Donna Laframboise est une journaliste canadienne fortement impliquée dans le combat anti-pensée unique dans le domaine climatique, et auteur de nombreux articles et ouvrages sur le sujet. Dans ce billet paru sur son site (1), elle reprend des éléments déjà connus, mais qu’il est bon de rappeler, sur des failles importantes dans ce qui devrait être une approche déontologique rigoureuse du travail du GIEC.
En dehors même de ces conflits d’intérêt, on peut également noter la reprise dans des rapports du GIEC, de rapports de GREENPEACE, notamment sur l’intérêt des énergies renouvelables publié par Sven Teske.
Complémentairement à l’article de Donna Laframboise, il semblerait que les différents groupes de travail du GIEC n’aient pas la même définition d’un conflit d’intérêt. On peut identifier deux formes principales de conflit d’intérêt : soit l’utilisation d’une étude rédigée par un auteur ou coauteur du GIEC, ce qui revient à publier des études qu’on utilisera ensuite dans une auto-justification, (voir aussi à ce sujet un billet précédent : http://belgotopia.blogs.lalibre.be/archive/2013/01/03/methodes-interpellantes-au-sein-du-giec.html ), soit la présence en ses rangs d’un salarié de l’industrie ou d’un membre ou d’un proche d’une ONG militant dans le domaine idéologico-politique.
On se rappelle que des contributeurs du GIEC, salariés de l’industrie chimique, avaient été accusés par diverses sources de conflit d’intérêt en 2016, que dire alors de membres ou proches d’ONG militantes, qui semblent de plus en plus se substituer aux organes démocratiques dans la direction de nos sociétés…
En 2011, Si le groupe n° 1 a décrété qu’un membre d’une ONG impliquée dans les questions climatiques ou énergétiques ne pouvait être l’auteur principal d’un rapport du GIEC, il n’en était pas ainsi dans les autres groupes. D’autre part, les obligations découlant de la possibilité d’un conflit d’intérêt décrétées par le GIEC en 2014 restent très vagues sur ces points.
En 2004, Monsieur Jean-Pascal VAN YPERSELE, élu vice-président du GIEC en 2008, avait ainsi co-rédigé un rapport de GREENPEACE sur l’évolution du climat en Belgique, impliquant l’utilisation massive de combustibles fossiles comme cause du changement climatique. (14)
L’absence de règles claires dans la nomination des experts est un vrai problème, un de plus, qui entache le travail du GIEC.
Mais revenons au billet de Donna Laframboise.
En voici une traduction maison.
Jo Moreau.
« Le GIEC devrait développer et adopter une politique rigoureuse quant aux conflits d’intérêt, qui s’appliquerait à toutes les personnes directement impliquées dans la préparation des rapports du GIEC ».
Conseil inter-académique – Revue du GIEC 2010.La décision climatique la plus importante de l’histoire a été prise par des personnes impliquées dans d’importants conflits d’intérêts.
En novembre 1995, le Groupe d’experts intergouvernemental sur le changement climatique (GIEC) a proclamé pour la première fois que les humains étaient la cause des changements climatiques. Cette conclusion se fondait alors sur une seule étude non-publiée. Quatre mois après cette déclaration, l’étude a été soumise à une revue de premier plan. Trois mois plus tard, elle était publiée (3) .
Le monde a alors appris que 25% du personnel du GIEC chargé de prendre cette orientation cruciale était impliqué dans cette recherche. Neuf personnes, dirigées par Ben Santer , ont évalué le caractère pertinent de leur propre travail scientifique – et ont jugé que cela semblait suffisant pour changer l’orientation de l’histoire industrielle. Un premier conflit d’intérêt flagrant était né.
Les revues académiques reçoivent chaque année des milliers d’articles scientifiques de la part de chercheurs qui espèrent voir leur travail publié. Les documents sont envoyés à des tiers compétents pour évaluation. Ce système, connu sous le nom de peer review, présente de nombreuses lacunes. Mais quand le système fonctionne comme il est censé le faire, il freine les revendications exagérées.
Dans « Searching for the Catastrophe Signal » (2), Bernie Lewin note que cette étude a été édulcorée pendant le processus de pré-publication. (Si les critiques des relecteurs sont jugées valables, les revues insisteront sur des modifications comme condition de publication.)
Selon les termes de Lewin, le titre de la version publiée ne proclame aucune conclusion, mais décrit seulement le processus de recherche sur l’ influence humaine (son accent) (3). Le résumé qui l’accompagne nous dit qu’il est probable qu’une tendance de la température est «en partie due aux activités humaines, bien que de nombreuses incertitudes demeurent …» (souligné par mes soins).
En d’autres termes, la première fois que des spécialistes extérieurs ont eu l’occasion de se pencher sur cette étude, ils ne furent pas convaincus par les conclusions péremptoires qu’en tira le GIEC. Les normes d’une revue scientifique sont évidemment plus élevées que celles d’un organe des Nations-Unies.
Un examen des procédures du GIEC en 2010 a identifié de nombreux domaines de préoccupation . Parmi eux, le fait surprenant que, 22 ans après sa création, le GIEC n’avait toujours pas de politique quant à d’éventuels conflits d’intérêts.
Les scientifiques du GIEC citent régulièrement leur propre travail – et se prononcent sur le travail d’autres scientifiques. Mais nous sommes priés de prendre leurs conclusions au sérieux.
Donna LAFRAMBOISE.
(1) https://nofrakkingconsensus.com/2018/01/29/crucial-climate-verdict-naked-conflict-of-interest/
(3) https://www.nature.com/articles/382039a0
Source Conscience du peuple via Belgotopia
Tout ceci ne soulève même pas un fait pourtant bien troublant remontant à il y a quelques années. Des hackers ayant réussi à pirater le compter mail des chercheurs responsables du GIEC avaient publié sur le web le contenu de plusieurs emails du directeur de recherche de cette institution (très proche du pouvoir financier par ailleurs) dans lesquels il expliquait la façon dont les données avaient été falsifiée afin d’obtenir le fameux graphe coudé. Bref, la grosse magouille exposée aux yeux de tous mais si vite enfouie, et bien sûr pas un seul mot dans les media officiels.
D’ailleurs, une autre question qui tombe sous le bon sens est en permanence évitée : pourquoi le GIEC est-il le seul organisme de référence officiel? Encore une belle preuve de la construction de la pensée unique et de la manipulation de l’information.
