Vous imaginez ce qui ce passe en « prime time » et tout le reste en plus ou moins manœuvres diplomatique ? Chacun essayant de tirer son épingle du jeu .. Qui est aux commandes de ces décisions ? Partagez ! Volti
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Source Aphadolie
Le chantier de cette infrastructure est presque terminé, mais le vote de nouvelles contraintes par le Congrès américain pourrait mettre un terme au projet.
Est-ce un coup fatal porté au chantier gazier le plus controversé d’Europe ? En votant, vendredi 1er janvier, le budget de la défense des Etats-Unis, le Sénat américain a renforcé les sanctions de Washington contre Nord Stream 2, le gazoduc qui doit relier la Russie à l’Allemagne et dont la construction est terminée à 96 %.
Le Congrès américain a adopté un élargissement des sanctions à l’encontre du projet gazier reliant la Russie à l’Allemagne via la Baltique. Dernière tentative d’une longue série visant à retarder la mise en service de cet important projet énergétique qui fait de l’ombre aux ambitions de l’industrie gazière américaine.
Nord Stream 2 de nouveau sous le feu juridique américain !
Après un premier train de sanctions lancé en décembre 2019 contre le projet de gazoduc, le Congrès des États-Unis a définitivement approuvé tout début janvier le renforcement de ces mesures à travers le projet de budget de la Défense pour 2021 (FY 2021). Le texte a surtout été relayé dans la presse française pour le « camouflet inédit » que les sénateurs auraient infligé à Donald Trump en contournant son veto au changement de nom des bases militaires honorant des généraux confédérés qui s’étaient illustrés lors de la guerre de Sécession. Pourtant, le vote de cette enveloppe de 740 milliards de dollars aspire également à changer la donne énergétique en Europe.
En effet, ce budget alloué aux dépenses des armées englobe tant celui du département de la Défense (DoD), avec notamment l’augmentation des salaires de son personnel cette année, que les activités militaires dans le domaine de l’énergie nucléaire et les « activités diverses ».
Le FY 2021 regroupe le panel de sanctions économiques appliquées à la lettre par l’OFAC, l’organisme de contrôle financier dépendant du département du Trésor des États-Unis, qui a connu son âge d’or sous l’Administration Obama. Figurent parmi les hauts faits de cette instance l’amende record infligée à la BNP en pleine expansion sur le marché domestique US, sous couvert de violation d’embargo, ou encore le chantage effectué sur Alstom au nom de la lutte contre la corruption afin que le groupe français cède sa filiale énergie à General Electric. Bref, une machine de guerre au service des intérêts américains !
Des sanctions américaines au nom de la « sécurité énergétique » des Européens
Ces nouvelles sanctions vont de celles qui ont frappé la Turquie, pour son achat de systèmes sol-air russes S-400 (et non pour son attitude à l’égard de ses voisins européens ou en Lybie), à l’élargissement de celles qui visent des projets énergétiques tels que le Turkish Stream et Nord Stream 2.
Ce dernier porte sur le doublement des capacités du gazoduc qui relie directement la Russie à l’Allemagne via la Baltique depuis 2011. Nord Stream 2 est depuis plusieurs années dans le collimateur de Washington. Le projet gazier russo-européen était déjà tombé en juillet 2020 sous le coup du Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act (CAATSA), qui cherche nommément à « contrer les adversaires de l’Amérique à travers les sanctions », un dispositif adopté par le Congrès en 2017. De plus, il est passé en octobre sous le joug des sanctions prévues par le Protecting Europe’s Energy Security Act (PEESA) « sur la protection de l’énergie en Europe », institué en 2019.
La sauvegarde de la « sécurité énergétique » des « ménages » et des « industries » européennes, serait une «priorité stratégique de longue date pour les États-Unis» comme le soulignait dès 2018 le secrétaire adjoint aux Ressources énergétiques, Francis Fannon, lors d’une conférence de presse sur Nord Stream 2 à l’ambassade des États-Unis à Paris. De son côté, Moscou ne cesse de dénoncer une tentative des États-Unis d’instaurer une « concurrence déloyale » à travers ces coups de boutoirs.
Initialement prévu pour début 2020, le projet gazier a pris un léger retard, mais il est quasi achevé (96%). L’avancement des travaux a souffert des lourdes menaces financières et pénales (jusqu’à vingt ans de prison) que les autorités américaines font peser sur les acteurs du projet. Ainsi, l’armateur suisse Allseas a retiré fin 2019 ses deux vaisseaux poseurs de gazoduc du chantier. Pour pallier ce retrait, la Russie a redéployé depuis Vladivostok « Le Fortuna », un navire permettant de reprendre les travaux en décembre. Après avoir terminé sa mission dans les eaux allemandes, le bâtiment a été relayé par l’Akademik Cherskiy. Entre-temps, à l’automne, l’association d’assureurs maritimes IG P&I Clubs a décidé de ne plus couvrir les navires impliqués dans le projet.
