Le pouvoir d’achat est en crise durable selon Xerfi …

Rappel, la vidéo date du mois d’août 2018, elle est toujours d’actualité. C’est parti pour durer. Partagez ! Volti

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Charles Sannat pour Insolentiae

Yoann VIDOR - Les techniques de captation du pouvoirC’est une vidéo datant du 30 août 2018, donc quelques mois avant la révolte des gilets jaunes, qui est très pertinente à revisionner aujourd’hui à la lumière des événements actuels.

Pour Alexandre Mirlicourtois de Xerfi, le gouvernement avait prévu d’augmenter le pouvoir d’achat par une baisse des charges après avoir augmenté la fiscalité pour se reconstituer des marges de manœuvre.

Premier temps, alourdissement. Second temps, allègement. Voilà pour la théorie.

En pratique, il explique très bien que la séquence de baisse est percutée de plein fouet par l’augmentation de l’inflation et aussi… de l’augmentation de l’essence amplifiée par la baisse de l’euro face au dollar. L’effet « change » donc.

Enfin Mirlicourtois termine son intervention par le prélèvement à la source, qui va avoir des effets psychologiques désastreux dans le contexte actuel avec une baisse considérable du salaire… net disponible !!

Cette vidéo date du mois d’août… Moi, je serais le gouvernement, le prélèvement à la source je l’annulerais et le mettrais aux oubliettes… Si ça merde, ce sera une catastrophe, or… les emmerdes volent en escadrille, et quand ça veut pas… ça veut pas !

Charles SANNAT

https://youtu.be/ZnjgIPwitu4

 

4 Commentaires

  1. À propos de la Nature, de son éternelle harmonie, et des conséquences liées au non respect de ses règles, notamment dans la répatition des fonctions sociales : le règne du désordre et de l’injustice.
    […]
    Puisque l’homme possède une exubérance de force que son instinct le pousse à dépenser, et qu’il exerce dans la lutte quand on ne lui donne pas un autre emploi ;
    Puisque la femme possède une inflexible logique que son instinct la pousse à manifester et qu’elle exerce dans la contradiction, ne pouvant l’exercer dans l’enseignement ;
    Il est bien évident que la Nature a voulu que le travail musculaire soit fait par l’homme, que les fonctions morales soient dévolues à la femme.
    C’est en vertu de son instinct d’imitation que l’homme a voulu exercer les fonctions féminines et c’est cette usurpation qui a causé le désordre social.
    On ne peut revenir à l’ordre qu’en réintégrant chaque sexe dans les fonctions que la Nature lui assigne.
    A chacun son sexe, à chacun ses fonctions.
    Les fonctions usurpées sont devenues des parodies de ce qu’elles étaient dans les sociétés primitives. Les hommes qui prétendent les remplir, tout en rejetant la responsabilité de leurs actes, sont aussi illogiques que s’ils prétendaient mettre au monde un enfant et l’allaiter.
    « Heureuse la société où chacun serait à sa chose, et ne serait qu’à sa chose. Celui qui disperse ses regards sur tout, ne voit rien ou voit mal ; il interrompt souvent et contredit celui qui parle et qui a bien vu. » Diderot (Mélanges).
    Figurez-vous une table servie, autour de laquelle se trouvent tous les représentants de l’humanité, et un individu, plus fort que les autres, se jetant sur les plats qui sont devant lui, les prenant pour lui seul et empêchant ses voisins d’y toucher pendant qu’il mange gloutonnement la part des êtres plus faibles qui l’entourent.
    Que penseriez-vous de ce Gargantua ? Que c’est un être odieux et méprisable, n’est-ce pas ?
    Or, l’homme qui, dans la société, pratique la doctrine du tout pour moi, se met dans le même cas ; l’opinion qu’ont de lui les femmes, les enfants et les hommes plus faibles, est qu’il est un être odieux et méprisable.
    On le craint et on le déteste.
    Est-ce là ce que l’homme veut atteindre dans la vie ?
    N’y a-t-il pas, pour lui, une bien plus grande satisfaction à vivre avec les autres, sur le pied d’une affectueuse entente, qui régnerait, si chacun, au banquet de la vie, avait sa part ?
    Voici le dilemme : Tout pour moi, y compris la haine, le mépris et le ridicule ; ou bien : à chacun sa part, y compris, pour l’homme, une part de bonheur et d’estime.
    C’est à choisir.
    Mais il semble à quelques hommes que, quand ils n’auront plus tout ils n’auront plus rien, tel un gourmand qui a accaparé le plat qui était au milieu de la table, et ne veut pas le lâcher.
    Or, c’est là qu’est son erreur. Les autres (l’autre sexe) sont animés du sentiment de justice qui lui manque, et c’est en vertu de cette justice que, lorsque le plat sera remis au milieu de la table on fera des parts équitables donnant à chacun ce que ses besoins réclament. Et, lui-même, ne fera qu’y gagner : on l’empêchera de mourir d’indigestion pendant que les autres mouraient de faim.
    Donc, à ceux qui vont nous dire : « Qu’allez- vous faire de l’homme après cette révision générale que vous prétendez faire ? Que lui restera-t-il quand vous lui aurez repris tant de fonctions sociales ? » Nous répondrons :
    D’abord que nous ne prétendons pas modifier la Société actuelle, mais donner les bases d’une société nouvelle, laquelle ne sera, au début, qu’une « expérience sociale » tentée dans un petit coin, sans gêner personne, sans toucher à l’ancien monde puisqu’il satisfait encore un grand nombre de gens.
    Ensuite, que dans ce monde nouveau nous rendrons l’homme à ses facultés naturelles, de manière que ce qu’il fera il le fera bien, et il en aura la gloire en même temps que la responsabilité.
    Ce que l’homme fait bien c’est :
    – Dans le domaine intellectuel : les arts, la poésie, certains genres de littérature, l’observation des faits ;
    – Dans le domaine industriel : l’application de la science à l’industrie, l’exploitation de la terre, l’exploration de la mer, et toutes espèces de fabrication.
    Ce qu’il fait mal c’est ce qui relève de la pensée abstraite :
    – Trouver les lois de la Nature et les expliquer, c’est-à-dire faire la science abstraite.
    – Trouver les lois de la morale et les appliquer, c’est-à-dire diriger les consciences et faire l’éducation de la jeunesse.
    – Formuler les lois de la Justice et récompenser ou punir avec équité.
    Tout cela est à la femme. A elle la science qui demande du génie ; c’est-à-dire de l’intuition, à l’homme l’art qui demande du talent.
    Quand l’homme veut s’occuper de la science il en fait un art. Il a fait tous les arts industriels, l’art médical, l’art chirurgical, etc. Sur le terrain des choses abstraites il n’a fait qu’une œuvre de tâtonnement, d’imagination, de sentiment.
    Et c’est ici le lieu de rappeler ces paroles de Berkstein :
    « L’homme donnera l’idée confuse, brutale, énergique ; la femme la rendra sage, claire, possible.
    « La femme a une finesse, une sagacité que l’homme est loin de posséder à un degré pareil, sous peine de s’exposer à perdre ses qualités viriles. »
    Il appartient donc à la Nouvelle science, de rétablir les choses telles que la Nature les a faites, de montrer à chacun ce qu’il est afin de refaire de vraies femmes et de vrais hommes, c’est-à-dire de les rendre tels que la Nature a voulu qu’ils soient.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/le-bien-et-le-mal.html
    Cordialement.

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