Si Charles a raison, la suite du programme va être agité..
Vous vous souvenez sans doute de tous les grands communiqués de victoire sur l’union bancaire européenne, sur l’autorité bancaire européenne qui était mise en place et donc, à cette époque, tout était fini. La crise était terminée ! L’Europe avait vaincu grâce à sa clairvoyance et son intelligence.Comme j’aime être cruel – surtout après avoir été pris ostensiblement pour un imbécile qui ne comprenait rien –, avant de vous expliquer comment et pourquoi l’Europe est en train de s’effondrer sous vos yeux, je ne résiste pas à la tentation de vous citer notre Pierre Moscovici qui, si aujourd’hui il sévit tranquillement à l’abri des institutions européennes, nous disait doctement en 2013 que l’union bancaire c’était génial. J’en pouffe encore de rire.
« L’union bancaire est une avancée politique pour tous les peuples d’Europe »
Ça, c’était le titre de l’article du Monde de l’époque qui se devait de relayer la « bonne parole » auprès du petit peuple des manants dont nous faisons partie.
« Dans une tribune au Monde, Pierre Moscovici estime qu’à travers l’union bancaire s’affirme une ambition politique nouvelle, pour l’Europe et pour ses peuples.
Les ministres des finances des vingt-huit pays européens ont conclu, le 18 décembre, un accord historique qui donne vie à l’union bancaire : c’est la plus grande étape d’intégration financière en Europe depuis la création de la monnaie unique. L’union bancaire décidée au sommet européen de juin 2012 à l’initiative du président de la République, construite en un an et demi, va voir le jour dans le calendrier imparti. C’est l’aboutissement d’un engagement politique déterminé, suivi d’une mise en œuvre résolue.
À travers l’union bancaire s’affirme une ambition politique nouvelle, pour l’Europe et pour ses peuples.
L’union bancaire porte d’abord l’ambition de reprendre la main après trois décennies de dérégulation financière qui ont mené l’Europe au bord de l’abîme. L’ensemble des composantes de l’union bancaire – la supervision européenne intégrée, les mécanismes de résolution des crises, la garantie des dépôts – sont autant de digues pour ramener la finance dans son lit et tourner définitivement la page de l’instabilité financière, qui a été à l’origine de la crise de 2008. »
Les mauvais machins européens finissent tous dans les poubelles de l’histoire. Souvenez-vous encore du MES ou du FES ? Mécanisme européen de stabilité ou Fonds européen de solidarité, d’autres bidules où des pays surendettés devaient cotiser avec de l’argent qu’ils n’avaient pas pour prêter à des pays qui ne rembourseraient jamais rien…
Pourtant, là encore, il fallait s’extasier sur le génie luminescent des mamamouchis qui nous dirigeaient.
Source journal Le Monde de 2013 ici
Fou rire ! Ahahahahahahahahaha !
Bon, voilà, ça c’était le communiqué de victoire digne du politburo. En réalité, c’est la Bérézina européenne !!
La réalité est nettement plus triste puisque, en quelques mois à peine, tous les grands principes de l’union bancaire européenne censés nous sauver ont volé en éclat.
Au départ, les banques ne devaient pas être sauvées. Finalement, l’Italie a sauvé les siennes sur fonds publics.
Au départ, il devait y avoir un mécanisme de résolution… Il n’y a rien, pire même : désormais, c’est la BCE, la Banque centrale européenne, elle-même qui explique que ce sera à chaque pays d’assumer ses propres pertes.
Autant dire que le grand saut fédéral n’est pas pour demain.
Logiquement… cela veut dire que comme il n’y aura pas plus d’Europe, il y en aura moins, et l’on voit déjà le retour à la gestion nationale des problèmes.
Si les problèmes financiers sont gérés de façon nationale, alors les écarts entre chaque pays vont se creuser encore plus.
Si les écarts sont encore plus importants, les tensions seront encore plus considérables. Si les tensions sont trop grandes, alors il faudra que chaque pays puisse retrouver des marges de manœuvre pour pouvoir y faire face.
Conséquence ? C’est bien le détricotage de l’euro auquel vous assistez.
« La BCE plaide pour des « bad banks » nationales »
C’est une dépêche Reuters qui nous apprend que le vice-président de la Banque centrale européenne « a appelé vendredi à la création de structures de défaisance (« bad banks ») pour contribuer à absorber les quelque 1 000 milliards d’euros de créances douteuses issues de la crise financière.
Face aux difficultés des banques en Italie et dans d’autres économies plus fragiles de la zone euro, Vitor Constancio a appelé à la mise d’un plan européen de création de sociétés de gestion d’actifs (asset-management companies-AMC) dans le respect de la réglementation sur le sauvetage des banques.
Il y a moins d’une semaine, l’Allemagne s’est opposée à une proposition de l’Autorité bancaire européenne de mise en place d’une structure de défaisance à l’échelle de l’Union européenne, notant que les prêts à risque étaient concentrés dans quelques pays comme l’Italie, Chypre et le Portugal. »
Voilà pour le plus important. En gros, l’Allemagne ne veut pas payer pour d’autres. Ce n’est pas nouveau, ce n’est pas un scoop me direz-vous, et vous aurez raison !
Alors il faut en tirer les conclusions ! Et la plus importante des conclusions est que l’Europe est en train progressivement de se défaire puisqu’elle ne peut plus avancer vers plus d’intégration.
