Éloge des baies…

Sylvain Rochex nous parle de cette nature généreuse qui offre à qui connaît, tous les bienfaits de ses trésors. Aujourd’hui, il nous fait l’éloge des baies. Soyez très attentifs lors de vos promenades, surtout si vous ne connaissez pas, toutes les baies ne sont pas comestibles, une piste pour les reconnaître.

Img/ruralité.net (à visiter)

Ils sont tellement plus impressionnants ! Ils sont tellement plus facile à compter ! Ils sont tellement plus facile à ranger dans des caisses (et à toute allure dans le véhicule utilitaire) ! Ils sont tellement plus facile à ordonner sur des étals ! Ils sont tellement plus costauds ! Ils se conservent tellement mieux ! Bref, ils sont tellement mieux adaptés à ce monde marchand, qui court, qui vole et qui flingue tout !!

Qui ça ? Nos fruits et nos légumes courants ! Et à concurrence de quoi ? Des baies ! Les baies, à contrario, sont ridicules ! Les baies sont faibles, les baies s’abîment en un clin d’œil ! Les baies suintent dans tous les récipients ! Les baies n’admettent que les bouches comme seuls contenants ! Les baies ne s’exhibent pas (ou mal) sur des étales en plein soleil ! Les baies, une fois cueillies, meurent directement dans la bouche, ça, ou rien ! Si on cherche à en faire commerce, elles s’épuisent devant la tâche, et nous aussi ! Oui, les baies ne sont pas adaptées à ce monde marchand, elles sont adaptées à celui qui vit en harmonie avec le cosmos et c’est pas rien cet enseignement.

Les baies sont adaptées à tous ces animaux qui ont du cœur, cueilleurs-sans-panier, qui cueillent pour se nourrir ici et maintenant sans peur de l’avenir, dans la jouissance d’un éternel présent. Les baies sont adaptées à celui qui vit avec elles pour les cueillir à mesure et avec mesure. Oui, les baies, à l’heure actuelle, sont révolutionnaires car la baie est sauvage. Alors, oui, nous les avons quelque-peu mises de côtés ces derniers siècles, grave erreur. L’Étymologie sanskrit pour le mot baie nous conduit directement à la nourriture et ça ne m’étonne pas, les baies ayant été la nourriture principale de l’homme depuis l’aube des temps. Nous sommes devenus des obsédés de la tomate, de la courge, du chou pommé, de la pomme, de l’aubergine et de tous les fruits et légumes qui ont, c’est vrai, un peu de tenue, qui sont certes attractifs, nutritifs et massifs mais qui sont surtout et avant tout adaptés au marché (et y compris au marché de la semence).

La baie, elle, n’a aucune tenue ! Elle sait se tenir dans une petite main douce juste le temps qu’il faut à la petite fille pour en apporter à sa maman à quelques mètres de là, après c’est fini, le capitaliste n’a pas le temps de s’immiscer. Nous avons malheureusement cantonné ces derniers temps le sujet de la baie à une sortie myrtilles en montagne par an et à quelques mûres ramassées lors d’un week-end campagnard en août. La baie pour l’homme déchu (et déçu) du capitalisme, est secondaire, voire tertiaire ou inexistante.

La baie n’est qu’une gourmandise rare pour l’homme moderne domestiqué, quand elle est nourriture totale, quotidienne, pour le sauvage ou l’émancipé de l’affreuse modernité. Il y a là une grande affaire d’esthétique entre deux images radicalement opposées. Je rappelle que l’étymologie du mot esthétique renvoie à la sensation. Nous avons bien d’un côté la sensation liée à celui qui achète une courge sur un étal, et de l’autre la sensation liée à celui qui cueille des petits fruits dans la forêt pour les mettre directement dans sa bouche. Voilà bien deux esthétiques, deux sensations, qui n’ont rien à voir et qui illustrent parfaitement deux cosmovisions opposées.

