Si vous comptez participer à ce « débat », lisez attentivement l’édito de Charles Sannat, pour ne pas risquer d’être inquiétés sur les propos que vous pourriez tenir. N’oubliez pas que vous avez affaire à des spécialistes des discours es langues de bois, passé maître dans l’art de parler pour ne rien dire, pour vous rouler dans la farine. Ne vous mettez pas en difficulté, RIEN dans la lettre n’indique que vous aurez la parole LIBRE et SANS CONSÉQUENCE. Partagez ! Volti
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Charles Sannat pour Insolentiae
Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Mes chers et fidèles lecteurs,
Alors que l’heure du grand débat approche, beaucoup se demandent s’il faut y participer ou pas. Je n’en connais pas encore les modalités précises. Je viens de lire la lettre du président.
Les questions qu’il pose sont bonnes sans être exhaustives mais il ne pouvait pas en être autrement. La méthode est digne d’intérêt. Nous pouvons critiquer ce grand débat et je vais le faire dans quelques instants, mais l’idée de donner la parole à tous est une bonne idée, et personne ne peut être contre.
Evidemment donner la parole ne veut pas dire que nous serons entendus. Ces dernières semaines ne brillent pas par le niveau d’écoute du gouvernement mais par sa politique de répression.
Il y a donc effectivement, de vous à moi, très peu de chance que cela serve franchement à quelque chose, et le Président, qui avait dû remiser sa réforme constitutionnelle dans les cartons, tentera vraisemblablement de la ressortir à ce moment-là.
Il y aura, au bout du compte, une petite dose de proportionnelle comme ce qui était déjà prévu, mais une dose de 10 ou 15 % qui laissera les équilibres inchangés et ne remettra pas en cause le système.
Il y aura une réforme pour intégrer le « RIC », le référendum, avec toute une liste de sujets interdits et de « garde-fous » pour protéger le système des « folies » du peuple. La dernière idée à la mode étant de parler de démocratie, tout en expliquant doctement qu’il ne faut surtout pas laisser totalement la parole au peuple… ce qui est évidemment une drôle de conception de la démocratie.
Nous sommes là au cœur du sujet.
Faut-il donc, alors que l’on sait déjà à quelle sauce le « système » politique voudra manger le peuple, participer au grand débat ?
Oui, uniquement si vous maîtrisez le langage politiquement correct, sinon vous prenez le risque de finir devant le juge !
De vous à moi, je considère que tout grand débat est une belle et bonne chose. Je considère que toute possibilité de prise de parole est une belle occasion de l’ouvrir. Un grand débat c’est génial en théorie. En pratique, c’est une autre histoire !
Pourtant, j’incite chacune et chacun à la plus grande prudence dans le climat actuel.
L’une des raisons d’être de mon engagement c’est justement de débattre et d’alimenter les débats !
L’une des raisons pour lesquelles nous avons ouvert les commentaires c’est justement pour permettre les échanges.
Pourtant, c’est très risqué juridiquement, car chaque commentaire posté peut être évidemment tout simplement illégal.
Je ne porte jamais plainte lorsque je reçois un mail déplacé ou un message d’insultes. Pourquoi ? Parce que je suis assez « voltairien » dans ma conception de la liberté de parole !
On fait dire à Voltaire la citation (apocryphe) suivante : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »
La parole n’a pas été libérée, elle est emprisonnée comme jamais !
Aujourd’hui, quoi que vous disiez, quoi que vous pensiez, on vous fait taire en judiciarisant tous les propos tenus, toutes les actions entreprises.
Partout en France, ce n’est que procès, sanctions judiciaires, répression juridique, c’est aussi la « crucifixion » en place cathodique.
Nous sommes passés des « débats » de mon enfance à l’inquisition verbale.
J’entendais, samedi, un « gilet jaune » sur un plateau télé expliquer à une députée de la REM que « non, les soins ne sont pas gratuits en France, que les citoyens les paient via leurs cotisations sociales », ce qui, de vous à moi, est une réalité factuelle.
En France, rien n’est gratuit, car tout est payé via les cotisations sociales, les impôts, les taxes et aussi quand il nous manque de l’argent (tous les ans) par la dette !!
Que cela vous plaise ou non, c’est, hélas, la réalité. Nous devrions même pouvoir en débattre !
La réponse « dépitante » de la députée a été de dire au gilet jaune « Monsieur, vous insultez le service public français ». Fin de débat et ferme ta gueule.
Pourtant, dans ce qu’a dit ce gilet jaune, il y avait matière à débat justement, et de surcroît, il n’a pas dérapé ! Il n’a pas dérivé !
Tourner 7 fois notre langue dans notre bouche, mais mieux vaut rester chez nous et la boucler !!