La BBC confirme cette information qui a mis la blogosphère anglophone en ébullition, et commence à toucher la grande presse. Un pirate aurait réussi à pénétrer les ordinateurs du Hadley Center (parfois désigné sous le vocable de CRU, Climate Research Unit), le centre d’études climatologiques de référence du GIEC, vertement critiqué par Vincent Courtillot dans ses vidéos pour refus de communiquer ses données brutes, et dont je vous entretenais des soupçons de fraude scientifiques qui accompagnaient son directeur, un certain Phil Jones. Source Réseau International du 7 octobre 2015 en lien dans ce billet du 23/11/2015 ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/11/23/resume-sott-du-mois-doctobre-2016/
Et dans ce même billet, juste en dessous : Réchauffement anthropique : le patron du GIEC admet que les chiffres sont estimés, que la politique est le facteur motivant principal ! Source R71 de 2010 ► https://resistance71.wordpress.com/2010/09/05/rechauffement-anthropique-le-patron-du-giec-admet-que-les-chiffres-sont-estimes-que-la-politique-est-le-facteur-motivant-principal/
C’est sûr… Personne n’en parle…
Ahhhhh les gros sous des points carbone, les grosses magouilles, on connait tous, les entreprises fermées qui revendent toujours leurs points carbone (lafarge?)
Arrêtons donc aussi de respirer !
Le CO2 est le plus gros bienfait pour la nature, veulent ils aussi la tuer ?
en plus quand on a pas de pétrole on essaie d avoir des idées
http://www.leblogauto.com/2017/08/soletair-finlande-on-produit-carburant-a-partir-co2.html
Bonjour,
Pour l’info de tous, ils existe un organisme international indépendant et compétent en la matière : le NIPCC (par opposition au IPCC=GIEC)
Je conseille à tous le monde de lire au moins 1 rapport du GIEC et au moins 1 rapport du NIPCC pour voir de vos propres yeux le niveau de compétence de ces 2 organismes dont les conclusions ne sont pas du tout les mêmes alors que les données d’entrées sont censées être identiques.
Pas d’avis, d’opinion ou de commentaire valable en dehors de ceux qui ont lu au moins 1 rapport de chaque (je serais donc le seul à poster un com pertinent à mon avis car ce genre de rapport ça peut faire peur).
Mon avis (presque final) sur la question après la lecture attentive de plus de 10 000 publi scientifiques sur le climat (2000+), l’atmosphère (500-), les nuages (300-), la biosphere (1500+), le soleil (3000+), les volcans(500+), la cryosphere (500-), la géologie et géophysique (1500+), etc…(2000+) et 6 rapports IPCC/NIPCC sans compter que mes études scolaires étaient centrées sur l’énergie :
1/ Choisir le CO2 comme référence du changement du climat est une hérésie absolue (le cibler en responsable l’est encore plus). La 1ere source de cette hérésie est le GIEC=IPCC.
2/ L’humain continuera à exploiter (extraire et bruler) jusqu’à la moindre goute de pétrole ou de gaz sur terre quoi qu’il en soit. Logique puisque ce sont les sources d’énergies les plus denses à disposition sur terre. Cette vidéo explique beaucoup de choses : https://www.youtube.com/watch?v=a0J2gj80EVI
3/ Le climat n’a JAMAIS été stable depuis la naissance de la terre, comme en attestent les données solides de l’analyse des calottes glacières et du sol.
4/ Les causes des variations climatiques passées sont très nombreuses et en interactions permanentes : il n’est donc pas possible avec les moyens actuels de déterminer la proportion meme approximative de responsabilité de tel ou tel facteur dans le global.
5/ Le soleil est la source de 99,975% de l’énergie TOTALE échangée sur terre
6/ pourquoi personne ne parle du rendement moyen d’un moteur thermique ? pas une étude, pas un scientifique, personne ? vous avez déja posé une main sur un moteur thermique en fonctionnement ?
7/ Les six premiers points sont reliés par une connexion forte qu’il m’est difficile d’exprimer en si peu de lignes 🙂
Au plaisir d’approfondir avec qui veut…
fp4earth, un seul mot: respect. Allez, un 2ème: merci!
Bonjour fp4earth,
Je te remercie pour ton commentaire.
J’ai quelques questions concernant cette vidéo que tu n’es pas obligé de visionner et qui parle du réchauffement climatique : https://www.youtube.com/watch?v=R6eywXdssMw
J’y ai laissé un commentaire au sujet des gaz à effet de serre mais personne ne daigne me répondre.
Il y a de nombreux gaz à effet de serre dans l’atmosphère et nous savons qu’ils n’ont pas tous le même pouvoir.
Alors je me demandais :
-Qu’elle-est le pouvoir des différents « gaz à effet de serre » ? Par exemple, le CO2 à moins un effet de serre que le méthane !?! Ou dit autrement, qu’elles-sont les valeurs pour chacun de ces gaz ?
-Et avec ces valeurs, qu’elle est donc la part d’effet de serre de chaque gaz dans la responsabilité de l’effet total sur Terre ?
Parce qu’on nous parle du CO2, mais peu du méthane, pas du tout des CFCs, etc…
Je te remercie pour l’éventuelle réponse.
Aussi, je suis certain que le climat n’a jamais été stable, cela me parait même logique. Cependant, l’équilibre relatif du climat sur Terre (et ses variations naturelles) s’est fait sur des millions d’années et comme pour tout équilibre, de petites variations supplémentaires et artificielles peuvent engendrer des perturbations.
Est-ce que l’activité humaine ne pourrait-elle pas être suffisante, bien que minime, pour créer ces petites variations supplémentaires qui viendraient perturber l’équilibre relatif du climat de la Terre ? (qui comprend ses millions d’années avec ses cycles)
D’ailleurs, ils parlent du réchauffement climatique alors que je pense qu’il serait plus honnête de parler de variation, voir de déséquilibre climatique.
Après, il se peut que le CO2 soit le bouc émissaire qui cache, par exemple, l’acidification des océans et les conséquences destructrices sur le phytoplancton qui retient le CO2 pour ne pas qu’il soit dans l’atmosphère.
N’y a t-il pas une sorte de cercle vicieux qui commence à s’entretenir et qui pousse toutes les retenues de CO2 à se libérer dans l’air ? Ce CO2, par conséquent, augmente la température moyenne du globe, qui de nouveau, engendre d’autres processus de destruction qui libèrent à nouveau du CO2 ?
