Cet article date de 2002 et pourtant, il est d’actualité. De moins en moins d’argent disponible et la facilité d’obtenir ces « cartes de fidélités », font que beaucoup se font piéger, et finissent par ne plus pouvoir gérer leurs remboursements. D’autant que ces cartes consenties, par des organismes de crédit ont un taux d’intérêt qui frise l’usure avec près de 21%. Autant dire que les mensualités remboursent les intérêts et pas le capital. Le mieux est de refuser ces cartes « avantages », que les grandes surfaces proposent ou, il faut bien connaître comment ces cartes fonctionnent. Partagez ! Volti
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Auteur Catherine Salvant pour Le Figaro vu sur Génération-Clash
Les cartes privatives séduisent: facilités de paiement, avantages et « privilèges » pour l’utilisateur. Mais mieux vaut bien connaître leur fonctionnement… au risque d’affronter un crédit coûteux ou de se retrouver sans recours en cas de perte ou de vol.
Ne vous laissez pas éblouir par la poudre aux yeux des arguments publicitaires
A l’approche des fêtes de fin d’année, les magasins redoublent d’efforts pour promouvoir leurs cartes. Ostensiblement placé à l’entrée des hypermarchés ou des grandes surfaces spécialisées, plus discret et plus cosy dans les grands magasins, l’espace « carte », est désormais incontournable dans la plupart des grandes enseignes. Baptisées « cartes de fidélité », « cartes de membre » ou « cartes d’adhérent », elles se présentent un peu comme des cartes bancaires, mais aux couleurs des enseignes qui les proposent. D’où leur nom de cartes « privatives ». Vantées par une publicité insistante à la fois sonore et visuelle à l’intérieur des magasins, elles s’affichent partout comme un moyen pratique pour payer ses achats et, surtout, comme un moyen simple pour bénéficier de nombreux « privilèges » tout au long de l’année, donnant ainsi l’impression à leurs détenteurs d’être particulièrement choyés. Dans les grands magasins, elles sont en général proposées par les vendeurs (commissionnés pour cela) qui avancent un argument imparable: le premier achat payé avec elles bénéficie d’une réduction immédiate (- 10 ou – 15 %). Dernier atout: elles sont gratuites ou d’un coût modique (de 5 à 10 € par an) selon les formules. Décidément, pourquoi hésiter?
Un fonctionnement simple en apparence.Tout semble facile pour obtenir ces petits morceaux de plastique. Il suffit de remplir un formulaire, de présenter des papiers d’identité (avec le domicile actuel) et de donner ses coordonnées bancaires (un chèque annulé ou un relevé d’identité bancaire) pour ceux qui acceptent le prélèvement automatique. Votre dossier, constitué dans le magasin, est ensuite immédiatement transmis à l’organisme de crédit qui lui est associé: Finaref (Printemps, Redoute, Fnac), Cofinoga (Galeries Lafayette, Nouvelles Galeries, Monoprix, BHV), Cetelem (Conforama, But), Accord (Auchan, Leroy-Merlin, Attac), S2P (Carrefour), Sofinco (La Samaritaine, Darty, Décathlon, Intermarché, Leclerc). Dès l’acceptation du dossier par l’établissement financier, ce qui ne prend que quelques minutes, vous bénéficiez d’une « réserve d’achats », d’une « autorisation de découvert », d’une « réserve disponible », d’une « ligne de crédit » ou d’un « crédit autorisé », selon les différentes dénominations utilisées par les établissements financiers. En réalité, il s’agit d’un réservoir de crédit mis à votre disposition pour effectuer vos achats, de 300, 500 ou 1 500 € par exemple, variable selon les enseignes. Si vous souhaitez disposer d’un réservoir de crédit supérieur à celui qui est automatiquement accordé, on vous demandera probablement un justificatif de revenus. Ensuite, vous pourrez librement l’utiliser pour payer vos amplettes, dans la limite de la réserve d’achats, naturellement. En fin de mois, vous recevrez de l’établissement financier qui gère votre compte un relevé récapitulant vos achats. Là, vous aurez quelques jours pour choisir entre tout payer comptant ou ne payer qu’une partie de la facture, autrement dit recourir au crédit. Une seule exception, la carte Aurore (Cetelem), qui est une carte de crédit pure: vous paierez des agios dès le jour du premier achat effectué avec elle.