Bien sûr que nos gilets jaunes ont plein de choses à dire ! Des choses passionnantes. Mais vous n’avez pas le droit d’en parler les gars !
Ce qu’il va se passer ? Simple. Un ou deux bobos bien formés en politiquement correct et animation de débat sauront vous faire sortir de vos gonds. Vous finirez par dire une connerie, et les forces de l’ordre, qui seront présentes jamais très loin pour assurer la « sérénité » des « échanges » « constructifs » et forcément « ouverts » dans le cadre d’une « démocratie » « participative » « renouvelée » et « modernisée », vous embastilleront pour (rayer la mention inutile) :
– menaces à personne dépositaire de l’autorité publique, si vous dites par exemple « un coup de fourche dans le derche vous ferez du bien » +
– insultes et injures publiques, si vous dites par exemple au bobo parisien qui sera descendu, condescendant pour l’occasion, « pauvre trou du cul aux chaussures pointues t’es qu’un pauvre connard qui ne sait pas de quoi il parle et t’a encore rien vécu » l
– racisme ou une phobie quelconque, si vous dites par exemple « y’en a marre de ces centres de migrants, on ne se sent plus comme avant » ;
– organisation illégale d’une manifestation non déclarée, si vous dites par exemple sur un réseau social quelconque « tous devant la salle des fêtes de Troutrou la Friboisette pour accueillir nos mamamouchis en itinérance auprès du peuple » ;
– utilisation abusive de l’avertisseur sonore de votre véhicule, si vous klaxonnez au passage du convoi des dites « autorités » mamamouchesques en goguette ;
– rébellion, si vous dites par exemple à un gendarme qui veut vous faire sortir de la salle « me touche pas », accompagné d’un geste de recul à son égard l
– et puis vous avez aussi les outrages à personne dépositaire de l’autorité publique, les incitations à la haine, aux discriminations, ou aux violences, etc.Je pourrais continuer à vous faire toute la liste à la Prévert de ce que vous risquez si vous l’ouvrez à mauvais escient.
On ne peut pas demander la liste des donateurs à une cagnotte et qui ne pensent pas comme vous et après vouloir qu’ils viennent débattre !
Vous avez aujourd’hui une secrétaire d’État qui demande la liste de ceux qui ont versé dans une cagnotte pour « incitation à la haine ou la violence », ce qui est évidemment très douteux.
Tellement douteux qu’elle a fini par se raccrocher aux branches en expliquant que c’était pour savoir si des « puissances étrangères » ne finançaient pas les violences et les casseurs… Bien sûr ! Et la marmotte met le chocolat dans le papier d’alu !
Vous voyez bien que chaque acte, chaque action est potentiellement rapidement porteuse de conséquences judiciaires ou juridiques graves.
Il n’y a pas de liberté de parole possible dans un tel climat de répression légal.
N’ayez aucune naïveté à ce sujet.
Le propre d’un débat c’est d’échanger avec des gens qui pensent l’opposé de ce que vous croyez. Si vous criminalisez les donateurs à une cagnotte, vous criminalisez ceux avec qui vous voudriez débattre, c’est-à-dire ceux qui vous sont opposés. Au passage, si vous considérez qu’ils ont tort, vous vous privez aussi de la chance de les convaincre par les mots et par la raison et vous perdez la possibilité de les ramener vers votre panache blanc.
En disant cela, je ne justifie ni ne condamne le bien-fondé ou pas d’une cagnotte ou d’une autre.
Je dis juste que cela revient à faire inviter les poules par un renard ! Cela se termine mal en général… pour les poules !
La conclusion est très simple.
Un vrai grand débat n’est valable, que si ce dernier s’accompagne, par avance, d’une autorisation express de la libération de la parole, d’autant plus que l’on demande à des « non-professionnels » de la parole de l’exercer.
Un grand débat n’est possible que si « rien de ce que vous direz ne sera retenu contre vous ».
Si « tout ce que vous dites peut-être retenu contre vous », alors, mes amis, mieux vaut considérer sérieusement l’hypothèse de se la fermer et de rester chez nous. De toutes les façons, j’ai foot les samedis avec les enfants, il y a la partie de crapette, sans oublier qu’il faut bien ranger la cave !
Pour résumer, vous pouvez l’ouvrir si vous êtes bien sûr de ce que vous allez dire d’un point de vue légal… Et ce n’est pas facile, croyez-moi !! Surtout si vous êtes passablement énervé, et il y a des sujets politiques qui font vite grimper certains dans les tours !
Compte tenu du climat délétère, les conditions de liberté et de sécurité d’expression ne sont pas forcément requises pour aller s’exposer publiquement.