C’est dans ce contexte de reprise des travaux, après près d’un an d’arrêt, qu’intervient le vote au Congrès sur l’extension des sanctions. S’il fait peu de doute que le chantier sera bien terminé comme le confirme auprès de Sputnik une source convaincue que l’Allemagne défendra jusqu’au bout ses intérêts énergétiques et industriels, c’est à présent la mise en service du gazoduc que visent les Américains.
« L’application extraterritoriale des sanctions va à l’encontre du droit international »
Alors même qu’aucun calendrier n’a été fixé pour leur entrée en vigueur, ces sanctions potentielles font déjà leur effet. Le 4 janvier, le groupe norvégien DNV GL, chargé de contrôler et de valider la qualité des travaux de pose du gazoduc, dont la certification est indispensable à la mise en service, annonçait son retrait du projet.
Fin décembre, dans la foulée du vote par la Chambre des représentants du FY 2021, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, concédait que de nouvelles sanctions pourraient créer des problèmes. Puis le Vice-Premier ministre russe (et ex-ministre de l’Énergie) Alexandre Novak s’est dit le 4 janvier « certain » que le projet serait mené à bien « grâce au soutien » des « pays et des entreprises européennes » participants. Des déclarations qui permettraient à Moscou de renvoyer «ainsi Américains et Européens dos à dos et de jouer de leurs éventuelles bisbilles», analysait-on en substance dans la presse française.
Les opposants au projet ont déjà usé de plusieurs prétextes
La solidarité européenne avec l’Ukraine, de prétendues préoccupations écologiques, un risque de dépendance vis-à-vis de l’« arme » du gaz russe… L’argument d’une division des Européens voire d’une fragilisation de la relation transatlantique est devenu leur carte majeure. L’affaire Navalny a constitué un tremplin afin de justifier leurs demandes d’arrêt définitif du chantier.
Le 21 septembre, dans une interview au quotidien d’outre-Rhin « Bild », le secrétaire d’État américain Mike Pompeo assurait aux Allemands que les États-Unis s’attelaient à « construire une coalition » pour faire échouer le projet Nord Stream 2. Près de la moitié des dix milliards d’euros investis dans ce projet l’a été par cinq groupes européens partenaires de Gazprom : les allemands Wintershall et Uniper, l’autrichien OMV, l’anglo-néerlandais Shell et le français Engie. Chaque mois de retard pris sur le projet alourdit la facture totale et compromet la viabilité économique du projet face aux offres concurrentes.
Le 7 octobre, après avoir elle aussi brandi en vain l’argument de la préservation de l’environnement, la Pologne, plus gros pollueur européen, infligeait une amende record de 29 milliards de zlotys (6,46 milliards d’euros) à Gazprom. Le grief de l’Office polonais de la concurrence et de la protection des consommateurs (UOKiK) : avoir bâti sans l’accord de Varsovie ce gazoduc qui… ne passe pas par le territoire polonais.
Ces nouvelles sanctions américaines sont-elles un réel « coup de grâce » ou une énième provocation ?
Si les Russes s’inquiètent, les Européens commencent à s’agacer de cette ingérence américaine dans leurs affaires intérieures. « La politique européenne est définie en Europe et non dans les pays tiers », déclarait début décembre à Sputnik Peter Stano, porte-parole de la Commission européenne. « L’application extraterritoriale des sanctions va à l’encontre du droit international » assurait le fonctionnaire européen. Quant aux exportations américaines de gaz de schiste vers l’Europe, celles-ci ne cessent de croître. Rien qu’entre juillet 2018 et mai 2019, les livraisons en Europe du tout nouveau premier producteur mondial de gaz avaient été multipliées par quatre. Pas besoin de se demander longtemps à qui profite le crime…
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nord_Stream
https://www.letemps.ch/monde/washington-frappe-larmateur-suisse-allseas-couler-projet-nord-stream-2
Article :
Maxime Perrotin / Sputnik France
La plupart des sanctions tomberont dans l’année.
Le terme USA n’est pas adéquat car de fait derrière la bannière étoilée c’est une certaine grande finance qui œuvre. Dans ce cas précis du cordon ombilical énergétique Russo-UE, les marionnettistes de cette grande finance ( goldman’sachs & consorts) tiennent en laisse la commission de l’UE. Conséquemment, ils n’ont rien absolument rien à craindre des pantins qui sont à la tête des Etats UE. Ils ont la main et le jeu. Force est de comprendre que des mouvements en faveur du Frexit, par exemple, pourraient être légitimes, SI et seulement SI dès le départ d’autres pantins- similaires ou cousins aux premiers- ne s’y seraient pas immiscés et, comme pour l’UPR, carrément à leur tête. Pour la petite histoire, dès la première réunion fondatrice de certains groupes terroristes, à l’époque, y siégeaient de façon récurrente un ou deux représentants d’officines …manipulatrices en première main. Comme le disait le personnage joué par Coluche dans le film » La vengeance du serpent à plumes » alors qu’il s’adressait à une (charmante) terroriste ; » Vous ne savez même pas par qui vous êtes manipulés ». Et encore pour la petite histoire, ce passage fut longtemps retiré du film par une certaine censure. elle réapparut longtemps après….. Vérifiez, c’est éloquent.
