Gilets Jaunes : appel au rassemblement contre les violences policières le 2 février à 14h

Face à la mise en œuvre d’armes de répression de plus en plus puissantes par les forces de l’ordre pour le moment en place, face à l’accumulation de blessures et mutilations qu’elles provoquent chez les manifestants, rassemblons-nous devant les commissariats et gendarmeries de nos villes le 2 février 2019 à 14h.

L’État français qui, rappelons-le, n’est pas une démocratie mais une oligarchie, autorise l’utilisation d’armes de type GLI-F4 (grenade assourdissante), GMD (grenade de désencerclement) et LBD-40 (Flashball) par ses bandes armés (CRS, BAC, gendarmeries mobiles). Ces armes provoquent de cruelles blessures et mutilations, gâchant la vie des victimes. Bien sûr, que sont, pour l’oligarchie, quelques vies gâchées dans ce qu’elle considère comme le bétail humain et qu’elle méprise ? Rien, d’autant plus que cette violence lui permet de maintenir le système d’exploitation, nous condamnant aux travaux forcés pour maintenir le train du vie fastueux de la classe dominante.

Mais nous sommes le peuple et nous n’acceptons plus cet état de fait. Pour rappel :

« Il y a trois sortes de violence.

La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.

La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.

La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.

Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »

Helder Camara, évêque brésilien

 

Nous ne pouvons plus accepter que cette clique blesse les nôtres, notre peuple, pour se maintenir :

Rassemblement le 2 février 2019 à 14h devant les commissariats et gendarmeries de nos villes.

Voir cette vidéo d’information.

La version complète avec les blessures est visible ici.

Voir ici la page Facebook des Mutilés pour l’exemple.

 

12 Commentaires

  1. Je crois que je vais acheter du pop-corn. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_smile.gif

  2. Il ne faut pas y aller pour manifester, il faut y aller dans le but de se constituer prisonnier et demander une garde à vue préventive.
    Car comme la dit castaner, les manifestants sont les complices des casseurs, la police doit donc vous empêcher de potentiellement commettre un délit.

  3. « vies gâchées » est un euphémisme. Il faudrait parler de vies massacrées, de carnages humains, de destructions, de plaies de guerre, d’organes et de lambeaux de chair arrachés, d’atrocités, de mutilations, de répressions violentes et honteuses, disproportionnées dignes d’états totalitaires; d’oligarchie aux abois, de polices hors sol, de milices, de mépris morbides, de bassessess étatiques, de bêtises, de poli(psycho)tiques inadaptés et incapables sauf pour leurs copains; de justices vaporeuses lourdes envers les petits et aimable avec les puissants car là nulle phobie administrative, nulle optimisation, nulle distraction, nulle erreur mais prison ferme pour port de collyre. Un an ferme pour avoir pointé le dessous d’un hélico avec un laser.

    Ce monde est-il fou ? oui ? alors par pitié dites moi comment le devenir.

  4. C’est une bonne idée en effet, mais…
    – On se ferait vite arrêtés pour manifestations non déclarées !
    – Difficile pour les petites gendarmeries de villages car il faudrait pouvoir réunir quelques pékins et là… J’ai vu le problème avec le Linky, autre forme de totalitarisme, qui n’a mobilisé que très peu de personnes, alors que tout le monde est concerné. Comme les GJ qu’il faut continuer de soutenir car nous sommes toutes et tous concernés. Ils ne se battent pas que pour eux.

  5. Un flic qui balance tout mais veut rester dans la légalité.

  6. On peut arrêter une fois 1000 manifestants mais on ne peut pas arrêter 1000 fois 1000 manifestants.

  7. Si vous voulez un désarmement de la Force Publique, il va falloir être sûr du non armement des manifestants…

    Il est vrai que jusqu’à présent, les cocktails Molotov n’ont que peu été employés…

    De même, pas d’écho sur les frondes, boulons, et roulements à billes de camions…

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