Je ne suis sûr de rien mais si tu veux bien répondre à mes 4 questions, je t’en serais reconnaissant. Et tu peux m’en dire plus si tu le souhaites
Bonjour Eretol,
La difficulté avec l’unité GWP (PRG) officielle c’est qu’elle est discutable dans son ensemble : https://fr.wikipedia.org/wiki/Potentiel_de_r%C3%A9chauffement_global
Une étude sérieuse sur le sujet peut aboutir à des résultats surprenant aussi bien dans un sens que dans l’autre. Le CO2 est censé être la valeur étalon du GWP alors que j’ai pu lire des valeurs variant d’un facteur 100 sur son impact à l’horizon 500ans. Tout simplement parce que les paramètres à considérer pour ce genre d’étude sont très compliqués à choisir (est ce qu’il faut prendre en compte les recombinaisons du carbone après 100ans (sa durée de vie dans l’atmosphere) ? doit on considérer les interactions chimiques entre le CO2 et le sol, le vivant, l’eau ?) bref, pas de consensus clair à ce jour quand on voit des résultats aussi éloignés.
Le méthane CH4 est problématique dans cette échelle puisque son GWP est plus faible à l’horizon 100ans que 20 ans… pareil pour 500ans. Alors quelle référence choisir ? tu trouveras les valeurs « officielles » sur le lien wiki pour te faire une idée, mais attention, je l’ai dit, c’est discutable.
Quoi qu’il en soit le 1er gaz à effet de serre (et de loin) fait consensus : c’est la vapeur d’eau et pas le CO2.
Le taux de vapeur d’eau est directement lié au cycles solaires à travers une interaction que je trouve particulièrement « belle » (cf. rayonnement cosmique; étude du CERN : « CLOUD »)
« comme pour tout équilibre, de petites variations supplémentaires et artificielles peuvent engendrer des perturbations » –> comme pour tout système (ce n’est pas un équilibre), de petites variations supplémentaires et artificielles peuvent engendrer des perturbations –> Ça oui c’est indiscutable, reste à en trouver les proportions. / On peut parler de variation climatique, mais pas de déséquilibre.
« Après, il se peut que le CO2 soit le bouc émissaire qui cache, par exemple, l’acidification des océans et les conséquences destructrices sur le phytoplancton » –> bien joué, cela fait parti de la connexion forte entre mes points de mon 1er com. Mais ce n’est pas le seul arbre qui cache la foret.
Personne ne rebondi sur mon point n°6 ?
A votre avis, entre 50 grammes de CO2 et 2kiloWatt d’émission de chaleur lequel réchauffe le plus l’air ambiant ?
Je reviens ce soir avec éventuellement plus de précision, je suis à la bourre au taf 🙂
Bises
Le rendement d’un moteur thermique est mauvais, il est de l’ordre de 25%,
Sauf que l’on met le carburant directement dans le réservoir.
Le moteur d’un véhicule électrique a un rendement est d’environ 95 % mais la production d’électricité et le stockage et destockage dans les batteries ramène ce rendement global proche des 25% également.
Si tu veux parler de la chaleur dégagé par le moteur thermique, la chaleur est égale a la quantité d’énergie utilisé, donc finalement la même chose dans les 2 cas.
Merci fp4earth
Je comprends que le PRG est trop peu représentatif de la réalité au vu des nombreux paramètres à prendre en compte dont certains ne sont toujours pas connu ou certainement insoupçonnable pour le moment.
Après, je peux me douter que le PRG de l’hexafluorure de souffre indique tout de même une représentation dangereuse en terme d’effet de serre, d’autant plus que le PRG augmente considérablement avec le temps.
Quand je parlais, dans mon précédant commentaire, de l’équilibre du système climatique de la Terre, je défini mon système comme étant la physiologie climatique de la Terre comprenant tout ce que nous ne connaissons pas en plus de ce que nous connaissons déjà et comprenant les différents cycles (terre, espace, soleil, biologie, etc).
Je pense qu’il règne dans ce système une sorte d’équilibre très peu déséquilibré (l’équilibre parfait d’un système étant impossible sur une longue échelle de temps), c’est donc un équilibre qui varie relativement peu. Et c’est dans ce contexte que je posais cette question : Est-ce que l’activité humaine ne pourrait-elle pas être suffisante, bien que minime, pour créer ces petites variations supplémentaires qui viendraient perturber l’équilibre relatif du climat de la Terre ?
Pour ce qui est de la vapeur d’eau, plus il fera chaud et plus il y en aura dans l’air et plus il y en aura dans l’air et plus il fera chaud (rétroaction positive). Mais il y a une limite d’humidité maximale (saturation) dans l’atmosphère.
Par contre, je pense que la formation de nuages dans le ciel est largement augmentée à cause des particules fines du diesel que nous avons consommé comme des porcs ces 20 dernières années et qui conduit la vapeur d’eau à se condenser. L’incinération du bois, du charbon et des déchets augmentent aussi le taux de particules fines dans l’air. Il y a aussi l’activité volcanique.
D’ailleurs, je me demande si une bonne partie des « Chemtrails » dans le ciel ne serait pas juste une condensation plus intense de la vapeur d’eau du fait que le taux de particules fines ait beaucoup augmenté.
Donc ce nombres plus élevé de nuages dans le ciel fait que les rayonnements produits sur Terre sont plus conservés. Et je me dis que plus nous consommons d’énergie, et plus la température augmente car E = chaleur + rayonnement + libération indirect d’effet de serre. Finalement, c’est comme si nous étions dans une casserole, qu’un couvercle de plus en plus performant se crée et que nous faisons un feu de plus en plus fort à l’intérieur.
Pour ce qui est de l’histoire du moteur, j’aurais envie de te répondre que les 2kW d’émission de chaleur réchauffent plus l’air ambiant que 50gr de CO2, parce que il y a directement 2kW de chaleur.
Mais quel sera l’impact dans le temps de ces 2kW de chaleur qui se disiperont finalement dans l’espace sous forme de rayonnement et celui des 50gr de CO2 qui eux retiendront une partie supplémentaire de rayonnement sur terre ?
Pour Bormes : J’aurais envie de dire que la chaleur dégagée par le moteur thermique est égale à l’énergie chimique (carburant/air) moins l’énergie mécanique (faire tourner le moteur/frottement). Est-ce que je délire ?
