« Le vrai courage du patron de PSA qui ose dénoncer la supercherie du véhicule électrique. Les gilets jaunes vont être contents ! » L’édito de Charles SANNAT…

Bon billet mais, il y a longtemps que nous sommes au courant (pas électrique) alors que les mamamouchis sont carrément à la masse. Nous savons que la voiture électrique n’est pas pour tout le monde, et ce ne sont pas les 4000€ d’incitation du gouvernement qui sera probant, à moins que ce soit une incitation à l’achat à crédit genre leasing, que la construction est tout sauf écolo, qu’il faut des terres rares et que le recyclage n’est pas évident. Ça justifiera la construction de nouveaux EPR, gouffres financiers dont on ignore s’ils pourront fonctionner en toute sécurité, vu les soucis de cuves, de tuyaux et autres avaries détectées par l’ASN et l’installation généralisée des prises adéquates dans les points de rechargement, sinon combien ça coûtera “à la maison” ?.  Rien ne va plus, les jeux sont fait ? Partagez ! Volti

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Charles Sannat pour Insolentiae

Les « mamamouchis », généralement, pour ne pas dire presque tout le temps, ne brillent pas par l’originalité de leurs pensées toujours convenues et nécessairement dans le spectre « moyen » de la « moyenne » souhaitée et admise par le système dont ils ne sont que des serviteurs extrêmement bien payés.

Être un « mamamouchi », c’est être un servile collaborateur. Un « salarié » presque comme les autres. C’est le prix de la paye et de la compromission qui change.

On est « meilleur », ce qui veut dire que l’on a nettement moins de problèmes moraux quand le chèque comporte plusieurs zéros.

Dans ce monde affligeant qu’est celui de la politique ou des « grands patrons », qui n’ont rien de grand et ne raisonnent plus qu’en management de la peur et par la peur pour l’asservissement total de tous les salariés qui leur sont confiés, une exception assez remarquable est à noter.

C’est le patron de PSA, Carlos Tavares, qui a eu le courage immense et l’honnêteté intellectuelle de tenir des propos très critiques sur la pertinence de la voiture électrique.

La transition énergétique est une vaste fumisterie. Nos aimables politiciens se lancent dans une voie qui nous mène à un mur ou à un précipice. Il n’est en aucun possible, ni souhaitable en termes environnementaux, d’équiper tous les possesseurs de véhicules thermiques classiques par des véhicules électriques. Cela ne peut pas fonctionner. Laissons la parole à Carlos Tavares, le patron de PSA.

Carlos Tavares, président de PSA, propos critiques sur la voiture électrique…

« Le monde est fou.

Le fait que les autorités nous ordonnent d’aller dans une direction technologique, celle du véhicule électrique, est un gros tournant.

Je ne voudrais pas que dans 30 ans on découvre quelque chose qui n’est pas aussi beau que ça en a l’air, sur le recyclage des batteries, l’utilisation des matières rares de la planète, sur les émissions électromagnétiques de la batterie en situation de recharge ? »

« Comment est-ce que nous allons produire plus d’énergie électrique propre ?

Comment faire pour que l’empreinte carbone de fabrication d’une batterie du véhicule électrique ne soit pas un désastre écologique ?

Comment faire en sorte que le recyclage d’une batterie ne soit pas un désastre écologique ?

Je m’inquiète en tant que citoyen, parce qu’en tant que constructeur automobile, je ne suis pas audible. »

« […] On est en train d’évoluer d’un monde où la technologie était neutre vers un monde où on nous instruit d’aller dans la direction du véhicule électrique. […]

Simplement, si on nous donne l’instruction de faire des véhicules électriques, il faut aussi que les administrations et les autorités […] assument la responsabilité scientifique du fait qu’ils nous ont instruits de faire des véhicules électriques. »

Depuis cette intervention, Carlos Tavares a réitéré à plusieurs reprises son scepticisme, notamment le 1er septembre dernier, comme le rapportait alors Ouest-France : « L’alerte que j’ai voulu donner il y a quelques mois est qu’il n’y a pas […] d’études d’impact, ni d’études à 360 degrés de ce que signifie une mobilité 100 % électrique. Les gouvernements et les responsables politiques de l’Union européenne sont en train de prendre la responsabilité scientifique du choix de la technologie. »

Les propos hallucinants sur les autres dirigeants qui sont plus légalistes !

Voici comment le journaliste vient relativiser et amoindrir la portée des propos de Carlos Tavares.