Le stade ultime de cette décomposition sera évidemment l’explosion plus ou moins contrôlée de l’euro. C’est la raison pour laquelle celles et ceux qui veulent spécifiquement s’y préparer peuvent se procurer mon rapport spécial « Comment survivre à l’Eurocalypse » ici.
Sachez également que ce rapport spécial « Comment survivre à l’Eurocalypse » est offert pour tout abonnement aux 12 prochains mois à la lettre STRATÉGIE, de même que l’accès à toutes les archives et les dossiers déjà parus. Pour vous abonner à la Lettre STRATÉGIE, c’est ici.
Il est déjà trop tard. Préparez-vous !
Charles SANNAT pour Insolentiae
Sauver les banques européennes détruira l’économie européenne !
Sauver l’économie européenne détruira le système bancaire actuel !
Il est évident qu’a vouloir s’acharner à essayer de sauver un outil devenu irréparable, nous menaçons la rentabilité et la vie même de l’usine !
Mais, même rafistolé, à quoi pourrait bien servir un outil dans une usine à l’arrêt ?
Le plus logique serait de remplacer l’outil !
Bonjour à tous.
Petit site sans prétention mais sympa . Les choses sont expliquées clairement . J’ai cru comprendre que la plupart des ME sont assez informés sur le système financier , mais ça peut aider à affiner la compréhension de « pourquoionvadansl’mur » de vos proches .
http://www.dettepublique.fr/
Les vidéos sont de 2011 mais toujours d’actualité .
C’est certain Kalon.
L’Europe, c’était bien gentil pour eux, tant qu’il n’y a pas eu de gros problèmes. Maintenant que tout part en breloque, les plus gros se retirent et laissent les autres dans la m…Quand ils ne les y mettent pas eux-mêmes.
C’est normal après tout. Nous n’aimons pas payer pour des gens qui ne savent pas (ou ne veulent pas) gérer, qui s’en mettent plein les poches… Les autres non plus.
une solution
https://lesmoutonsenrages.fr/forum/viewtopic.php?f=25&t=10436&p=46764#p46764
@Thierry65
Les souverainistes ne possèdent aucune structure de défense, l’oligarchie nous considère comme des numéros :
– Pour votre employeur vous êtes une variable d’ajustement budgétaire sur un compte d’exploitation,
– Pour l’État, vous êtes un larbin, un esclave corvéable à merci 7 à 8 mois dans l’année, (Impôts: le jour de la libération fiscale), pour nourrir les parasites fonctionnaires et l’exécutif ,
– Pour tout les 0,1%, auto proclamés élite, nous sommes un numéro dans une case et ce dès notre naissance.
Toute action politique, qu’elle soit associative ou activiste, se doit d’évaluer les moyens à mettre en œuvre pour parvenir à nos fins.
Nous avons à ce jour pour contrebalancer l’ordre établi par l’oligarchie, ->la reprise du pouvoir, ->le contre-pouvoir et ->l’anti-pouvoir :
-> Le pouvoir c’est utiliser des moyens existants (se faire élire) pour faire quelque chose.
-> Le contre-pouvoir c’est créer une structure nouvelle (légale ou acceptée comme légitime) pour mener une action qui va à l’encontre de la volonté du pouvoir.
-> L’anti-pouvoir c’est vouloir détruire une institution au pouvoir pour changer totalement le système.
Dans la pratique,
– Le pouvoir on y accède pas car il passe par un réseau et un formatage obligatoire
– Le contre-pouvoir est organisé par le pouvoir, ils placent les bons pions aux endroits stratégiques.
– L’anti-pouvoir subit lui une brutale répression par le régime s’il menace trop l’intégrité du pouvoir…
Organiser « autre chose » passe par plusieurs phases :
1) On informes les gens qu’on veut changer
2) On réfléchi entre nous à comment changer
3) On change les choses sans laisser le choix
J’imagine une certaine complicité dans la blogosphère dite souverainiste si ce n’est une entente de bon aloi, ce qui permettrait une couverture maximale à une ré-information nationale journalière sur des sujets d’actualité.
Le but étant de toucher un maximum de personnes.
Bien sur pour éviter des réactions du type pavlovien, je conseille fortement de diversifier les Sources en évitant le prosélytisme politique!
Voila le genre d’infos à placarder sur tous les endroits « de grand passage », une ‘image choc’ avec une adresse internet et un QRCode:
-> http://storage9.static.itmages.com/i/17/0208/h_1486545193_5282629_4ec477153d.jpeg
-> http://storage7.static.itmages.com/i/17/0208/h_1486546403_4512748_697741b39c.jpeg
Souvenez-vous encore du MES ou du FES ? Mécanisme européen de stabilité ou Fonds européen de solidarité, d’autres bidules où des pays surendettés devaient cotiser avec de l’argent qu’ils n’avaient pas pour prêter à des pays qui ne rembourseraient jamais rien…
Le MES a pour but de mobiliser des ressources financières et de fournir, sous une stricte conditionnalité adaptée à l’instrument d’assistance financière choisi, un soutien à la stabilité à ses membres qui connaissent ou risquent de connaître de graves problèmes de financement, si cela est indispensable pour préserver la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble et de ses États membres. A cette fin, il est autorisé à lever des fonds en émettant des instruments financiers ou en concluant des accords ou des arrangements financiers ou d’autres accords ou arrangements avec ses membres, des institutions financières ou d’autres tiers.
Le MES est habilité à emprunter sur les marchés de capitaux auprès des banques, des institutions financières ou d’autres personnes ou institutions afin de réaliser son but.
https://lesmoutonsenrages.fr/forum/viewtopic.php?f=25&t=6862