Quand je parle des baies, je veux finalement parler de tous les petits fruits comestibles nombreux et insolites devenus forts méconnus à cause des lois du marché. Alors parlons-en ! Il y a en tellement (et je ne parlerai que de ceux adaptés à nos contrées – froides l’hiver). Citons pour commencer « la baie de mai » puisque son nom vernaculaire porte justement le joli mot de baie. La baie de mai, c’est le chèvrefeuille comestible (Lonicera Kamtschatica) qui fait des baies allongées couleur (et goût) myrtille, à ne pas confondre avec les baies du chèvrefeuille commun qui ne sont pas comestibles. Parlons de l’arbre aux faisans, leycesteria formosa (en photo ci-contre) dont les feuilles et fleurs sont magnifiques et les baies, au goût unique de caramel fort, sont vraiment délicieuses. Parlons l’argousier dont le fruit est une panacée en terme d’apport nutritionnel et notamment en vitamine C et de l’arbousier (différent d’une seule lettre, qui est un arbre pourtant complètement différent).

Mais cette liste des arbres à petits fruits sauvages est très longue et tous sont géniaux et incroyables : Les Feijoa, les Asiminiers, les Canneberges, le Schisandra, le Cornouiller (et autres cornus), les Murier blancs et noirs, les Amélanchiers, l’Akébia Quinata, le Goji, l’Hovenia Dulcis (raisinier de chine), l’Aronia noire, les Sureaux, les Myrtilliers arbustifs, et bien-sûr les Framboisiers, Groseilliers, Cassissiers, Tayberry (muroise), Casseilles, l’Épine-vinette, les Groseilliers à maquereau, mais aussi le Goumi du Japon (Éléagnus Multiflora), ou le Chalef (Eléagnus Macrophylla) et le Ragouminier (Prunus), tous les Nashi (poirier du japon), les Néfliers du japon, et je pense aussi à la Passiflore (dont la variété incarnata donnera des fruits excellents par ici). Et si on ajoutait à cela un éloge des plantes sauvages comestibles et légumes feuilles sauvages qui se comptent, eux, par milliers, ainsi que les champignons, vous voyez bien que le jardin d’Éden est à nos portes.

Alors après ça, si vous osez penser que vous avez encore autre chose à faire dans votre vie que de devenir un être debout, bien enraciné, bien ancré, dont le pas est sûr au lieu de n’être continuellement pas sûr, si vous pensez que vous avez autre chose à faire que de vous déscolariser, donc de vous ré-ensauvager et de concevoir un lieu Édénique avec toutes ses merveilles citées (en ajoutant secondairement la tomate et l’aubergine si ça vous chante pour le plaisir), je me demande si nous sommes faits du même bois…

Sylvain Rochex – www.descolarisation.org

Crédit images
http://3.bp.blogspot.com
http://nature.jardin.free.fr

19 Commentaires

  1. Que de sagesse et de bon sens dans cet article. D’ailleurs, tous les articles de « déscolarisation.org » sont instructifs et enrichissants de par la variété des sujets abordés. J’en recommande la lecture.

    Pour en revenir aux baies, nul besoin de posséder un jardin pour se faire plaisir, quelques grands pots ou bacs profonds sur un balcon ou une terrasse suffisent pour adopter quelques petits arbustes. Ils ne se développeront pas autant qu’en pleine nature, mais vous donneront gracieusement des petits fruits qui participeront à l’amélioration de votre santé. Vous pouvez par exemple cultiver le Goji (fruit du bonheur en chinois) dans un pot de 50 x 50, il atteindra 1,5m et vous offrira des baies pleines de vitamines, oligo-éléments, protéines, calcium, acides aminées …

    M.G.

    • Bonjour Mouton-grain,
      Là aussi, quelle est ta recette et où habites-tu?
      Parce-que mes 3 plants de Gogi, depuis 4 ans…. ça végète, c’est malade(odium), ça perd ses feuilles, c’est compliqué…

      • Engel, je suis dans le sud vers Béziers. Le Lyciet (qui produit les baies de Goji) à besoin de soleil et d’une température située entre 15 et 25° pour pousser correctement, même s’il supporte les -20° en hiver !

        Des plants qui végètent, cela peut provenir d’un contenant trop petit, d’une exposition non favorable, mais aussi d’une terre non adaptée (trop acide) ou encore d’une carence en éléments nutritifs.

        De la famille des solanacées (comme les tomates, pommes de terre …), le Lyciet est sensible aux maladies cryptogamiques (champignons), ceci pourrait expliquer cela, quant à la perte des feuilles, c’est un arbuste caduque.

        https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif M.G.

    • Coucou Mouton Grain,
      excellente idée pour le Goji je n’y avais pas pensé, or je suis en train d’installer ma terrasse, plein Est, avec un peu de Sud jusque vers 15 heures l’été, en ce moment le soleil passe vite côté Sud.
      Peux-tu me dire de quoi a besoin le Goji pour prospérer ? orientation, chaleur, soins ?
      merci d’avance.