L’histoire du CO2 est une hypocrisie quand on voit les lois et à qui elles s’appliquent (2 poids 2 mesures), et le comportement moralisateur des élites et autres gros porcs financiers. Nous sommes bien d’accord.
Le CO2 est un moyen simple pour eux de faire comprendre aux plus incultes et crédules terriens que CO2 = réchauffement = taxes. C’est digeste pour les paresseux cognitifs qui goberont cela trop facilement.
Aussi, il est sûr qu’avec les règles du jeu du N.O.M., temps qu’il y aura des sources de carbone sous terre, nous les puiserons pour les mettre dans l’atmosphère jusqu’à la dernière goutte.
Je veux ajouter quelque chose. Je n’ai aucune certitude sur la pertinence de mes questions et je vous demanderais de bien vouloir y répondre, me donner votre avis et votre réflexion personnel et des arguments. Je ne demande qu’à comprendre et je suis favorable à l’honnêteté intellectuelle.
Certes, le CO2 varie avec le réchauffement,
Mais est ce le CO2 qui fait le réchauffement, ou le réchauffement qui fait le CO2 ??
Le fait est que les autres planètes du système solaire se réchauffent en même temps que la notre, (pourtant nous n’émettons pas de CO2 sur ces planètes ).
Il semble également, que les CO2 soit suiveur du réchauffement, et pas l’inverse.
Avons nous réellement un moyen de lutter ?
Est ce normal et logique que les plus grands pollueurs et émetteurs de CO2 de la planète aient d’énormes quotas d’émission gratuitement, qu’elles revendent ensuite aux » petits » a prix d’or ??
Nous prendrait on pas pour des cons !
Au pire le CO2 ou le rechauffement changera UN PEU l’écosystème de la planète, ce qui a déjà été la cas par le passé, et déplacer des populatoins.
Le problème qui attend la populations mondiale est beaucoup plus grave, c’est celui de l’ENERGIE, donc de la DEPOPULATION.
La on retrouve le texte de fp4earth avec une video assez explicite.
2/ L’humain continuera à exploiter (extraire et bruler) jusqu’à la moindre goute de pétrole ou de gaz sur terre quoi qu’il en soit. Logique puisque ce sont les sources d’énergies les plus denses à disposition sur terre. Cette vidéo explique beaucoup de choses : https://www.youtube.com/watch?v=a0J2gj80EVI
fp4earth
J’aime bien ta video, elle résume bien les problèmes énergétique, de ressources de nourritures et de population mondiale, puisque TOUT est lié !
Le fait est que nous DEVONS changer de mode de fonctionnement,
sinon nous changerons quand même a marche forcé, et dans la douleur !
Nous DEVONS passer d’un systeme global en croissance a un systeme global stable puis décroissant.
Cela est faisable, mais il faut changer les règles de création monétaire,
donc la répartition des richesses.
Ne plus rémunérer le capital, mais le travail !
Or les banquiers et les pétroliers sont les mêmes investisseurs, ceux qui financent les politiciens, qui font les règles.
C pas gagné.
Note :
Le pétrole n’est pas que BIOTIQUE, il est aussi ABIOTIQUE, ce qui a permis a la Russie de redevenir une forte puissance pétrolière en creusant dans la roche au lieu des estuaires.
On trouve aussi du pétrole sur des cometes !
Bonjour Bormes,
Oui effectivement la video est bien, claire, simple, mais ce n’est pas la vérité absolue sur des points précis. Je te rejoins sur le pétrole abiotique, c’est une hypothese, mais la vérité est peut etre intermédiaire ou encore ailleurs…
Je me permets, en appui de la vidéo SOTT que je relaie chaque mois (comme une indication sur les évènements climatiques majeurs) et venant chercher cette info donnée par Volti sur le GIEC, d’insérer
ton commentaire qui invite à lire au moins un rapport du GIEC et un du NIPCC car effectivement c’est le meilleur moyen pour se faire sa propre opinion.
Je rappellerai également, comme je le fais souvent le PDF sur la THÉORIE russo-ukrainienne sur l’origine abiotique profonde du pétrole, et là aussi, pour permettre à chacun de se faire sa propre opinion ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2017/02/pdftheoriepetroleabiotiquer71.pdf
Comme je propose de le faire avec ce dernier billet sur le sujet ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2018/02/11/resume-sott-janvier-2018-coup-de-froid-sur-le-rca/
Sachant que la solution englobe un assemblage de différentes manières de fournir de l’énergie,
Je pense que la production de carburant a base d’algues est TRES prometteur, les rendements sont très important et ne nécessitent pas de sacrifier de surface agricole.
sauf que les recherches n’avancent pas, (on se demande bien pourquoi….)
Une autre source, qui solutionnerait toute énergie fossile, c’est l’energie du vide, le chi, le prana,
Celle obtenue par résonance que TESLA utilisait.
La fusion froide est également une piste sérieuse.
Encore faut il developper des budgets de RECHERCHES.
Dans tous les cas, l’énergie quelle qu’elle soit est fourni par le soleil ou l’univers.
Le pétrole n’est qu’un stockage très long terme de l’énergie solaire et de l’univers.
Le défi: Il nous faut passer a un cycle très court…
Sur le pétrole:
Je pense que les réserves sont encore très importantes car le pétrole n’est pas QUE d’origine fossile, mais c’est plus cher, il faut aller profond dans la roche.
Un gisement produit pendant environ 40 ans jusqu’a son pic de production puis décline quasi inexorablement.
Le premier problème est que l’on approche ou dépasse les 40 ans de TOUS les gisements connus, donc du pic de production globale des gisements connus.
Le second problème est que l’on ne cherche plus vraiment de nouveaux gisements car l’on investi mal et pas assez pour en trouver de nouveau, car le baril n’est pas assez cher !
Le troisième problème et que l’humanité consomme beaucoup beaucoup plus ce que l’on trouve, les réserves connues baissent donc déjà sérieusement.
Le quatrième problème est que la croissance de la consommation énergétique de la population humaine augmente sans cesse, et bien plus que la production.
Du coup la quantité d’énergie par habitant de la planète baisse déja depuis la 1ere crise pétrolière, soit 1974.
D’ou les guerres depuis les années 80, qui ne sont QUE des guerres d’ENERGIE.