De l’autre côté, si les gilets jaunes, et le peuple en colère, veulent pouvoir débattre, nous devons évidemment assurer la sécurité physique de ceux qui viennent à notre rencontre, car on ne peut pas exiger d’être légitimement entendu quand on veut dire des choses, et casser la figure de celui qui vient prendre connaissance de pensées qui peuvent lui être pour le moins… assez étrangères !
Je suis favorable à ce que nos pensées soient exprimées de manière frappante à nos mamamouchis, et c’est ce que je tente de faire à peu près tous les jours, mais je parle bien évidemment de « frappantes » verbalement !!!
Il ne faut donc pas refuser par principe le grand débat.
Il est au contraire une grande chance pour tous si… chacun accepte l’autre dans ses différences, et parfois dans ses outrances verbales.
La violence arrive quand les mots ne sont plus suffisants. Il faut donc autoriser, dans cette parenthèse démocratique, tous les mots pour qu’ils puissent décrire tous les maux.
Il ne faut donc pas prendre le risque d’y aller tant que nous n’avons pas la garantie que rien de ce que nous dirons ne pourra nous être reproché.
Que le débat serve et soit utile est une chose, et l’on peut raisonnablement décider de lui donner sa chance ! Mais si on vous demande de « parler » sans garantir votre « sécurité verbale », alors c’est une mascarade démocratique qui doit être désignée pour ce qu’elle est. Une mascarade…
Et comme disait le Général de Gaulle, « quand on est couillonné, on dit : je suis couillonné. Eh bien, voilà, je fous le camp ! »
Ici, pas la peine de foutre le camp ! Il suffit de ne pas y aller.
On ne peut penser pour panser que lorsque l’on est autorisé à poser les mots sur les maux.
Le président apporte un début de réponse à cette question. Voici ce qu’il dit très exactement et c’est très important. Lisez ce passage avec la plus grande des attention:
« Pour garantir votre liberté de parole, je veux que cette consultation soit organisée en toute indépendance, et soit encadré par toutes les garantie et de transparence ». Relisez et relisez encore. Il n’est en aucun cas stipulé que nous ne risquons rien en parlant.
C’était l’évident prérequis que nous étions en droit d’attendre. L’absence de sécurité verbale est la seule véritable raison de ne pas jouer au débat!
Nous n’y sommes pas du tout.
C’est fort triste.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Voir aussi :
Salut. Mais même quand le débat s’instaure dans une structure libre comme il y a 5 ou 6 ans avec le mouvement 15M en Espagne, la liberté et la libération de la parole n’existe pas. Une fois, une seule fois, j’ai essayé de dire dans une de ces réunions dans ma ville du sud est de l’Espagne, qu’avant de changer le monde il serait bien de ses se changer soi-même, de se purifier peut-être de la société de consommation, de cette société du spectacle de l’Avoir pour retourner dans l’Être…car le futur proche est effectivement dans la décroissance volontaire (travail personnel) et non dans la décroissance forcée (imposée pour les élites pour les plus pauvres en toutes activités et en toutes choses afin de les mener à la misère), et bien, bien que mes supposés interlocuteurs étaient sencés être un peu plus éclairés que les autres, je n’ai pas tenu plus de 3 minutes. On me retira la parole et plus jamais on ne me la redonna. Et vu le niveau, je n’ai pas eu non plus envie de lutter pour la reprendre dans un contexte de non définition de liberté de parole et de qualité des mots…. D’autre part, j’ai toujours considéré que la conversion du mouvement 15 M en parti politique Podemos était une errreur: je crois que se mettre en politique est tomber dans le piège. On ne peut pas réformer la société et ses règles du jeu en utilisant les mots de l’oppresseur Bobo et ses institutions. Si on veut réellement survivre aux chocs d’une transition de la fausse « société de bien-être », celle de la consommation à tout va sur le dos de notre planète, il nous faut repenser notre modèle de vie et décroître en connerie. Le peuple que nous sommes doit réféchir, s’arrêter un instant avant d’acheter un objet ou un loisir afin de cerner la « maltraitance » faite aux humains, aux bêtes et aux plantes lors de sa fabrication. Les riches sont ceux qui devraient « perdre » le plus pour que les pauvres ne tombent pas dans la misère. Mais le niveau de conscience est faible…la partie qui se joue en France est définitive: c’est celle de la mondialisation/globalisation. Si on perds on est foutu. Je suis à faveur de la prolongation du mouvement pacifique et à son extension à d’autres pays car la dimension est globale. Ceci dit c’est pas en voyant les infos des télés espagnoles qui décrivent les gilets jaunes français en voyous que ça va se faire d’un jour à l’autre, même si le gouvernement espagnol confirme l’augmentation de la taxe sur le diesel et même si les yayoflautas luttent depuis plusieurs années pour blinder les retraites. Bonne journée à tous…
alteatequieroverde, merci d’insister sur la nécessité (ou plutôt du plaisir 😉 de se réformer soi-même (librement) mais conservons l’espoir que cela se fasse très vite , quand nous essayions de lancer des alertes il y a 4ans nous avions très peu de retours, et j’ai été abasourdi de voir le niveau de conscience et d’éveil partout
« On ne devrait jamais tourner le dos à un danger pour tenter de le fuir. Si vous le faites, vous le multiplierez par deux. Mais si vous l’affrontez rapidement et sans vous dérober, vous le réduirez de moitié. » disait le poète (a propos Khalil Gibran devrait être étudié à l’école)
Merci de nous prévenir (rappeler) que la participation a ce débat risque de retomber sur la tête des participant car ils sont vraiment retors ,
d’ailleurs l’ENA c’est un apprentissage pour niquer les autres , un ami me disait qu’un des exercice est de parler de yaourt (par ex)PENDANT 1/4 d’heures sans nommer :ni les ingrédients, ni la provenance ,ni la destination,ni le prix ….c’est long 1/4 heure
Un yaourt ? C’est quoi ça ?