« Avis sincère ou effet d’annonce ? Difficile de trancher, selon Florence Lagarde : «C’est un peu inattendu, car il est le seul dirigeant de constructeur automobile à tenir ce discours anti-électrique et anti-réglementation, les autres sont plus légalistes et moins dans l’avis personnel. […] C’est peut-être réellement ce qu’il pense, car il en est persuadé, mais ça peut aussi être une posture alarmiste pour frapper les esprits.» »

Vous rendez-vous compte du niveau d’incapacité collective de penser dans laquelle nous sommes tombés ?

Si un individu, et il s’agit tout de même du patron de l’un de nos plus gros groupes, émet des « réserves » somme toute très « polies », on indique implicitement qu’il n’est pas « légaliste ».

Je ne sais pas vous, mais moi je trouve que Carlos Tavares est un révisionniste climatique. Certainement. Il doit bien être aussi un « phobe ». Oui, c’est ça , c’est un « électricophobe ».

Je pense même que pour dire des choses pareilles, il doit être un peu fasciste et raciste… Avec un prénom comme Carlos, je suis persuadé que c’est un raciste anti-électrique.

N’oublions jamais que quand tout le monde pense pareil, plus personne ne pense.

Encenser la diversité c’est très bien, mais cela implique aussi… une diversité de pensée, et les sociétés ne se développent et ne s’épanouissent que lorsque les opinions peuvent s’exprimer.

Bravo donc au courageux Tavares pour sa liberté de ton précieuse dans ce secteur, où il n’est plus autorisé de penser. Le réchauffement climatique ne se discute pas. La politique écologiste ne se discute pas. La politique nucléaire de la France ne se discute pas. La transition énergétique ne se discute pas… La fiscalité ne se discute pas.

Quoique pour ce dernier point, les prochaines semaines pourraient bien faire évoluer les choses.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

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Volti

28 Commentaires

  1. Le seul véhicule écologique est la voiture a traction animale

    • Et encore, dans une conception de véhicule sans extractivisme (genre l’acier pour faire les clous du véhicule) et il faut que la nourriture de l’animal soit bio et locale.

  2. ” Encenser la diversité c’est très bien, mais cela implique aussi… une diversité de pensée, et les sociétés ne se développent et ne s’épanouissent que lorsque les opinions peuvent s’exprimer. ”

    ” Le réchauffement climatique ne se discute pas ”

    La logique de Sannat a encore frappée, quelle truffe ce type. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

    • On en est plus à accuser qui ou quoi. On en est réduit à un constat, il y a vraiment dérèglement climatique, avec tout ce que ça implique, morts d’animaux, disparition en masse de la biodiversité etc. Le souci majeur ce n’est pas les pro ou les anti, c’est ON FAIT QUOI ? La solution est planétaire, ce n’est pas des petites mesures disparates (taxes carburant enfumatoires) qui vont solutionner le problème. La Terre est ronde et la pollution en fera vite le tour. 😉

      • le trajet domicile/travail est le plus gros poste en consommation de carburant (de l’ordre de 75%) , Alors quoi faire, c’est vite vu!!!
        Travailler à moins de 10 bornes de chez soi, et refuser la “mobilité” totalement incompatible avec la transition énergétique..

    • «Le réchauffement climatique ne se discute pas. La politique écologiste ne se discute pas. La politique nucléaire de la France ne se discute pas. La transition énergétique ne se discute pas… La fiscalité ne se discute pas.»

      Ça s’appelle de l’ironie.

  3. Nicolas Hulot, le ministre de l’Ecologie, aux six voitures.

    Dans sa déclaration de patrimoine, publiée vendredi par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, Nicolas Hulot déclare neuf véhicules à moteur, dont six voitures. 

    Nicolas Hulot compte parmi les millionnaires du gouvernement. Selon sa déclaration de patrimoine, publiée vendredi par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, l’ex-animateur de TF1 a déclaré une maison en Corse estimée à plus d’un million d’euros, ainsi que plusieurs autres biens immobiliers en Côte d’Armor et en Savoie dont il est co-propriétaire, d’une valeur totale de 1,9 million d’euros.

    Il y a aussi sa société Eole, estimée à 3,1 millions d’euros, ainsi que des contrats d’assurance vie, instruments financiers, comptes courants et produits d’épargne pour un total d’environ 1,17 million d’euros.

    Une ligne interpelle plus particulièrement. Celle des «véhicules à moteur» qui en mentionne pas moins de neuf, dont six voitures.