Si vous optez pour la solution du crédit, vous pourrez le rembourser à votre rythme puisque vous pouvez choisir le montant et le délai de vos remboursements (à condition d’assurer un remboursement minimal chaque mois fixé par l’organisme). À la différence du crédit classique à la consommation, dont le montant et le nombre d’échéances de remboursement sont fixés dès le départ, cette formule est donc très souple. Autre différence avec le crédit classique qui, lui, est à taux fixe, son taux d’intérêt est variable en fonction des conditions en vigueur sur le marché monétaire. Enfin, au fur et à mesure de vos remboursements, le réservoir de crédit (dont le niveau baisse dès le premier achat) se reconstitue. D’où le nom de cette formule de crédit un peu particulière: le crédit renouvelable (ou, en anglais, « revolving »). Enfin, au bout d’un an, le contrat de la carte est renouvelé automatiquement, à moins que vous ne vous y opposiez dans les délais (voir encadré p. 76).
En réalité, ces cartes, conçues pour être à la fois des moyens de paiement pratiques pour les consommateurs, des moyens simples de vendre du crédit pour les établissements financiers et des moyens astucieux de fidéliser la clientèle pour les magasins, sont moins anodines qu’il n’y paraît. Leur mécanisme de crédit est, au contraire, très complexe et leur maniement assez subtil. En particulier, un consommateur non averti peut se trouver « piégé » sur trois points précis: celui du fonctionnement du crédit, celui de la sécurité du paiement et celui de la fidélisation des achats.
Le piège du paiement à crédit.Si tous les achats effectués avec les cartes privatives ne débouchent pas automatiquement sur un crédit, il faut être particulièrement vigilant pour l’éviter. En effet, à certains moments clés, les choix effectués par le consommateur peuvent le conduire à des situations qu’il n’a pas souhaitées. Ainsi, dans les magasins Fnac, au moment du paiement, le client peut utiliser sa carte de deux façons. Soit il paie en liquide, par chèque ou par carte bancaire, et il présente en plus la carte Fnac afin de faire créditer son compte des points de fidélité auxquels les achats donnent droit. Soit il paie avec la carte Fnac, en composant son code. Le montant de l’achat vient alors diminuer la réserve de crédit et, en fin de mois, il recevra un relevé de compte à partir duquel il pourra, s’il le souhaite, opter pour un paiement à crédit. De même, dans d’autres magasins (Auchan, Carrefour ou Galeries Lafayette, par exemple), en payant avec la carte, il faut préciser à la caisse si l’on opte pour le « débit immédiat » ou pour le « débit différé ». Cette option ressemble à celle offerte par les cartes bancaires: soit votre compte est débité tout de suite après un achat, soit il n’est débité de tous les achats du mois que le 5 du mois suivant. À ceci près que, pour les cartes bancaires, ce choix s’effectue une fois pour toutes au moment où vous prenez une carte et non au moment de chaque paiement. Avec une carte privative, si vous choisissez le paiement différé chaque fois que vous achetez quelque chose, tous ces achats seront mentionnés sur le relevé de compte envoyé en fin de mois. Pour tous les utilisateurs de ces cartes, la réception en fin de mois du relevé de compte représente un moment clé. Si le client croit se souvenir qu’il a opté pour le débit immédiat alors qu’il a choisi le débit différé, il peut négliger d’ouvrir l’enveloppe contenant son relevé de compte, pensant que son compte sera débité automatiquement. De ce fait, il risque fort de ne pas respecter la date limite pour payer (fixée au 5 ou au 8 du mois qui suit les achats), et de se retrouver avec un crédit sans vraiment l’avoir voulu. Il peut aussi jeter le relevé par mégarde avec la publicité qui l’accompagne en général, croyant qu’il s’agit d’une relance commerciale. Enfin, la présentation peu claire de ce relevé peut prêter à confusion et inciter le consommateur à faire un versement d’un montant inférieur à celui qu’il aurait pu faire.
