Cet empoisonneur, numéro un mondial, peut dormir sur ses deux oreilles, il est à l’abri des poursuites. Ce tribunal ne pourra que donner un avis. Reste plus que le boycott de ce poison mais, est ce que les jardiniers du dimanche vont suivre?
Ce mardi, le tribunal Monsanto – une initiative citoyenne qui se compose de juges internationaux – rendra un avis consultatif. Le géant des herbicides est accusé de violations des droits humains, crimes contre l’humanité et écocide. Si l’avis rendu ne sera pas contraignant, les militants de l’environnement espèrent faire un pas de plus vers l’interdiction du Roundup.
Le Roundup va-t-il disparaître des jardineries? Ce mardi, Monsanto – le géant des semences et des produits phytopharmaceutiques qui commercialise l’herbicide le plus utilisé au monde – est jugé pour violations des droits humains, crimes contre l’humanité et écocide par le tribunal Monsanto, une initiative citoyenne. Au mois d’octobre dernier, une vingtaine de plaignants et d’experts du monde entier ont été auditionnés à La Haye par cinq juges internationaux, dont une consultante pour la cour pénale internationale et ex-avocate générale du tribunal pénal international pour le Rwanda.
Comme le rappelle le tribunal Monsanto, les charges qui pèsent contre la multinationale aux 15 milliards de dollars de chiffre d’affaires sont lourdes. « Depuis le début du 20e siècle, la multinationale Monsanto a commercialisé des produits hautement toxiques qui ont durablement contaminé l’environnement et rendu malades ou causé la mort de milliers de personnes dans le monde », citant les PCB, l’agent orange déversé par l’armée américaine pendant la guerre du Vietnam, le lasso – un herbicide interdit en Europe – et le roundup, extrêmement controversé.
Pour Monsanto, « aucun risque pour la santé »
En France, il a été question de retirer le Roundup des jardineries. En juin 2015, Ségolène Royal, la ministre de l’Environnement, a annoncé qu’elle souhaitait interdire sa vente libre aux particuliers. Mais près de deux ans plus tard, il est toujours possible d’en acheter. Or, le glyphosate – sa substance active – est classé « cancérigène probable pour l’humain » par le Centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé.
Le glyphosate fait d’ailleurs l’objet d’une bataille autour du renouvellement de sa licence au sein de l’Union européenne. En juin 2016, le conseil européen a approuvé une prolongation de dix-huit mois de l’autorisation de vente du produit en attendant l’avis de l’Agence européenne des produits chimiques, qui a estimé en mars dernier que le glyphosate ne devait pas être classé comme substance cancérigène. De son côté, Monsanto assure que ce désherbant « ne pose aucun risque inacceptable pour la santé humaine, l’environnement, les animaux ».
« Il a contaminé jusqu’à nos propres cellules »
Pourtant, selon l’ONG Générations Futures, des résidus de glyphosate ont été retrouvés dans les urines d’un échantillon de 30 personnes, dont des personnalités comme Delphine Batho et Emilie Loizeau. Arnaud Apoteker, coordinateur du tribunal Monsanto, a lui aussi été testé par Générations futures. Et s’est lui aussi révélé positif au glyphosate.
« On en trouve partout, dénonce-t-il pour BFMTV.com. Il a contaminé tous les écosystèmes de la planète, jusqu’à nos propres cellules. Je n’ai jamais demandé à avoir du glyphosate dans mon corps, c’est comme si on m’en avait injecté de force. Est-on sûr qu’il n’est pas dangereux? Le problème, c’est que sans cette certitude, il semble inconcevable que le glyphosate continue de souiller les sols, les eaux, les plantes, les animaux et les hommes. »
En France, Monsanto a été condamné une fois, pour l’intoxication d’un agriculteur de Charente, Paul François, venu témoigner au tribunal Monsanto. La cour d’appel de Lyon a confirmé en 2015 la responsabilité du groupe dans sa grave maladie – des lésions cérébrales – et la dégradation de son état de santé après avoir utilisé du lasso, pourtant interdit depuis 1985 au Canada. Monsanto a été reconnu coupable « d’avoir failli à son obligation générale d’information pour n’avoir pas respecté les règles en matière d’emballage et d’étiquetage des produits ».