    Il y a plusieurs modèles dont quelques uns dépassent les 15 ans. Ainsi, le ministre de la Transition écologique et solidaire possède un utilitaire Peugeot boxer acheté en 1998 1000 euros. La même année, il a acquis un véhicule de marque Land Rover pour 1000 euros également. En 2000, il fait l’acquisition d’une Citroën (1000 euros).

    Plus récemment, depuis 2014, Nicolas Hulot possède un véhicule BMW, payé 33 000 euros.

    Cette année, il a acheté une 2 CV pour 5 000 euros et un véhicule Volkswagen d’une valeur de 50 000 euros.

    Les autres véhicules déclarés par le ministre sont un bateau Vaillant acheté 24 600 euros il y a cinq ans, ainsi qu’une moto et un scooter électrique, tous deux de marque BMW, respectivement acquis en 2000 pour 1000 euros, et en 2017 pour 6 000 euros.

    https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Nicolas-Hulot-le-ministre-de-l-Ecologie-aux-six-voitures-1419842

    • Il n’utilise tout de même pas les 9 véhicules en même temps! Sa consommation de carburants est la même que s’il n’en avait qu’un. Quant à ses véhicules les plus vieux, reste à savoir comment il les utilise.

      • La production d’un véhicule, ça te parle? Même avant d’avoir été utilisé, une voiture neuve est déjà une catastrophe écologique de par sa fabrication et les 30 tonnes de matières premières entrant en jeu dans celle ci.

  4. bonjour

    “homsapienssapiensdestructordivisionus” est en plein ouvrage…..!!!!!

    ce n’est pas cette espèce qui est capable de tuer ses semblables au N.O.M. du pouvoir et de l’avoir qui remettra les choses en place , ni même le “le bondiou ou le djable”..

    pas encore compris les mougeons!!!!!!!!!

  5. Comment fait-il pour trouver des voitures à 1000€ sans qu’elles soient des ruines ? je demande à voir !

    • Ça se trouve sans problème, mais pas des boxer (de 4 ans maximum puisque les premiers sont sortis en 1994), encore moins un defender de seulement 1 an (le dauphiné indiquait en 2017 que le véhicule avait 20 ans, donc année de production 1997) qui cote encore aujourd’hui plus de 5000 boules.

    • c’est très simple, depuis qu’il y a le contrôle technique, tu connais les travaux à faire (sans contre visite, donc pas grave)! il faut bien te dire qu’on ne peut pas vendre un véhicule sans CT, celui-ci vérifie tous les organes de sécurité, ainsi que les divers fuites, et même la pollution!
      Une voiture qui passe au CT est donc bonne pour la route, et les travaux à faire sans contre visite, sont facile à chiffrer!

      • Le CT est loin de recenser tous les défauts d’un véhicule, un embrayage fatigué par exemple, ou une courroie de distri en fin de vie ne seront pas signalés.
        De plus avec un petit billet supplémentaire une voiture pourrie passera sans problème.

        Si on n’a aucune base en mécanique le mieux est d’emmener une personne qui s’y connait plus que toi.
        Et si le vendeur n’y connait rien il y a moyen de faire baisser le prix pour des défauts bidon.

        • un embrayage fatigué, ça se teste sur place, et la courroie, ben c’est aussi un truc de base, il faut vérifier les factures, il y a un minimum à connaître, je te l’accorde, mais si l’on ne fait pas l’effort d’apprendre, ben il ne faut pas venir se plaindre, mais acheter plein pot chez le concessionnaire un véhicule d’occas avec une garantie (de 6 mois maximum, autant dire un truc qui ne protège de rien), le tout avec un crédit qui va vous couter un max!!!
          Dans ce monde, on ne peut faire confiance qu’a ses connaissances, sinon, tout coûte très cher … la dépendance est le mal du siècle…

        • “Et si le vendeur n’y connait rien il y a moyen de faire baisser le prix pour des défauts bidon.”

          Bravo, belle mentalité!

  6. Le véhicule écologique c’est celui qu’on garde. L’obsolescence programmée induite par les véhicules électriques est donc déjà en soi un non-sens écologique. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

  7. Le gvt a juste à subventionner à hauteur de 80% l’achat d’un véhicule électrique pour acheter la paix sociale.
    A défaut, sans concession, il aura la même destinée que celle de Louis XVI.

    • rien que pour le parc diesel particulier, ça fait 13 millions de vehicules, si on prend la ZOE à 20000 euros, ça ferait 210 milliards d’euros a trouver!! va falloir augmenter les taxes sérieusement !!

  8. J’aime bien quand le rideau se lève.

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