Le dernier problème et le plus important, est que SI la population mondiale a pu augmenter autant ces 2 derniers siecle, c’est UNIQUEMENT grâce à l’accès à l’ENERGIE pas cher.
BOIS, puis CHARBON, puis PETROLE, puis GAZ.
L’effet de ciseau va faire très mal dans les décennies a venir.
De plus, nous ne sommes pas près de remplacer le carburant pétrolier par autre chose,
car c’est le meilleur rapport poids – energie – facilité de transport que nous connaissons aujourd’hui.
1 litre de carburant contient environ 10Kw d’énergie, soit le travail fourni par un homme pendant 1 mois,
Donc 1 mois de salaire = 1 litre de carburant.
Donc le carburant n’est pas cher du tout, et la robotisation et l’IA remplace des que possible tous les emplois possible pour la fameuse rentabilité et la concurrence.
il faut changer les règles, et les comportements, etc… c’est un énorme chantier.
Bonsoir Bormes,
Merci pour tes commentaires qui me permettent de voir ou de revoir des aspects importants de cette course à l’énergie, qui me rappellent l’importance que cela a dans la géo-politique et qui explique une bonne partie des raisons des conflits de ces dernières décennies.
Que peux-tu me dire sur le gaz de Brown ?
Belle analyse de tout ça Bormes !
il va falloir quand meme réviser 2 /3 trucs pour l’énergie et les transferts (voir com plus bas) 🙂
Juste petite remarque sur cette soit disant énergie du vide de tesla :
je pense qu’il y a confusion pour beaucoup à propos de ça. Les brevets de tesla sont accessibles sur le net, y compris ceux de sa fameuse tour. Le problème c’est qu’a aucun moment on ne trouve trace d’énergie du vide dans tout ça. Effectivement tesla à bien réussi a exploiter une énergie qui semble illimitée, mais il y a confusion sur cette énergie. En son temps, tesla a pu croire à un moment qu’il s’agissait d’un énergie illimitée et issue du vide, mais à mon avis (je ne suis pas le seul) c’est loin d’être le cas. Il a juste probablement reussi à exploiter l’énergie du dipole terre(sol)/Air qui est en permanence alimenté par d’un coté le coeur en fusion de la terre et de l’autre coté le flux de particules solaires chargées. Le potentiel electrique de l’air chargé est quand meme conséquent et meme entre deux couches d’air proches du sol. 50V à 100V par couche de 100m d’apres ce que j’ai pu lire, D’ou les proportions importantes de ses sytemes. Ensuite il a probablement réussi les premiers transferts d’énergie dans l’air ambiant ce qui à pu laisser planer une certaine « magie » dans ses résultats mais bon, ce n’était quand mème que de faibles quantités d’énergie, ce qui a aisément été reproduit depuis. Enfin, si cette source d’énergie était utilisée dans les proportions du pétrole ou du charbon aujourd’hui, quelles seraient les conséquences sur ce dipôle, sur notre atmosphere, sur le coeur en fusion ? je n’ai rien pu lire la dessus mais je doute fortement que cette source d’énergie soit aussi illimitée qu’on puisse l’imaginer… imaginons qu’en l’exploitant à ce point on modifie la vitesse de rotation du coeur métallique en fusion ? (Je suppose fortement tesla d’avoir compris ça avant tout le monde et donc qu’il a volontairement caché certains trucs)
Pour toute soit disant énergie illimitée ou du vide il faut se poser des questions car :
– l’énergie ne vient pas de nulle part
– le vide dispose effectivement d’une « sorte d’énergie quantique importante » mais rien ne peut permettre de croire scientifiquement qu’elle pourra être exploitée
– qu’elle est la quantité d’énergie qu’il a fallu apporter au système (extraction, fabrication assemblage des matériaux, énergie potentielle, cinétique, ou autre) avant d’obtenir une énergie en retour ? (problème des moteurs magnétiques à base de néodyme par exemple)
Bref, ne croyez pratiquement rien de ce que vous voyez ou lisez c’est du bluff ^^
ou posez moi des questions si je peux j’aiderais 🙂
https://jbl1960blog.wordpress.com/2018/03/14/resume-sott-02-2018-avis-de-tempetes-merdiatiques-sur-la-planete/
J’ai intégré le lien vers cet article + le commentaire de fp4earth et je suis allée chercher le PDF de 24 pages « Le NIPCC contre l’IPCC » pour permettre à chacun de se faire sa propre opinion.
+ le dossier R71 (2010) sur le GIEC et le PDF que j’ai réalisée à partir de leur publication sur le pétrole abiotique de 2011.
+ le dossier RI sur le hackage du GIEC du 07/10/2015.
Beau boulot JBL1960,
je ne connaissais pas ce pdf comparatif GIEC vs NIPCC. Il est quand meme un peu décousu et parfois on ne sais plus vraiment si l’on parle du GIEC ou du NIPCC mais c’est déjà intéressant.
Merci pour l’intégration du com. J’ai bien peur de ne pas pouvoir répondre à toutes les questions qui en découleront, pas forcement par absence de réponse mais plus par absence de temps 😉
Bonjour Eretol et bonjour a tous,
Dur de répondre point par point à toutes ces questions quand il règne une incertitude sur les présupposés en entrées :
– Tu penses « qu’il règne dans ce système une sorte d’équilibre très peu déséquilibré » –> bon je veux bien mais sur quelles sources tu t’appuies pour penser ça. Moi je constate de mes yeux sur les courbes de Vostok -400kY un déséquilibre global maintenu autour de 2 bornes approximatives avec, certes, des cycles bien visibles, mais complétement imprédictibles puisque sur des périodes différentes. En plus, la précision de la mesure ne permet pas de déterminer si les variations les plus soudaines se sont déroulées en 10 000ans ou en 100ans. Même 1000ans pour passer d’un extrême à l’autre est une durée très courte à l’échelle d’un système gigantesque comme une planète. 2°K à l’echelle d’un systeme aussi grand représente une énergie considérable alors 10°K je n’en parle meme pas.
https://climatorealiste.files.wordpress.com/2015/05/delta-co2_delta-t_vostok.jpg
– « Est-ce que l’activité humaine ne pourrait-elle pas être suffisante, bien que minime, pour créer ces petites variations supplémentaires qui viendraient perturber le climat de la Terre ? » –> oui je t’ai déjà confirmé plus haut que c’est irréfutable, nous l’avons déja constaté localement et globalement pour les périodes d’apogée des grandes civilisations passées. Par exemple juste avant le déclin de Rome il est estimé que l’ampleur de l’activité de l’empire à engendré une augmentation non négligeable de température dans les courbes (de l’ordre de 1°C à 1,5°C autour de la méditerranée sans autre explication à ce jour) / Par contre comme expliqué ci dessus je ne pense pas que l’on puisse parler d' »équilibre relatif ». Le mot équilibre peut faire penser que rien ne peut perturber les choses, ce qui n’est pas vrai.