En particulier, il n’est pas évident de comprendre que « votre nouveau solde » désigne le montant total de vos achats et que « votre règlement » correspond au montant minimal de remboursement indiqué par l’organisme de crédit. Cette mensualité minimale, fixée à 5 % du montant total des achats, avec un plancher de 25 ou de 30 €, n’est qu’une proposition: vous êtes libre de rembourser davantage. « Plus la somme remboursée chaque mois est faible, explique Serge Maistre, secrétaire général de l’Association française des usagers des banques (Afub), plus la part des intérêts est importante et plus la reconstitution de la réserve de crédit est lente. »
Enfin, certaines cartes (Aurore, Cofinoga, Pass) permettent de retirer de l’argent liquide dans les distributeurs automatiques de billets (DAB) installés dans les magasins et, parfois (cartes Accord), dans ceux de La Poste. Au moment de faire son retrait dans les DAB en place chez Carrefour, le détenteur de la carte Pass peut choisir entre le paiement à crédit (donnant tout de suite lieu au paiement d’agios sur le montant du retrait) et le paiement comptant (figurant sur le relevé de compte, comme un autre achat). De même pour la carte Accord, utilisée dans les magasins Auchan, par exemple. En revanche, pour les cartes Cofinoga, Aurore et Accord utilisées à La Poste, aucun choix n’est possible: les retraits donnent immédiatement lieu à un crédit. Là encore, il faut connaître ces distinctions et ne pas se tromper.
Les crédits à la consommation les plus onéreux. Ces oublis, erreurs ou confusions auraient peu d’importance si ce type de crédit était bon marché. Mais c’est le crédit le plus cher qui soit. Les taux pratiqués pour des découverts inférieurs à 1 524 € – la quasi-totalité des crédits consentis sous cette forme – dépassent 21 %, soit des niveaux proches du taux de l’usure (23,13 % pour les prêts inférieurs à 1 524 € au 1er juillet 2002) et sont toujours supérieurs aux taux des crédits classiques des banques (de 5 à 8 %). Les consommateurs connaissent rarement ces taux avec précision, inscrits en petits caractères sur les relevés de compte ou les dépliants publicitaires. Ne sont mentionnés en gros caractères que les taux mensuels, moins effrayants. Rappelons au passage que depuis le 1er juillet 2002, le taux mensuel ne se calcule plus à partir du taux annuel divisé par 12 (voir le n° 957 du Particulier, p. 7). Aux agios s’ajoutent, le cas échéant, les frais d’assurance « décès-invalidité-maladie » (prélevés sous diverses formes selon les cartes). Avec les cartes Finaref (Printemps, Fnac…), cette assurance s’applique sur le montant des achats, même si le client décide de les payer comptant à réception de son relevé mensuel Cette assurance est en principe facultative. Mais le candidat à l’emprunt peut être fortement incité à y souscrire lorsqu’il constitue son dossier. Au total, acheter à crédit de cette façon est assez coûteux. Supposons un achat de 600 € remboursé chaque mois à raison du minimum fixé, soit 30 e. Sur la base d’un taux d’intérêt mensuel de 1,615 % et d’un coût d’assurance de 0,5 % par mois, cet achat reviendra au bout de 27 mois à 810 e, soit 35 % plus cher que son prix comptant.Dénoncés régulièrement par les associations de consommateurs, ces