Tenez, voilà une analyse qui pourrait permettre d’inscrire cet acharnement contre la Russie dans une perspective géographique un peu plus large.
Le président iranien, cheik Hassan Rohani, est un partenaire de longue date d’Israël. il entend rétablir l’Iran dans le rôle de « gendarme régional » qu’il avait durant la dynastie Pahlavi.
Un très fort antagonisme oppose le gouvernement de cheik Hassan Rohani aux Gardiens de la Révolution. Ces derniers ne sont pas placés sous ses ordres, mais dépendent directement du Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei.
Le projet du président Rohani : capitalisme et impérialisme régional
Cheik Rohani est un membre du clergé chiite, comme l’ayatollah Khamenei, mais pas les Gardiens de la Révolution qui sont des soldats.
Les Gardiens de la Révolution sont des disciples de l’imam Rouhollah Khomeiny. Ils entendent exporter sa Révolution anti-impérialiste et libérer le monde de l’empire anglo-saxon (USA + UK + Israël) dont leur pays a tant souffert. Ils n’ont aucun rapport avec l’armée régulière iranienne qui, elle, dépend du président de la République islamique et entend uniquement défendre le pays.
Cheik Rohani était parlementaire durant la longue guerre que l’Iraq avait déclaré à son pays pour le compte des États-Unis. Il fit pression sur Washington pour obtenir la libération d’otages US au Liban en échange d’armes états-uniennes. Il fut contacté par la suite par Israël pour armer puissamment son pays. C’est lui qui fit entrer dans ce jeu son mentor, le président du Parlement, l’hodjatoleslam Akbar Hashemi Rafsanjani. Ensemble, ils organisèrent le trafic d’armes Iran-Contras qui fit le malheur des révolutionnaires nicaraguayens et la fortune du déjà très riche Rafsandjani.
Beaucoup plus tard, il fut choisi par l’ayatollah Khamenei pour succéder au président Ahmadinejad dans le cadre d’une nouvelle négociation secrète avec les États-Unis à Oman. Durant cette campagne électorale, il se présenta comme un partisan du capitalisme financier naissant et déclara que l’Iran devait cesser de financer les révolutionnaires étrangers, fussent-ils chiites comme le Hezbollah libanais. Ce faisant, il donnait des gages aux États-Unis et à Israël.
Une fois élu, il négocia immédiatement avec Washington, conformément aux instructions du guide, l’ayatollah Khamenei. Il ambitionnait de retrouver le rôle de « gendarme régional » que l’empire anglo-saxon avait attribué au shah Reza Pahlevi (puis à l’Iraq de Saddam Hussein, puis encore à l’Arabie saoudite). Comme cet objectif est en totale contradiction avec l’héritage de l’imam Khomeiny, les deux États présentèrent ces négociations comme visant à mettre fin au programme nucléaire iranien. Ils firent participer les autres membres permanents du Conseil de sécurité et l’Allemagne à des rencontres à Genève qui débouchèrent rapidement sur un accord nucléaire (2013). L’Allemagne, la Chine, la France, le Royaume-Uni et la Russie n’en furent pas surpris car tous savaient que l’Iran avait abandonné toutes ses recherches en armes de destruction massive depuis 1988. Puis, un an de pause fut utilisé pour poursuivre les négociations bilatérales entre Téhéran et Washington. C’est durant cette période qu’Hassan Rohani retira discrètement son ambassadeur et ses crédits de Syrie. Seuls y subsistaient les Gardiens de la Révolution face à l’Otan et aux jihadistes. Enfin, l’accord qui avait été négocié avec les 5+1 fut signé en public, le 14 juillet 2015, à Vienne.
Au passage, cheik Rohani négocia un accord avec l’Autriche afin d’exporter le gaz iranien en Europe au détriment de la Russie. Mais cet accord ne put jamais être concrétisé.
Ce n’est que durant sa seconde campagne électorale présidentielle, en 2017, qu’Hassan Rohani révéla son projet : rétablir l’empire savafide. Encore agit-il avec prudence puisqu’il le fit révéler par une publication de son think-tank, mais continua à s’exprimer lui-même en utilisant la rhétorique de l’imam Khomeiny. L’empire safavide était constitué autour de la religion chiite. Le « Grand Iran » comprendrait le Liban, la Syrie, l’Iraq, l’Iran et l’Azerbaïdjan, sous l’autorité du guide de la Révolution.