– L’expérience CLOUD ainsi que les très nombreuses études sérieuses au sujet de la formation des nuages montrent que la nébulosité moyenne dépend moins du taux de particules en suspensions que de l’activité solaire d’une manière indirecte. Pour résumer brièvement le flux de particules solaires est opposé au flux de particules à tres haute énergie du centre de notre galaxie. Plus le flux solaire est important moins le flux cosmique (galactique) nous parvient. Le flux cosmique (je ne parle pas de spiritualité là on est d’accord!) est la graine principale de création de nuages.
flux solaire : https://www.swpc.noaa.gov/phenomena/f107-cm-radio-emissions (mesuré dans l’espace)
flux cosmique : http://cr0.izmiran.ru/mosc/ (mesuré en russie pour ce lien)
CLOUD = censuré sauf si quelqu’un a une source.
– Enfin, j’ai déjà entendu ça moult fois mais je ne comprend pas ce raisonnement :
« ces 2kW de chaleur qui se dissiperont finalement dans l’espace sous forme de rayonnement » ?? D’où vient donc cette idée? cela ne fonctionne pas comme ça le rayonnement… La dissipation, dans quoi? on réchauffe le vide? Donc l’idée principale c’est : quel que soit la quantité de chaleur apportée au système elle va se dissiper dans l’espace ?
A mon avis il y a confusion pour beaucoup de monde concernant les différentes formes d’énergie (radiative, convective, conductive, potentielle, électrique, calorifique, etc..) et concernant les notions de systèmes énergétiques ouverts ou fermés, bref je ne vais pas faire un cours il y a wikipédia pour ça 😉
Nan sérieusement cela ne se dissipe pas comme ça, ce serait trop simple, la température ne pourrait pas varier d’un miliK dans ces conditions… si quelqu’un peu m’expliquer d’où vient cette idée je suis preneur ?
Suite dans quelques heures je fatigue 🙂
Merci pour ta réponse
C’est vrai qu’avec les courbes de Vostok, on a du mal à savoir si c’est le CO2 qui augmentant fait monter la température ou si c’est la température qui augmentant fait monter le CO2.
J’admets que l’équilibre dont je parlais est enfaite ce que tu appels « déséquilibre global maintenu autour de 2 bornes approximatives » et effectivement, je suis d’accord avec toi, c’est bien plus un déséquilibre global qu’un équilibre relatif.
D’après l’expérience CLOUD, qu’elle serait la part de responsabilité, dans la nébulosité moyenne, des particules fines en suspensions, par rapport à celle de l’activité solaire de manière indirecte ?
Dit autrement, et si j’ai bien compris, l’activité solaire aurait une part bien plus importante comme cause de la nébulosité que la cause particules en suspensions. Mais quelle serait cette part de responsabilité ?
Tu dis : « Le flux de particules solaires est opposé au flux de particules à très haute énergie du centre de notre galaxie. Plus le flux solaire est important moins le flux cosmique (galactique) nous parvient. Le flux cosmique (je ne parle pas de spiritualité là on est d’accord!) est la graine principale de création de nuages. »
Donc, si je comprends bien, la Terre reçois constamment ces deux flux, avec en très grande majorité du flux solaire et donc très peu ou un peu de flux cosmique selon l’activité solaire ?
Ce serait indirectement l’activité solaire qui influerait principalement sur la nébulosité ?
Le cycle solaire étant de 11 années, nous devrions pouvoir observer un cycle de nébulosité sur Terre de 11 années également ?
En quoi le flux cosmique est-il la graine principale de création des nuages ? Par quel phénomène physique ?
Qu’elle est la différence d’effet du flux cosmique par rapport au flux solaire, sur la ionosphère et la magnétosphère ? Et par quel phénomène physique cela se manifeste-il ? Aurores boréal dans les 2 cas ? Nuages ? Autres ?
Ce que j’ai dit dans mon précédant commentaire est faux ? -> « Donc ce nombres plus élevé de nuages dans le ciel fait que les rayonnements produits sur Terre sont plus conservés. Et je me dis que plus nous consommons d’énergie, et plus la température augmente car E = chaleur + rayonnement + libération indirect d’effet de serre. Finalement, c’est comme si nous étions dans une casserole, qu’un couvercle de plus en plus performant se crée et que nous faisons un feu de plus en plus fort à l’intérieur. »
Concernant l’histoire du moteur :
Je me dis que l’énergie calorifique se transmet par le contacte ou par le rayonnement, mais sera à un moment donné transformée en d’autres énergies rayonnées, ce qui fait donc que la matière se refroidit. C’est incorrecte ce que je dis ? La lumière et autres ondes E.M. se propagent bien dans le vide… Je manque de connaissance mais j’aimerais que tu me partages ta réflexion sur ce sujet, ta meilleur hypothèse.
P.S. : Je pose beaucoup de questions, alors n’hésite pas à les copier-coller et réponds-y directement. Merci
Salut Eretol,
Super toutes ces questions que tu te pose ! Un conseil : si tu te pose les bonnes questions, généralement tu trouveras la réponse, le tout c’est de trouver la bonne question.
Par exemple ta question concernant l’arbre qui cache la foret « Après, il se peut que le CO2 soit le bouc émissaire qui cache, par exemple, l’acidification des océans et les conséquences destructrices sur le phytoplancton » : est une tres bonne question ! ou encore : « Le cycle solaire étant de 11 années, nous devrions pouvoir observer un cycle de nébulosité sur Terre de 11 années également ? » Idem
Ces questions là vont forcement t’orienter d’une manière ou d’une autre vers des réponses censées (que tu peux aussi trouver toi-même : plus la question est pertinente plus la réponse sera logique).
