Dans la série on nous prend pour des cons! Voilà une initiative bizarre, si ce n’est profiter pour mettre en vente une « marque de buraliste » même pas moins chère que le moins cher des paquets. Problème : « il n’y a absolument aucune usine en France qui puisse fabriquer le tabac. Il n’y en a plus (…) La dernière qui restait, à savoir l’usine de Seita à Riom, dans le Puy-de-Dôme, vient de fermer ». A en croire RTL, les cigarettes contiendront tout de même du tabac français, produit dans le Sud-Ouest. Pas d’emplois en France, leur prix a été fixé à 6,60 euros, soit 10 centimes de plus que les paquets les moins chers, et seront fabriquées en…… Bulgarie. On ne va tout de même pas, reconstruire une usine pour « ça », faire du profit oui! donner du boulot aux français non! …. Il y a des initiatives égoïstes qui interrogent, vous ne trouvez pas ?
Filière en difficulté aujourd’hui (selon La Dépêche en 2014 qui titrait: Le Sud-Ouest en pleine épopée tabacole
Imperial Tobacco, qui contrôle la Seita, vient de confirmer la fermeture prochaine de sa manufacture de cigarettes près de Nantes, ainsi que de l’Institut des tabacs de Bergerac. Le groupe va également stopper son usine de Nottingham, en Grande-Bretagne, qui emploie 540 salariés. En France, ce sont 366 personnes qui vont perdre leur emploi, dont 28 sur 33 à Bergerac. Il semble que la multinationale ait l’intention d’y conserver quatre chercheurs. Il apparait en même temps que le groupe des producteurs France Tabac -déjà aux prises avec des difficultés à Sarlat- n’a pas, à ce jour, été en mesure de reprendre le centre de recherche. L’établissement fut pourtant dans un passé récent un précieux outil, qui, par ses travaux sur les variétés, permit de sauver la culture du tabac en France. La société a choisi de se délocaliser et de s’implanter en Pologne ou elle va créer près de 140 emplois afin de produire les cigarettes Gitane et Gauloise…/…
Plus proche, l’article de Sud-Ouest d’octobre 2016 dont le titre laisse entrevoir les difficultés des tabaculteurs:
Lot-et-Garonne : la culture du tabac au bord de la crise.
La tabaculture s’est lancée dans une stratégie de spécialisation pour tirer son épingle du jeu face aux grands cigarettiers. Mais la hausse de la fiscalité est une épée de Damoclès au-dessus de la tête des exploitations…./….
…/… Depuis que les sources de subvention se sont taries – PAC disparue, aides françaises envolées -, il a fallu trouver d’autres financements pour continuer à se développer. Au lieu dit Bonhomme, un investisseur a construit à Pascal des séchoirs… (article réservé aux abonnés)
Donc, si nous avons tout suivi, plus de subventions. Mais alors que sont ces contrats passés entre l’état et les buralistes dont le dernier a duré cinq ans, disant tout le contraire sur les subventions? Qui a profité de cette pluie de millions ?
Passés entre l’Etat et ces commerçants qui ont le monopole de la vente de tabac, les contrats d’avenir incluent également une aide financière apportée aux buralistes dont le chiffre d’affaires a baissé en raison de la politique de lutte contre le tabagisme.
Le troisième contrat, qui expire au 31 décembre, aura duré cinq ans, avec une dotation de 260 millions d’euros, contre 520 millions d’euros pour le deuxième et 630 millions d’euros pour le premier. Source Les Échos 11.2016
Manip ou pas manip ?
les buralistes sont des agent du fiscs et dealers légaux car entre la ventes de cancer et de billets de « lotteries » qui ne sont qu’un impots sur le rêves…….. one ne peut pas dire qu’ils oeuvrent pour le bien d’autrui
bref c’est comme les flics qui font la pute sur le bord de la route on va quand même pas leur demander d’avoir une morale
Je ne vois pas en quoi cela lutterait contre la contrebande car rien n’oblige à acheter leur drogue
J’y penserai quand ils feront des cigarillos Havanna.