crédits « renouvelables » continuent pourtant de séduire de très nombreux clients. L’Association française des sociétés financières (ASF) estime actuellement à 16 millions le nombre de crédits de ce type, pour un encours total de 20 milliards d’euros. « Il y a plusieurs explications à cela, commente Odile Nicolas Étienne, porte-parole de l’association UFC-Que Choisir? Beaucoup de personnes ne se rendent pas compte qu’elles s’engagent dans un processus de crédit en acceptant ces cartes. Soit parce qu’on ne le leur dit pas clairement, soit parce qu’elles ne saisissent pas la logique du système. Les offres sont toujours alléchantes et le crédit est présenté comme une formalité très banale et accessible à tous. »
Une incitation au surendettement. Le rapport de la Banque de France sur la situation du surendettement en 2001 indique que le crédit permanent y joue un rôle très important: plus de 80 % des ménages en difficulté y ont eu recours. On compte en moyenne 4 crédits de ce type par ménage surendetté, et certains foyers en ont accumulé plus de 15 À l’origine de cette situation, on trouve une information insuffisante sur l’utilisation de la carte et une certaine légèreté des organismes de crédit lors de l’acceptation des dossiers. En effet, les renseignements concernant le niveau réel des revenus d’un couple et l’existence d’autres crédits en cours sont toujours déclaratifs… « Dans les formulaires, la place laissée pour signaler les autres charges de remboursement est souvent réduite à une demi-ligne, ce qui n’incite pas à détailler des informations que l’on n’a pas forcément envie de donner », constate Katia Bellanger, chargée de mission à la Maison de la consommation et de l’environnement, à Rennes. Un fichier unique recensant tous les crédits en cours n’existe pas pour l’instant en France. Mais les organismes de crédit et les associations de consommateurs pourraient être d’accord pour en créer un. « À condition que sa consultation soit obligatoire, faute de quoi la société de crédit pourrait se voir interdire de percevoir des intérêts », insiste Laurent Gomis, juriste au sein de la Confédération du logement et du cadre de vie (CLCV). La fausse sécurité des cartes privatives.Pour éviter les risques évoqués précédemment, on peut décider de renoncer au crédit mais continuer d’utiliser ces cartes comme de simples moyens de paiement et profiter ainsi des avantages qu’elles offrent. Pourtant, même dans ces conditions, elles peuvent donner lieu à quelques déconvenues. En effet, la majorité d’entre elles est encore dépourvue de code. Autrement dit, ce sont ce qu’on appelle des cartes « au porteur ». En cas de perte ou de vol, n’importe qui peut les utiliser. Certes, la signature du titulaire doit figurer au dos de la carte pour pouvoir être comparée, au moment de l’achat, à celle apposée sur le ticket de caisse. Mais il est relativement facile d’imiter une signature (souvent mal formée en raison du peu de place disponible), et les vérifications de signature ne sont pratiquement jamais effectuées par les caissières. C’est pourquoi, dès que vous constatez la perte de votre carte, vous devez la signaler au service compétent du magasin qui fera opposition, afin que plus personne ne puisse l’utiliser aux caisses.