2eme conseil : évite les présupposés ou les principes prédéfinis si tu ne maitrises pas parfaitement le sujet, cela va nuire forcement au contexte et cela t’éloignera de la bonne question –> par exemple la dissipation de chaleur dans l’espace. Tu dois absolument éviter ce genre de présupposé désastreux pour la compréhension global d’un système. (je ne sais pas d’où vient cette histoire de dissipation mais tu ne l’as pas inventé toi même et tu n’es pas la seule personne à mentionner ce truc qui paraitra dingue pour quelqu’un qui maitrise le sujet) –> surtout que si tu pousses un peu la réflexion cela n’a aucun sens : la température terrestre ne varierait pas d’un iota si la dissipation fonctionne comme tu l’as présupposé.
Ok passons à quelques explications :
Les nuages : ok, c’est vraiment pas si simple que ma description précédente mais je voulais être bref. Effectivement le flux solaire est beaucoup plus dense (+ de particules), mais les particules du flux cosmique ont des niveaux d’énergie (E=mc2) tres largement plus élevés que les particules du flux solaire, leur impact n’est donc pas comparable sur terre. A savoir: pas d’aurore avec le flux cosmique car trop faiblement dense. Mais les énergies largement plus élevées vont entrainer une interaction beaucoup plus forte avec les molécules de notre atmosphère au point d’observer un arbre de réactions en cascade pour chaque particule cosmique (un peu comme en physique nucléaire pour les radioéléments). Cet arbre est apparemment la source de la création de : 75% des nuages haute altitude/45% moyenne altitude/25% basse altitude. Mais au global la quantification pose problème. Mème si on peut considérer 50/50 en première approche entre le flux cosmique et le taux de particule en suspension, les derniers résultats concernant le taux moyen de particules en suspension font penser que ce taux est quoi qu’il en soit très élevé, mème en haute altitude et moins soumis aux variations que ce que nous pensions. Le phénomène physique de création de nuage est encore largement incompris donc je ne pourrais pas d’aider sur ce point. Peut être que tu trouveras des études récentes qui éclaircissent le sujet.
« Donc ce nombres plus élevé de nuages dans le ciel fait que les rayonnements produits sur Terre sont plus conservés. Et je me dis que plus nous consommons d’énergie, et plus la température augmente car E = chaleur + rayonnement + libération indirect d’effet de serre. Finalement, c’est comme si nous étions dans une casserole, qu’un couvercle de plus en plus performant se crée et que nous faisons un feu de plus en plus fort à l’intérieur. »
Non tout ça ce sont des fausses idées : les nuages ne peuvent être considérés comme de la vapeur d’eau / plus de nuages c’est aussi moins d’irradiation solaire / l’énergie est intimement liée à l’entropie et le rayonnement est tres tres faible en dessous de 500°K / la combinaison biosphère+albédo du sol est le régulateur thermique le plus puissant de la planète à des échelles géologiques importantes / l’image de la casserole n’est vraiment pas représentative : nous somme un grain de sable à couleur variable dans le vide éclairé (et propulsé) par un projecteur d’1milliard de Watt serait une meilleure image 🙂
suite apres
suite
Des cycles quasi décennaux ou multidécennaux tu en trouvera à la pelle dans les données des stations météos mondiales. A la pelle! Mais pas seulement : dans le cycle des océans (NAO, PDO), dans le cycle de la hauteur des eaux de lacs, dans le cycle de croissance des plantes, dans le cycle de toute la biomasse, etc… l’étude du pinot noir en france avec des ceps de 300ans à révélée un cycle de 11ans. partout, mème la ou tu ne soupçonne pas tu en trouveras
Le soleil c’est au moins 3 cycles connus au dela du cycle de 11ans (moyen) des taches solaires lié à l’inversion de ses pôles magnétiques (Schwabe), mais il y a aussi gleissberg, Waldmeier, le cycle du centre de gravité du systeme solaire, et d’autres.
Concernant l’histoire du moteur : il va falloir réviser les bases de l’énergie et des transferts. Que fais tu de la convection ? Convection qui sera la source de transfert la plus importante pour tout moteur thermique puisque au final l’échange d’énergie se fait avec l’air ambiant –> l’air chaud (qui ne rayonne que de manière négligeable en dessous de 500°K) va simplement se diffuser dans de l’air plus froid extérieur. Rien ne va rayonner dans tout ça sauf l’air dans la chambre et les pistons eux-mêmes–> rayonnement qui sera immédiatement transféré sous forme de chaleur au contact du métal du cylindre, qui sera refroidi par l’huile. Chaleur transférée à l’eau et transférée à l’air par les échangeurs qui fonctionnement par conduction et convection. Le négligeable rayonnement sera transformé en chaleur quoi qu’il en soit.
Donc les 25%, mettons 30% de rendement d’un moteur thermique, cela signifie que prés de 70% de l’énergie résultante de la combustion du pétrole (ou gaz, charbon, nucléaire aussi !) sera transformée directement en chaleur ! pas de rayonnement ou dissipation, on apporte juste de la chaleur au système atmosphère.
On apporte juste 70% de l’énergie issue du pétrole, gaz, charbon et nucléaire en chaleur directement dans notre air ! réalisez juste le foutage de gueule absolu du CO2 dans cette histoire….personne ne réalise ?
(Ah oui je n’ai volontairement pas parlé du bois car des études ont montrés des phénomènes endothermiques liés à la photosynthèse et la croissance des végétaux.)
Méditez la dessus un moment, tout est la, toutes ces lignes sont magiques de révélations (ou presque)
Et bim une dernière pour la fin :
– les dizaines de milliers d’aéroréfroidisseurs de l’industrie mondiale ce sont des TeraWatt de chaleur direct dans l’atmosphere 360j par an
– Un seul réacteur nucléaire d’1GW elec, c’est 3 GigaWatt de chaleur direct dans l’atmosphere en permanence
– La production du combustible nucléaire ce sont des GigaWatt de chaleur direct dans l’atmosphere
– Le stockage du combustible nucléaire « usé » ce sont des GigaWatt de chaleur direct dans l’atmosphere
– Une voiture moyenne, c’est 10 kW de chaleur direct dans l’atmosphere (1,5 milliards de voiture)
– un camion, posez vous la question
– tout appareil, toute énergie, posez vous la question
– le CO2 humain c’est 5% du cycle total du CO2. 25% supposé d’effet de serre x 5% du cycle = 1.25% du total d’impact présupposé.