« Faire progresser les droits de l’homme »
Pour William Bourdon, avocat qui a plaidé pour le droit à l’information et président-fondateur de Sherpa, une association qui défend les victimes de crimes économiques, Monsanto représente « les comportements les plus caricaturaux et cyniques de ces multinationales ».
« Le groupe a délibérément, au nom du profit, commercialisé des produits, en a imposé l’usage tout en connaissant les effets catastrophiques pour la santé et l’environnement », assure-t-il à BFMTV.com.
Selon des documents internes de la firme déclassifiés par la justice américaine, Monsanto connaissait depuis 1999 les dangers du glyphosate. L’objectif de Françoise Tulkens, ancienne juge à la cour européenne des droits de l’homme qui préside le tribunal, est que l’avis consultatif puisse fournir des outils juridiques pour « permettre à des avocats, à des juges, à des tribunaux d’intervenir (…) pour aller plus loin sur les questions de responsabilité, de réparations (…) et faire progresser le droit international des droits de l’homme ».
Monsanto « hors d’atteinte de toute poursuite juridique »
Comme le rappelle Greenpeace, qui soutient l’initiative, « en l’état actuel, le droit international ne permet pas de poursuivre une entreprise pour des crimes contre l’environnement. Avec un tel procès, les juges seront à même d’émettre des recommandations à la Cour pénale internationale avec l’espoir de faire évoluer le droit international ».
« Monsanto, multinationale qui a des activités polluantes qui s’exercent partout sur la planète, est hors d’atteinte de toute poursuite juridique, dénonce Arnaud Apoteker. Il n’y a pas de structure juridique pour juger une telle multinationale sur le plan global. Si elle peut être poursuivie localement, qu’en est-il lorsque les dégâts sont planétaires? »
Créer un crime international contre l’environnement
Autre ambition du tribunal Monsanto: créer le crime d’écocide, un crime contre l’environnement qui serait reconnu au même titre que le crime contre l’humanité par la Cour pénale internationale. Depuis la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, le code civil français a intégré le principe du préjudice écologique et de sa réparation. « Toute personne responsable d’un préjudice écologique est tenue de le réparer. »
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Un article de Céline Hussonnois-Alaya pour BFM.Tv
Le Roundup (et bien d’autres pesticides et produits chimiques utilisés en agriculture) est un poison insidieux.
Je suis révolté quand l’on fait porter le chapeau au moteurs diesel sur les décès de 48.000 personnes (ça a augmenté depuis hier, mais on oublie de vous dire que les hôpitaux ne peuvent plus soigner normalement les gens et que les taux de martalité annuelle ont fait un bond considérable).
Ceci écrit nous avions pendant un certain moment le chiffre de 42.000 personnes décédées des suites des particules fines ?…Il n’a jamais été précisé si ceci était un chiffre international ou national ?…
Le Canard Enchaîné avait dénoncé cette fausse information venant bien évidemment à l’origine des USA…
Mais certains écologistes en ont fait leur fer de lance (ceux qui favorisent les vélos et les voitures en location…)…
Des marionnettes que ces faux écologistes qui ne sont que des hommes et femmes de paille voués au PS tout comme la CFDT… ceci écrit en passant.
Mais revenons à nos moutons : les pesticides on les respire et surtout quand les tracteurs font d’importants nuages de poussières.
Ce sont tous les produits chimiques dangereux qu’il faut interdire (que de personnes meurent de cancers chez les agriculteurs, c’était loin d’être la cas avant).