Mais si vous ne vous apercevez pas tout de suite de la disparition de votre carte et si vous n’avez pas souscrit une assurance « perte et vol » (qui est facultative), le voleur pourra s’en servir à vos dépens entre le moment du vol et celui de l’opposition, avec pour seule limite le montant de la réserve disponible sur votre compte. Certains consommateurs qui utilisent leur carte occasionnellement ne découvrent les dégâts qu’en recevant leur relevé de compte mensuel. Sans assurance « perte et vol », il n’y a que deux solutions possibles. Soit accepter de payer pour le voleur, au comptant ou à crédit. Soit contester les achats effectués avec la carte en demandant à comparer votre signature à celles apposées sur les tickets de caisse par le voleur. Mais, en attendant que le service contentieux de l’établissement financier réagisse, le crédit sur les montants contestés continue à courir…
Pour éviter ces inconvénients, depuis plusieurs années, certaines cartes (Finaref et Cofinoga par exemple) sont dotées de codes secrets à quatre chiffres. Cependant, pour Serge Maistre, cette sécurité améliorée reste limitée: « étant donné que ces cartes n’ont pas de puce, elles sont facilement réencodables. De ce point de vue, la sécurité est assez peu fiable, d’autant que l’identité et la signature ne sont presque jamais vérifiées. »
Le fil à la patte des points de fidélité. Si le recours au crédit fait les affaires des établissements financiers, il faut bien que les magasins puissent aussi y trouver leur compte. Les cartes privatives servent donc également à fidéliser les clients en les incitant à fréquenter toujours les mêmes enseignes. Et pour cela, tous les moyens sont bons. Les porteurs de cartes se voient accorder sans cesse de nouveaux avantages: parking gratuit, livraison gratuite, remises sur certains articles, ouvertures nocturnes réservées, journées spéciales de réductions, possibilité de payer à certaines périodes en plusieurs fois sans frais (autrement dit, crédit gratuit), caisse réservée, etc.
Certaines enseignes ont même retrouvé, pour l’occasion, les bonnes vieilles recettes des cartes de fidélité qu’on donnait à nos grands-parents. Payer avec leur carte respective chez Virgin et à la Fnac permet d’accumuler des points transformables en chèques cadeaux ou en réductions de 6 à 10 % plusieurs fois par an. De même, utiliser la carte Cofinoga aux Galeries Lafayette ou au BHV donne droit à des « points ciel » (rebaptisés en bon français « S’Miles »), fonctionnant un peu sur le même modèle que les « miles » gratuits accordés aux voyageurs aériens. Périodiquement, les porteurs de cette carte se voient proposer des destinations plus ou moins lointaines en payant partiellement avec leurs points ciel.Cependant, lorsqu’on y regarde de plus près, ces points de fidélité sont assez difficiles à obtenir. Chaque achat (non effectué le même jour) rapporte 5 points à la Fnac. Avec 100 points, vous aurez droit à un chèque cadeau de 10 €. Autrement dit, il faut faire 20 visites par an dans ces magasins pour décrocher une remise de 10 €. Avec la carte Cofinoga, 15 € d’achat donnent droit à 10 S’Miles, valables 5 ans. Sachant qu’un aller et retour Paris-Nice (en période la moins chère ) nécessite 6 200 S’Miles (+ 30 €), il faut dépenser 9 300 € dans les magasins concernés pour pouvoir déambuler sur la promenade des Anglais. Autre exemple: une nuit dans un hôtel Citadines à Bordeaux vaut 2 900 S’Miles et 10 €, ce qui nécessite 4 360 € de dépenses avec la carte Cofinoga. Au bout du compte, le jeu en vaut-il la chandelle?En réalité, la course aux points de fidélité vise surtout à ôter l’envie au consommateur d’aller voir ailleurs et de comparer les prix. Sauf à posséder de nombreuses cartes valables dans plusieurs groupes. Ce qui ne peut que multiplier les risques répertoriés plus haut et compliquer terriblement la gestion personnelle de son compte en banque. Cependant, il y a moyen de faire bon usage de ces cartes, en évitant les pièges tout en profitant des avantages proposés par les magasins.
On peut ainsi utiliser sa carte lorsque des remises sont accordées, mais sans recourir au crédit. Pour cela, il faut être attentif et rigoureux, et choisir au moment de l’achat l’option « débit immédiat » ou, mieux, le « débit différé » et régler la totalité de la facture dès réception du relevé de compte. D’une manière générale, mieux vaut éviter les autorisations de prélèvement automatique, qui rendent plus pénalisantes les éventuelles erreurs ou omissions commises. Dépouillées de leur fonction de « crédit », ces cartes sont plutôt bon marché, compte tenu des avantages qu’elles peuvent procurer.