      • GDP, dans ta région le Lyciet devrait se plaire et prospérer sans soucis. Privilégie l’expo la plus ensoleillée, mais positionne-le en « arrière plan » pour éviter qu’il ne fasse de l’ombre à tes salades !
        Tu peux même le conduire comme de la vigne ou des kiwis, car il à tendance à faire de longues tiges.

        – En pot ou bac : prévoir 50 x 50cm au minimum.
        – Plantation : n’importe quelle période (hors gel) l’idéal étant de novembre à mars.
        – Substrat : bonne terre de jardin + terreau + un peu de sable pour faciliter le drainage. Le sol ne doit pas être acide, mais plutôt calcaire et bien filtrant (ajouter une poignée de compost au fond du trou à la plantation)
        – Arrosage 3 x par semaine en été et 1 x par semaine en hiver (si besoin). Attention toutefois à l’eau qui pourrait stagner, mieux vaut moins arroser que trop.
        – Taille : ne pas hésiter à tailler au sécateur les branches gênantes ou envahissantes (en profiter pour faire des boutures) ou bien les palisser.

        Pas d’engrais et surtout pas de produits chimiques ! Un simple apport en éléments nutritifs sous la forme de quelques poignées de bon compost au pied du plan à l’automne suffit amplement + un paillage en été pour garder la fraîcheur au pied.

        https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif M.G.

        • Merci pour les conseils M.G, la semaine prochaine je vais chez Botanic, je verrai si je peux trouver un pied. J’adore le Goji !

  2. Si la nature est généreuse pour les connaisseurs, elle peut aussi se révéler impitoyable pour les bisounours du week-end.

    L’essentiel, que tous anciens et toutes bonnes mères disaient:

    – « Tu ne touches pas aux fruits que tu ne connais pas »
    – « Même s’ils sont beaux et de belles couleurs(rouges…). »

    Donc,
    – Etre certain de reconnaître l’espèce.
    C’est parfois très compliqué, vu les faux-frères, mais vrais poisons!
    – Sinon, il est préférable de s’abstenir,
    …même de les toucher et à fortiori de les manger. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

    Faute de quoi, on peut très vite passer de « consommateur » à « conmort ».https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

    • @Engel

      Merci de reppeler ce qui est la réalité. Les baies comme les racines peuvent vous faire autant de bien que de vous rendre malade ou vous tuer.
      Des personnes expertes se sont empoisonnées ou se sont retrouvées contaminé par des parasites ou des zoonoses gravissimes.
      Pour les ramasser et les consommer en toute sécurité, il faut avoir beaucoup d’expérience en gros être une vieille personne issue de la campagne avec une connaissance aigue de la nature et de ses risques.
      Le rêve de l’eden ou il suffit de tendre la main pour profiter n’est qu’un mythe,
      Si vous vous nourrissez de baies sauvages sans êune connaissance parfaite du milieu, vous avez de forte chance de vous prendre une intoxication ou un infection, … carabinée qui vous otera à vie l’envie de recommencer et ça c’est au mieux.

  3. Toute petite déjà, vers les 7/8 ans, je me gavais de baies pendant mes vacances, je n’ai jamais cessé dès que je me trouve dans la nature. Je les connaissais bien dans mon coin, ainsi que les champignons d’ailleurs, et plus tard j’ai appris à connaître celles qui poussent sous un autre climat, celui du midi puis de la montagne. je suis pire qu’un écureuil, à ceci près que je les dévore sur place !

    • @graine de piaf
      Tout parent responsable empeche les enfants de se gaver dans lq nature.

      Si vous n’avez eu aucun problème, c’est que vous étiez dans un jardin avec un jardiner qui avait fait le ménage,, dans un lieu aménagé par l’homme, que vous étiez hypersurveillé, que vous avez eu un gros coup de chance, ou le plus probable c’est que votre mémoire vous joue des tours.
      Je meux vous affirmer que si vous ava!ez des baies sans une grande expérience, vous finissez dans un cerceuil.
      N’est pas un indien d’amazonie qui veut et là encore il y a des erreurs fatales.
      en fait on ne parle pas de la même chose en forêt de rambouillet de fontaineblau, ou tout autre administrée vous ne risquez rien, faite la même chose dans les endroits sauvages , le résultat est garantie….