Bref il faut de plus en plus s’intéresser à la pollution atmosphérique en évitant de montrer de l’index qu’un coupable (qui est en plus un faux coupable…on dit qu’un chien est enragé quand on veut le tuer…).
La pollution est liée aussi à tous les moteurs à essence (sans oublier le fuel utilisé dans certains tracteurs…) mais encore aux avions qui nous polluent tous les jours ! Et, il faut rajouter à ceci la pollution liée au nucléaire, pollution elle aussi insidieuse, la pollution liée aux explosions dans les conflits notamment, on respire tout ceci (U238 notamment) alors si ils étaient un peu plus nuancés tous ces politiciens de pacotille ils éviteraient de parler de tout et de n’importe quoi en se basant sur, en plus, de fausses données, et aussi celle de l’utilisation des chauffages au pétrole etc etc
Pour en revenir aux 42.000 morts, devenus 45.000 puis 48.000 depuis hier…? On trouve même des articles qui précise que ces morts sont de France…Quelle arnaque se profile à l’horizon ?…
En fait ces 42.000 morts proviennent d’une étude de 2002 faite par une équipe de chercheurs et menée par un professeur américain, étude menée aux USA ! Etude qui établissait un lien statistique entre l’exposition aux particules fines et certaines pneumopathies, cette étude étaient basée sur l’analyse des causes de décès de 500.000 américains suivis par l’American Cancer Society entre 1982 et 1998 !
C’est clair, et assez probant sur la désinformation qui est de mise en ce moment.
Il faut associer aux causes de décès aussi les résidus d’amiante (les garnitures de freins avaient de l’amiante), l’amiante en général, mais la liste est longue et pour conclure le roundup est certainement beaucoup plus dangereux que le diesel, je revois un chat qui avait un cancer au niveau de sa face, la personne qui s’en occupait utilisait le roundop, et les chats mangent de temps en temps de l’herbe ne l’oublions pas…
Bref comparons ce qui est comparable et attaquons-nous à tous les poisons qui sont utilisés pour nos aliments, ceci en priorité.
La solution au problème du glyphosate est enfantine et peut (doit) être réglée par le citoyen professionnel ou non. Comme pour tous produit de consommation, il suffit de ne plus l’utiliser (acheter) pour qu’il disparaisse de lui-même de nos rayons et donc de notre environnement. Est-ce si compliqué à mettre en œuvre ?
Nous possédons un pouvoir inaliénable, le boycott. Il est une arme redoutable que nous devons utiliser sans relâche contre les firmes qui nous empoisonnent, tout comme il est de notre devoir de boycotter les produits issus de pays ne respectant pas l’intégrité humaine …
M.G.
Il existe des magasins de plantes et de produits phytosanitaires bio, et il est facile de faire des purins d’ortie et de prêle. Le fait d’avoir quelques herbes dans son jardin ne doit pas présenter de problème, d’autant plus que beaucoup de plantes sauvages sont comestibles.
Alors il est temps de retrouver notre lien avec la nature, de la laisser faire en intervenant le moins possible, notamment dans les jardins potagers et les vergers.
C’est plus simple, c’est moins cher, c’est sans danger.
Quant à ce tribunal, oui, il serait grand temps qu’il existât un tribunal capable de juger ce genre de crimes. Contre l’environnement, c’est aussi contre l’humanité. Détruire l’un, c’est détruire l’autre. A voir aussi si Monsanto n’arrose pas … aussi avec quelques valises glissées sous la table !
+10 MG 🙂
aux usa certains ont trouvé le remède du Roundup :
https://www.youtube.com/watch?v=wSG6KU2tBkg
ils cherchent encore le remède du coca cola par contre…
Sait-on ce qu’est le … concentré vert … ?
La Californie premier producteur de fruits et légumes des USA. Ca laisse songeur …
Sous l’emprise du Coca – Les dessous de la mondialisation (01/10/2016) :
https://www.youtube.com/watch?v=WxPFdegA6T8