Ça se vends où ?
C’est cher ?
Quel est son usage ?
Ça rends service à qui quand on achète cet objet ?
Existe-t-il en plusieurs tailles ou plusieurs couleurs ?
Faut-il le mettre à l’abri du regard des enfants ?
Est-ce interdit au moins de 18 ans ?
Dans quel rayon peut-on le trouver dans une grande surface ou sur internet ?
Peut-on devenir « adict » ?
…
Puis-je continuer un quart de page ? (humour
Avez-vous un lien à me suggérer ?
la seule loi de réforme qu’ils ont enterré c’est celle sur la moralisation de la vie politique.
En clair, ils ont toujours droit au casier jeudiaire avec des accordéons.
C’est d’ailleurs un critère de sélection.
Vierge = rejeté.
Bonjour,
Pour ma part, je pense qu’à travers ce simulacre de grand débat, le gouvernement cherche juste à retrouver une légitimité (déjà perdue depuis longtemps). C’est comme les diverses consultations (justice, éducation nationale, etc.). Je ne vais donc pas participer.
Au final, ce sont eux qui écriront les conclusions de ce débat et qui prendront bien les mesures qu’ils voudront.
Ils vont, par exemple, fixer en préalable que TOUTE MESURE DOIT ETRE BUDJETISEE. Ce qui est absolument faux. Les états procèdent à des créations monétaires de plusieurs milliards d’euros chaque année. Le problème est de savoir à qui profite cette masse d’argent créé ? Comment est-il injecté dans l’économie ? etc. Donc le problème du financement de mesures sociales n’en est pas un. Mais ça, chut, ils vont bien se garder de le dire. Donc on va débattre sur des bases fausses ?
Et puis, l’autre objectif de ce débat est de continuer à nous diviser. C’est toi qui va payer… ; non, c’est toi… etc.
Les dés sont jetés d’avance.
Une idée : organisons ce grand débat (ou plutôt continuons-le puisque les GJ l’ont amorcé) mais ENTRE NOUS et SANS EUX ! Excluons-les de TOUT ! Et ils finiront par disparaître !
On a déjà commencé avec la monnaie libre et les médias libres.
Et si on continuait en créant notre propre justice, nos propres forces de protection etc.
Ils continuent à communiquer comme quand la télé faisait son travail d’abrutissement et que leur arnaque passait. Sont ils suffisamment cons pour ne pas avoir vu l’arrivée d’internet ?
Si Macron se risque à proposer un grand débat, c’est tout simplement parce qu’il sait que :
1 : le pourcentage de ceux qui ont pris conscience de l’arnaque du système reste à ce jour très faible. Car même si beaucoup de français sont dans la rue, ils sont loin d’être 50 millions. or, dans un référendum, c’est la majorité qui compte.
2 : la majorité du peuple est inculte et encore incapable de faire du lien et d’envisager autre chose que le travail pour devoir « gagner » sa vie.
3 : la majorité du peuple se satisfait du pain et des jeux, à savoir aujourd’hui, accéder à de la bouffe pas cher, à de l’alcool et a du divertissement (la TV fait encore largement le job)
Il y a donc fort à parier, que l’issue de ce referendum (ou débat consultatif) se soldera par une amélioration de la qualité de vie de l’esclave moderne, et point barre ! Car la révolution n’a pas atteint assez profondément la sphère de l’esprit et de la pensée…
Les Français découvrent, ils apprennent chaque jour sur les rond-points, bref l’idée fait son chemin.
Bsr les enrages
Au sujet de ce debat je viens de visionner une video d Asselineau qui donne une tres fine analyse de sa raison d ette et dont la conclusion m a fait tordre de rire. Ici:
https://youtu.be/I7VGiFiVuTM