Les conséquences du projet du président Rohani
Ce texte a immédiatement été traduit en arabe par Anis Naccache. Il a bouleversé le Moyen-Orient élargi. En effet, si l’Azerbaïdjan est presque unanimement chiite, ce n’est pas le cas des autres États désignés.
• Au Liban, le Hezbollah s’est profondément fracturé entre son secrétaire général, sayyed Hassan Nasrallah, qui a défendu une ligne nationaliste libanaise, et son adjoint, cheik Naïm Qassem, qui au contraire a bruyamment applaudi cheik Rohani.
• En Syrie où les chiites sont très minoritaires, le président Bachar el-Assad (lui-même chiite, mais profondément laïque) a retenu sa colère et a fait semblant de tout ignorer.
• En Iraq, où les chiites sont majoritaires, mais d’abord nationalistes, la plupart d’entre eux —dont Moqtada el-Sadr— se sont tournés vers l’Arabie saoudite sunnite.
• En Iran, le général Qassem Soleimani des Gardiens de la Révolution est devenu le principal rival du président Rohani.
• En Azerbaïdjan, pays à la fois chiite et turcophone, la classe dirigeante s’est tournée vers la Turquie avec laquelle elle a finalement lancé la guerre contre l’Arménie.
C’est dans ce contexte que le président Donald Trump a brisé l’accord 5+1 (JCPoA) sur le nucléaire. Contrairement à la lecture ouest-européenne des évènements, il ne s’agissait pas pour lui de détruire l’œuvre « pacifique » de son prédécesseur, le président Barack Obama, mais bien de s’opposer à la réorganisation régionale qu’implique le projet Rohani : le Levant pour l’Iran et le Caucase pour la Turquie. Le seul critère de la Maison-Blanche était de prévenir de nouvelles guerres nécessitant un déploiement de troupes US.
L’écart trop visible entre le mode de vie des familles des membres du gouvernement Rohani et celui de la population provoqua de vastes émeutes, fin 2017. L’ancien président Ahmadinejad s’y impliqua à la fois contre lui et désormais contre le guide également. La répression fut terrible. Il y eu un grand nombre de morts, peut-être un millier, et d’anciens membres du cabinet Ahmadinejad furent jugés en secret et condamnés à de lourdes peines de prison pour des motifs inconnus.
Tenant à montrer que Washington ne jouerait plus les sunnites contre les chiites, ni les Arabes contre les Perses, le président Trump ordonna d’assassiner successivement les deux principaux chefs militaires de chaque camp : le calife sunnite Abou Bakr al-Baghdadi de Daesh et le général chiite Qassem Soleimani de la Force Al-Qods.
Ce faisant, il manifestait que les États-Unis sont toujours les seuls maîtres de la région. Sans le vouloir, il favorisait en Iran le camp de cheik Rohani. Ce dernier ne ménagea pas ses efforts pour dénoncer « le Grand Satan » et accusa le chef des services secrets iraquiens, Moustafa al-Kazimi, d’être complice des États-uniens. Cependant lorsque celui-ci fut nommé quelques semaines plus tard Premier ministre à Bagdad, le président Rohani fut un des tous premiers à le féliciter et à s’en féliciter.
Les amis israéliens de cheik Rohani firent alors assassiner le général Mohsen Fakhrizadeh, savant nucléaire et compagnon du général Soleimani. La tendance khomeiniste se trouvait décapitée.
Le président Rohani et Israël
Le président Rohani est prêt à abandonner l’Azerbaïdjan à la Turquie si on lui donne le Levant. Il peut compter sur l’aide d’Israël qui, contrairement à une idée répandue en Occident, loin d’être un ennemi est un partenaire de longue date.
C’est lui qui fut le premier contact israélien dans l’affaire Iran-Contras, ainsi que nous l’avons déjà noté.
C’est encore lui qui gère la moitié du pipe-line Eilat-Askhelon et ses deux terminaux, indispensables à l’économie israélienne. Fin 2017, la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset a réprimé toute publication à ce sujet d’une peine de 15 ans de prison.
C’est toujours lui qui reçoit périodiquement à Téhéran le frère de Benjamin Netanyahu, Iddo, un dramaturge discret qui partage sa vie entre les États-Unis, Israël et l’Iran, trois pays où il dispose d’une résidence permanente.
Cheik Rohani espère aujourd’hui qu’il pourra réaliser son projet si Joe Biden est intronisé président des États-Unis. Il ne sera pas nécessaire de rétablir l’accord factice sur le nucléaire, mais juste de laisser Téhéran redevenir le « gendarme de la région ».
Thierry Meyssan