      • @ totoche :
        Non, j’étais un poulain échappé dans la nature, sans surveillance, mais très méfiante par rapport à ce que je ne connaissais pas. au besoin je rapportais à la maison et demandais, mais c’était rare. j’étais en osmose avec la Nature et le suis toujours, je n’ai jamais été malade à cause d’une ingestion de quoi que ce soit.
        je n’ai pas perdu cette habitude et quand je suis en balade je trouve toujours quelque chose à grignoter sur mon chemin.

        Pour les champignons, mon père m’avait appris à les reconnaître quand nous parcourions les bois autour de Paris, à l’époque il y en avait beaucoup (bois et champignons !) La première fois que j’ai rapporté à mon grand-père ma récolte, j’étais alors en vacances à la campagne, il a eu peur et a tout porté chez le pharmacien, tout était bon aussi était-il très étonné ! toute la famille s’est régalée.

        Dieu merci, à mon époque les gosses n’étaient pas élevés comme des poules mouillées, dans la peur de ce qu’ils pourraient bien attraper ! les genoux écorchés, les jambes et les bras souvent lacérés par les épines, n’étaient pas traités. Mes cousins et moi n’allions jamais chez le médecin et nous n’étions pas vaccinés… notre santé était solide car nous vivions en liberté. Nous montions aux arbres et en tombions parfois, la rivière était notre amie, seuls les plus petits ne devaient pas s’en approcher. Pourtant nous étions des enfants non de paysans mais plutôt … disons de très bonne famille ! Mais nous étions libres. j’ai 83 ans, mes cousins me suivent de très près, tout le monde va bien merci.

        Quant à ma mémoire, elle est excellente, tout le monde me l’envie. Désolée de vous décevoir mais je ne suis pas sénile malgré mon âge. même mon médecin m’envie…

        Je plains les gosses d’aujourd’hui, encadrés, surveillés, médicalisés, vaccinés, et pourquoi pas tatoués et pucés… les miens n’ont pas subi tout ça !

      • « en forêt de Rambouillet de Fontaineblau, ou tout autre administrée vous ne risquez rien, » est totalement faux, car vous y trouvez de tout, sauvage et des zoonoses si ramassées trop près du sol ( délicieuses petites fraises des bois dans ces forêts polluées par les excréments d’animaux sauvages, sangliers, renards, rats, partout même dans mon jardin, etc.. tenia, etc…, avec en plus plein de tiques sur vous ) sans parler des baies mortelles houx, muguet, etc..
        J’en ai fait l’expérience.

  4. les baies seul fruit encore potable non dégénéré pour le gout au détriment des bonne choses
    rien ne se perd tout se transforme les qualité gustative on augmenter au détriment des vitamines minéraux etc
    ma baie préférer ses le poil a gratter

  5. les cynorrhodons sont excellents quand le gel est passé dessus, c’est vraiment délicieux. L’hiver j’en ai toujours une bonne quantité dans mes poches, pris en passant afin de les déguster tout au long de ma randonnée.

  6. Je suis la personne qui a écrit cet article sur les baies et qui écrit sur http://www.descolarisation.org (on est deux à écrire sur descolarisation.org, d’ailleurs vous allez avoir un magnifique article de Mathilde aujourd’hui). J’interviens rarement dans les commentaires sur les ME jusqu’à présent.

    Je voulais préciser deux-trois choses concernant les baies. J’ai oublié de parler du sorbier, de la fraise des bois et effectivement de l’excellent cynorrhodon (églantier, rose sauvage), mais j’en ai sûrement oublié plein d’autres (que je connais ou non), je suis loin d’être expert. Je voulais aussi préciser que j’ai tendance à associer directement aux baies, des fruits qui sont soit oubliés, soit sauvages, soit de type liane, alors que ce sont des fruits et non des baies (mais bon). Par exemple l’asiminier est un même gros fruit, les Feijoa et akébia quinata aussi. J’ajoute que dans mon article j’ai plus insisté sur le fait de bâtir anthropiquement un écosystème fruitier dans la nature puisque je suis partisan de la permaculture et de l’agroforesterie. Ce n’était donc pas tant un article sur la cueillette sauvage (ça aurait pu, cette partie là est intéressante aussi). Je dis ça pour dire que vous connaîtrez donc forcément par ce moyen les espèces que vous allez manger.

