrits en caractères minuscules) vous verrez à quel point l’invasion de l’huile de palme est inquiétante. On en trouve partout ! Un exemple ? Les célèbres biscuits LU.
Certes, cette entreprise française (qui existe depuis 170 ans) a récemment fourni des efforts en optant pour une huile de palme labellisée « durable RSPO » sensée éviter au maximum la déforestation. Sauf que, pour certains, cette initiative serait largement insuffisante.
Les initiateurs de cette campagne de boycott évoquent entre autres : l’absence de concertation avec les communautés locales, le détournement de l’objectif initial, l’accaparement des terres, l’usage d’un pesticide nocif interdit en Europe rendant les terres infertiles en 20 ans seulement…
Soulignant que certaines marques avaient déjà réussi à abandonner l’huile de palme ou étaient en train de le faire, la campagne de boycott exige de Lu qu’elle fasse de même, et ce, dans un délai raisonnable.
Pour rejoindre le mouvement, ça se passe sur la plateforme i-boycott.org. À ce jour, 11 181 personnes ont déjà signé et LU, averti de l’opération en cours, a été invité à adresser une réponse à tous les boycottants. En fonction de cette réponse, chacun pourra stopper ou poursuivre l’action. Ainsi fonctionne I-boycott qui souhaite engager un « dialogue constructif. »
Alors, serez-vous de la partie ?
Pour savoir quel est le problème avec l’huile de palme, cette vidéo :
Auteur Axel Leclercq pour Positivr
Crédit images Shutterstock
Il ne faut pas croire que tout ceci est si merveilleux car certains industriels diabolisent l’huile de palme pour qu’elle soit remplacée par de l’huile de soja transgénique avec Mosanto à la manoeuvre.Les chemins de l’enfer sont pavés de bonnes intentions.Quoi qu’il en soit,le petit orang outang continuera à subir la destruction de son habitat naturel…….
Il faut boycotter Monsanto aussi alors 🙂
En plus c’est à la mode de les faire chier et ça me convient parfaitement.
Pour faire des recherches sur internet j’utilise Lilo : https://www.lilo.org/fr/
Avec Lilo, chaque recherche me donne une « larme ».
Je peux soutenir de nombreuses associations en leur donnant mes larmes qui se convertissent en argent réel, i-boycott entre autres.
En fait je leur reverse quasiment toutes mes larmes car le boycott est bien l’arme la plus puissante que nous ayons pour lutter contre les multinationales.
Merci d’en faire la promotion. 🙂
Il y a longtemps déjà que toute la famille a banni l’huile de palme. Nous lisons les étiquettes et rejetons systématiquement tout ce qui en contient.
D’abord parce que cette huile n’est pas bonne pour la santé,
ensuite, parce trop de petits paysans se sont vus dépossédés de leurs terres pour agrandir la surface de culture des palmiers, et crèvent de faim maintenant.
Quant à l’huile de soja cité plus haut elle n’est pas recommandée non plus pour la santé !