Catherine Salvant pour Le Figaro
La procédure pour sortir d’un crédit renouvelable
Trois mois avant la date anniversaire de la souscription d’une carte, le magasin doit informer l’emprunteur des conditions de reconduction de son contrat. Ces documents, considérés comme acceptés en l’absence de réponse négative, sont bien souvent perdus au milieu de publicités et passent facilement inaperçus. Pour faire cesser le contrat de crédit, il suffit de refuser ce renouvellement ou, avant les 3 mois précédant l’échéance, de dénoncer le contrat par lettre recommandée avec accusé de réception. Il convient évidemment de rembourser les sommes restant dues. Deux options sont possibles: rembourser en une fois, sans pénalité, ou demander un échelonnement (jusqu’à 60 mois) à taux fixe. Par ailleurs, dans ce type de crédit, un emprunteur peut à tout moment rembourser le solde restant dû, sans préavis ni indemnité.
Les relevés vont enfin devenir plus simples et plus clairs
Peu clairs, incomplets, trop techniques, les relevés de compte des opérations de crédit renouvelable sont sources d’incompréhension. Leurs concepteurs ont fini par l’admettre en acceptant de les simplifier et de les clarifier. Un groupe de travail regroupant neuf associations de consommateurs face à l’Association française des sociétés financières (ASF) a adopté une charte en ce sens: utilisation d’un langage courant, indication qu’à tout moment le client peut payer comptant sans se limiter au montant de l’échéance indiquée ; mention de la date d’arrêté du relevé ; références claires au relevé précédent, indication visible et systématique de la date limite de paiement, mention de la part du capital déjà réglé, indication du taux effectif global et du coût de l’assurance… Périodiquement, un livret pédagogique devrait accompagner ces relevés pour expliquer la variation des mensualités et donner des détails sur les fonctionnalités exactes du compte. Ces mesures doivent être mises en œuvre au plus tard le 31 mars 2003.
– Association française des usagers des banques ; tél.: 01 43 66 33 37 ; www.afub.org et 3615 AfubUFC-Que Choisir? ; tél.: 01 43 48 55 48 ; fax: 01 43 48 44 35.- Association française des sociétés financières ; 75854 Paris cedex 17. Tél.: 01 53 81 51 51 ; fax: 01 53 81 51 50 ; asf-france@wanadoo.fr
Depuis sa création, lointaine, j’ai la carte Pass de Carrefour et je n’ai jamais eu à m’en plaindre. il est vrai aussi que je n’ai jamais rien acheté à crédit ni ici ni ailleurs, sinon parfois un paiement en trois fois sans frais. ma banque étant très éloignée de chez moi, cela me permet de retirer de l’argent liquide sans soucis.
J’ajoute que lors de sa souscription je n’ai donné aucun détail sur moi et ma famille, juste mon nom et mon adresse pour recevoir les relevés. il y a beaucoup de questions je ne réponds à aucune;
Idem d’ailleurs lors du recensement soit dit en passant !
Salut les moutons, je passe et c’est vachement calme pour un samedi, alors je met mon grain de sel… ; )))) pleins d’autres infos dans les articles dans les « informations complémentaires » en bas de pages
Mais juste pour info (pour ceux qui ne sauraient pas)
Cash investigation : Marketing : les stratégies secrètes
https://www.crashdebug.fr/dossiers/10757-cash-investigation-marketing-les-strategies-secretes
Plus de détails sur :
Big Data – Les Nouveaux Devins (Spécial Investigation)
https://www.crashdebug.fr/dossiers/8315-big-data-les-nouveaux-devins-special-investigation
Quand à cet argent d’où viens il ??? une petite piqure de rappel ça ne fait jamais de mal….
Création monétaire : Bernard Maris dévoile le pot aux roses…
https://www.crashdebug.fr/actualites-france/8565-creation-monetaire-bernard-maris-devoile-le-pot-aux-roses
Bref les seuls qui paient (des intérêts et des datas) c’est qui ???….
Viva la revolución !
Amitiés,
f.