L’histoire de tout le monde, de quelqu’un, de chacun et de personne

Source INSOLENTIAE

C’est une merveilleuse petite histoire qui ne dure que 59 secondes.

Même pas une minute de plaisir de la langue et des mots qui chantent qui ont un sens et qui sont si peu nombreux.

Des mots que l’on peut faire varier presque à l’infini.

C’est la richesse de la langue, de la pensée. Une petite histoire à montrer et à faire entendre aux plus jeunes.

Une petite histoire qui semble n’avoir rien à voir avec l’économie et qui pourtant à tout à voir !

Pourquoi ? Parce que quand plus personne ne veut faire le travail chacun comptant sur l’autre, alors tout le monde compte sur quelqu’un pour le faire à sa place…

Bref, plus rien ne marche.

Plus rien ne fonctionne.

Et c’est l’effondrement.

Cela nous change aussi des émoticônes et des pensées binaires.

Charles SANNAT

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Volti

4 Commentaires

  1. On dirait l’histoire de quelqu’un qui ne trompe personne en demandant à chacun de faire pour tout le monde ce qu’il ne veut surtout pas faire lui-même…

    Moralité de l’histoire : Les conseilleurs ne sont pas les payeurs…

  2. Bonjour. L’exercice de style est plutôt réussi, je trouve.
    Cela dit, je ne me brancherai pas sur X et je questionne de +en+ Charles Sannat qui cite « Le Monde » pour annoncer le come back des U.S avec le pétrole de schiste texan laissant soit disant dans le sillage le « cartel de l’Arabie Saoudite », et sauvant le dollar! Ouf! Je commençais à m’inquiéter.
    Bon, c’est pas le sujet… alors, quant à « chacun, tout le monde, quelqu’un et personne », ça invite à jongler avec. Je ne m’y lance pas et me contente d’apprécier en bon consommateur cette « petite histoire ».
    Il me vient à l’esprit le vers des Beatles: « I am you and you are me and we are all together… »
    J’espère que chacun a son niveau, nous puissions sentir la souffrance, la notre et celle des autres, et ainsi arrêter de juger/condamner.
    Transcender tout ça et agir avec cœur.
    Facile à dire… le Christ lui même a dû avoir bien du mal à sentir la douleur du monde dans sa chair.
    C’est peut-être là le miracle de la rédemption.
    J’y crois. Il s’agit aussi de respecter la fonction première de la douleur qui est de changer de situation, s’adapter, évoluer, créer, passer à autre chose…
    La vie ne fait que commencer. Partout la mort la ponctue.
    A chacun de gérer ses plaisirs et peines comme autant d’offrandes au Créateur, conscience cosmique imbue dans toute la Création. Peut-être en fait s’agit-il, de relier les différentes consciences qui supportent tout l’existant, afin d’obtenir « la grande image ».
    Ce reliage c’est aimer, pas vrai? Amour inconditionnel.
    Le vers «  J’ai la peau du ventre bien tendue, Merci petit Jésus » s’applique bien sûr aux plaisirs de la chair, mais évoque aussi en moi des images de souffrances, telles la cage thoracique du Christ suffoquant sur la croix, l’abdomen d’enfants du biaffrat, des inflammations qui font gonfler à craquer une peau, des prisonniers sous la torture qui rôtiraient à feu doux, tels une charogne au soleil, le bide gonflé, animal délivré, lui, de ses souffrances …
    Bref, l’inconscient a un script pour chacun de nous, chargé de pleins d’images et de logiques à lui… script pas toujours reluisant.
    Allez, je m’égare à partir dans tous les sens.
    Laissons briller notre cœur tel un soleil.
    Relaxe.

    Bonne journée.

  3. Très bon article.
    Au final, tous à l abattoir.

    Pauvre France.

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