Rockefeller : l’ascension secrète du plus grand empire financier du monde | Géopolitique Profonde

Au cœur du développement industriel et financier des États-Unis et par extension, du monde, se trouve l’histoire fascinante et complexe de la famille Rockefeller.

Cette dynastie, souvent enveloppée d’une aura de mystère, a établi l’un des plus grands empires financiers de l’histoire, influençant de manière indélébile l’économie mondiale, la politique et même la philanthropie.

La trajectoire de cette famille illustre comment le pouvoir, la richesse et l’influence peuvent se tisser à travers les générations, façonnant non seulement le paysage économique mais aussi le tissu social et politique à l’échelle globale.

L’ascension des Rockefeller n’est pas simplement une histoire de réussite financière; elle est intimement liée à des monopoles historiques, des stratégies de richesse ingénieuses, et à une influence mondiale qui a parfois flirté avec la conspiration économique. Leur empire a démarré dans le pétrole, avec la création de la Standard Oil, une compagnie qui a rapidement dominé l’industrie pétrolière, donnant naissance à ce que beaucoup considèrent comme le premier grand monopole américain.

Cette domination n’était pas seulement économique; elle reflétait une nouvelle forme de pouvoir et de politique, où les milliardaires influents pouvaient façonner les politiques publiques et les marchés mondiaux.

Au-delà de leur empire financier, les Rockefeller ont également joué un rôle clé dans la création et le soutien d’un réseau global d’élites, connectant des leaders politiques, des entrepreneurs et des philanthropes dans un échange mutuel d’influence et d’intérêts. Cette interconnexion a souvent été perçue comme un leadership secret, orchestrant des changements à une échelle globale sous le voile de la philanthropie et du pouvoir.

La philanthropie, en particulier, a été un domaine où les Rockefeller ont laissé une empreinte indélébile, fondant d’innombrables institutions et soutenant des initiatives éducatives, scientifiques et culturelles à travers le monde. Toutefois, cette générosité n’était pas exempte de critiques, certains y voyant une stratégie pour consolider davantage leur pouvoir et influencer, un moyen de légitimer leur place au sein de la société et de modeler les discours sur la richesse, la culture et la gouvernance.

Les guerres pétrolières et les stratégies d’expansion mondiale de la Standard Oil ont également souligné comment les entreprises peuvent jouer un rôle central dans les affaires mondiales, influençant les politiques énergétiques, les relations internationales et même les conflits armés. Ces actions ont posé des questions sur l’équilibre entre le pouvoir corporatif et la souveraineté nationale, une thématique qui reste d’actualité.

Enfin, la notion d’une économie cachée prend forme dans l’héritage des Rockefeller. Leur capacité à naviguer dans les eaux de la finance mondiale, à établir des monopoles et à influencer les politiques à leur avantage révèle un aspect souvent occulté du capitalisme, où les familles dynastiques comme les Rockefeller jouent un rôle disproportionné.

L’histoire des Rockefeller est donc bien plus qu’une saga familiale; elle est le reflet d’une ère où l’empire financier et le pouvoir politique se sont entremêlés d’une manière qui continue de façonner notre monde. Derrière chaque acte de philanthropie, chaque stratégie d’expansion et chaque interaction avec le pouvoir politique se cache une leçon sur les dynamiques de pouvoir et d’influence qui transcendent les époques et les frontières.

Quittez la dictature financière et numérique, avec la revue mensuelle de Géopolitique Profonde :

GÉOPOLITIQUE-PROFONDE

Franck Pengam (Géopolitique Profonde)

10 Commentaires

  1. sur la photo , il y en a un qui aurait pu jouer dans vendredi 13

  2. Comme je suis le flippeur le dauphin. Cette photo le terrorisme.

    Faut prévenir avant.

    HS, ne mettez plus des photos de BHL sur ce site.

  3. Bonjour, je n’ai écouté que la moitié. Tout comme le documentaire sur les Rothschilds, il n’expose pas la main mise sur la production de la monnaie. Il répète à gogo le caractère frugal et prévoyant de la famille, et martèle le mot « philanthropie », en mentionnant une seule fois que certains y voient une certaine manipulation de la société. Au moment « crucial » de 1913, le documentaire évoque seulement la création de la Rockefeller Foundation où 100millions de $ y sont injectés. Il n’est pas dit que c’est aussi la création de la FED qui crée la monnaie, entre malfaiteurs privés, dont les Rockefeller, comme autant de tentacules pour tout accaparer. Tentacules d’un même monstre « Léviathan ».
    Ce documentaire nous met au bain, oui… dans une tiédeur que je n’apprécie pas.
    Quant à se mouiller, libre à chacun. Dans quoi, de quelle manière et pour qui?
    Nous sommes bien tous dans le bain de toutes manières.
    Comfortés par la tiédeur de cette version officielle, nous cuisons toujours à petit feu, et la température réelle monte…
    Bref, pardonnez ma critique matinale.
    Le pouvoir n’est pas près de changer de mains…nou plutôt si.
    Comme une sorte d’Hydre qui repousse deux tentacules quand une est coupée.
    C’était quoi la solution déjà ? Se servir d’un miroir (de vérité) d’une part, et bien sceller la coupure avec du bitume bien chaud.
    A défaut de pétrole on a des idées de béton.
    Coincés entre les deux, nos racines se développent tant bien que mal.
    Je nous souhaite bien de la persévérance pour grandir, nous épanoui et offrir nos fruits en leur temps.
    Courage donc.
    Bonne journée.

  4. PS: j’ai soumis mon commentaire mais il n’apparaît pas.
    Merci Volti pour tout.

  5. Allez un petit contrepoint à ce terrifiant portrait nihiliste, car effectivement, l’imagerie propagandiste va dans les deux sens.
    Qu’il n’y ai pas méprise, étant très peu friand des fortunes individuelles et allergique au capitalisme sauvage, il est hors de question pour moi de défendre cette famille.
    Mais puisqu’ici, il parait que l’on peut encore débattre, parlons de ce que nous pouvons apporter à leur crédit. Analyser son ennemi, c’est en reconnaitre les forces et le “bien” à en tirer, même si cela est noyé dans un océan de fange.
    Cette famille a fait des USA la première puissance économique mondiale, c’est un fait à leur actif et indiscutable. Mais pourquoi alors ne pas évoquer John Davison Rockefeller Junior qui a aussi aux vues de son attachement très fort pour la France conduit notamment à donner à deux reprises de grosses sommes d’argent pour restaurer le château de Versailles. Il s’est engagé aussi financièrement dans la reconstruction de la cathédrale de Reims, lourdement endommagée par les bombardements ennemis pendant la Première Guerre mondiale ?
    Car cette famille, plus que toute autre est exactement ce pourquoi il ne faut pas laisser persister des holdings hors de contrôle, dirigeant le monde par ses actifs.

Laisser un commentaire