    Ensuite, je voulais réagir à « la peur » qui a été diffusé concernant la nourriture sauvage ou la notion de baie (et de plantes sauvages). Je dirais qu’il y a qu’une seule règle super simple qui marche super bien pour éviter toute peur : ne manger que ce qu’on reconnaît à 100% comme comestible et passer son chemin au moindre doute (c’est la règle présentée dans tous les livres sur les plantes sauvages). On peut ajouter à cette règle quelques idées : apprendre avec des gens avec qui on peut passer du temps pour pouvoir demander confirmation un grand nombre de fois avant de prendre son autonomie totale (surtout valable pour les plantes et notamment pour les reconnaître à leurs différents stades de développement). Après c’est comme pour tout dans la vie, quand vous avez la connaissance de façon intime, vous l’avez de façon puissante et profonde, les doutes n’existent plus. Autres conseils : apprendre les plantes toxiques puisque, comme pour les champignons, elles sont beaucoup moins nombreuses que les bonnes. Et apprendre les sources de confusion (un classique des livres sur les plantes également).

    Pour les baies, mais aussi pour des plantes (et surtout pour la fraise des bois que je viens d’ajouter), on peut c’est vrai se pencher sur le problème de l’échinococcose, maladie parasitaire liée à l’urine et excréments de renards ou de chien et chat. Mais je pense que c’est un problème vraiment mineur (15 à 20 cas seulement en France par an : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chinococcose) et on peut lire dans l’article de wikipédia que « L’être humain constitue le plus souvent un « hôte en impasse » ne permettant pas la reproduction du parasite. Ce dernier traverse la paroi du tube digestif avant de s’implanter dans différents organes. »,et que donc, à la base, c’est pas vraiment une maladie pour l’homme, et qui touchera donc plus des gens ayant leur défense immunitaire et anti-parasitaire amoindries, donc des gens qui se sont mal alimentés — et qui n’ont pas mangé de plantes sauvages anti-parasitaires !! ou des baies fortifiantes !!! —). Il vaut donc mieux manger de la nourriture sauvage pour se renforcer et pour pouvoir en manger davantage tranquillement. Enfin, la plupart de la nourriture que j’ai présentée est constituée d’arbres, d’arbustes, d’arbrisseaux et de lianes qui ne sont pas concernés par l’échinococcose. Et en dernier mais pas des moindres : l’alimentation commerciale est tout autant touchée, voire plus, puisque la nourriture est concentrée dans des domaines où la concentration de campagnols et de renards sera plus élevée que dans une forêt. Bon courage et amitié !

  7. Lié au sujet des baies et des fruits pour la permaculture et l’agroforesterie, je vous pointe mon article sur la vigne et la critique de l’agriculture de la drogue. Je n’ai pas parlé de la vigne dans cet article sur les baies car j’en fais un sujet spécial.
    http://www.descolarisation.org/index.php/accueil/terre-et-permaculture/449-que-les-ivrognes-rendent-la-terre-a-ceux-qui-veulent-manger

  8. Bonsoir Senzu et merci pour cet article. Je suis complètement de ton avis concernant les systèmes immunitaires défaillants.
    Depuis plus de 70 ans que je mange tout ce que je trouve dans les bois ou les prés, je devrais être mille fois morte si j’écoute les peurs de certains de mes semblables qui ne connaissent de la nature que les aliments qu’ils trouvent au marché, bourrés de pesticides et autres humanocides. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif
    Je me régale de fraises des bois quand c’est la saison, de champignons idem et même de ceux qu’ici on n’aime pas trop les « pissacans » qu’on trouve partout parce que personne ne les ramasse !
    Ma fille se régale d’herbes sauvages dont elle fait des soupes, des tourtes etc… moi je préfère les pissenlits dont je faisais un excellent vin aussi.

    Lorsqu’il y a eu la catastrophe de Tchernobyl, comme je ne lisais pas les journaux, ne regardais pas la télé, que je n’avais pas d’ailleurs, ni écoutais la radio, je me suis goinfrée de pissenlits sous toutes leurs formes et je suis toujours vivante. Pourtant, et je l’ai appris longtemps après, le Mercantour a été fortement contaminé et j’habitais en lisière !
    Avec tout ça je me suis forgé depuis l’enfance une santé de fer. Comme quoi … https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

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