Qui gagne ?
Merci fp4earth ! Je crois m’être créé quelques nouvelles connections neuronales !
Je pense avoir mieux saisi cette histoire de convection
Tes connaissances me donne de nouvelles informations à intégrer dans ma vision du monde, des phénomènes physique qui régissent la nature, et cela me plait !
Donc, si j’ai bien compris, plus l’humain consommera de l’énergie, et plus il fera chaud ?!? Alors, vive la décroissance !
Mais, euh, je me demande… Où passe la chaleur produite chaque année et celle que nous recevons du soleil ? Il y a bien un phénomène qui fait qu’une partie de cette chaleur sort du système Terre/Atmosphère ? Parce que sinon, depuis le temps que la Terre reçois les rayons du Soleil, nous devrions déjà être à des températures très élevées.
C’est cette partie d’énergie calorifique qui sort du système Terre/Atmosphère que je qualifiais « pas bien » de dissipation. Serait-ce par le rayonnement, même faible ? C’est là que je ne pige plus trop…
Ou est-ce que le système atmosphère donne de son énergie calorifique par conduction à la Terre ? Mais ça ne changerai pas mon problème, j’ai encore l’impression que depuis le temps que nous recevons l’énergie du Soleil, nous devrions déjà tous crever de chaud !
Encore merci à toi pour tes réponses ! Je te suis très reconnaissant de me permettre de te questionner
Rectifications :
1/http://harold-clenet.com/site/wp-content/uploads/2012/07/Fig_b_Corps_noir.jpg
ok mettre les choses par écrit ça permet de se rendre compte de ses propres erreurs, et du coup de te redonner partiellement raison au niveau du bilan radiatif de la terre (par rayonnement) qui est beaucoup plus conséquent que ce que je pensais. Cela n’empêche pas qu’une grande partie est réabsorbé par l’atmosphère, d’où l’influence des GES, et cela ne remet pas non plus en cause les TeraWatt de chaleur qu’on émet en permanence.
2/https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Cycle_du_carbone2.svg?uselang=fr
le CO2 humain c’est environ 8Gt sur les 313Gt du cycle annuel, soit 2,5% du total. 25% de l’effet de serre x 2,5% du cycle = 0,6% d’impact humain présupposé sur l’effet de serre. Effet de serre qui est loin, très loin d’être le seul régulateur thermique de la terre.
Mon calcul perso pour l’influence climatique humaine de l’émission massive de chaleur des sources d’énergies donne les résultats suivants (sous libreoffice, vite fait et donc peu crédible comme modélisation je le reconnais).
En 100 ans pour chaque zone :
+0,2°C campagne / +0.5°C semi urbaine / +0.8°C urbaine
Quand on sait que les stations météos les plus courantes sont situées près des agglomérations, il n’est pas étonnant de trouver +1°C sur 100ans.
a+
Bonsoir fp4earth,
Je viens de voir que tu avais laissé un autre commentaire.
Je n’ai pas compris comment tu as déterminé que le CO2 humain était à 8 Gt/an sur les 313 Gt/an, même en regardant le lien de wikimedia. Pourrais-tu m’expliquer ?
Aussi, je viens de voir un article qui justement m’a poussé à revenir voir nos échanges : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=17237
Cela parle du phytoplancton dans l’océan indien occidental tropical qui, pendant la mousson d’été, devenait la plus important source de diméthylsulfure (DMS) dans l’atmosphère. Les aérosols soufrés agissent comme « noyau de condensation » nuageuse.
Tu m’as parlé de l’expérience CLOUD qui montre la responsabilité de 50% de la couverture nuageuse atmosphérique par l’influence du rayonnement cosmique. Apparemment, ce rayonnement cosmique pousse des aérosols, organiques ou non, à passer d’une taille de 20 nm à 50 nm, ce qui fait que ces aérosols atteignent une taille leur attribuant le caractère de « noyau de condensation ».
Le lien que je vois avec cette histoire de phytoplancton produisant du DMS, c’est qu’il se transforme en acide sulfurique et que ce dernier, sous l’influence du rayonnement cosmique, devient un noyau de condensation.
Donc pour résumer, l’acidification des océans causée par l’activité chimique industrielle tue le phytoplancton. Il est une réserve de CO2, comme les arbres, donc sa mort libère du CO2 dans l’atmosphère, donc un effet de serre supplémentaire.
Mais si le phytoplancton meure, il y a aussi moins de DMS produit, donc moins de nuage, donc moins d’effet de serre mais une plus grande quantité de rayonnements solaires qui arrivent directement sur Terre et qui n’aura pas étaient réfléchies.
Alors au final, est-ce que les conséquences qu’entraine la mort du phytoplancton tendent plutôt à réchauffer ou à refroidir l’atmosphère ?
Je me dis que considérant que 67% de la surface de la Terre est recouverte de nuage, dont la majeure partie est au-dessus des océans, que le soleil « tape » que sur la moitié de la surface de la Terre et que l’albédo de la surface des l’océans est compris entre 5% et 15%, on peut s’attendre à ce que la mort du phytoplancton tend à favoriser l’augmentation de la température de la Terre et d’autant plus si l’activité solaire est intense car moins de rayon cosmique, donc moins de nuage.
Est-ce que c’est à peu près ça ?
Bonjour Eretol,
Désole de répondre si tardivement, je me suis coupé des réseaux de com durant 2 jours ça fait du bien.
« Donc, si j’ai bien compris, plus l’humain consommera de l’énergie, et plus il fera chaud ? » –> Je pense l’avoir clairement démontré avec toutes ces explications tant que nos sources d’énergies seront du pétrole, du gaz, du charbon ou du nucléaire… la consommation mondiale d’énergie issue de ces sources doit être un très bon indicateur de l’impact humain sur le climat. Mais ce n’est pas suffisant, il faut également considérer la modification de l’albédo du sol et, comme tu l’as suggéré à juste titre (cf. acidification), la modification chimique de notre environnement qui entraine des conséquences désastreuses sur la biosphère et donc sur son interaction avec le climat.
« Où passe la chaleur produite chaque année et celle que nous recevons du soleil ? » –> le systeme terre est quand même situé dans un environnement proche à -250°C donc sans apport de chaleur au systeme, l’entropie conduirait naturellement à équilibrer tout ça vers des températures très froides via tout les modes de transfert de chaleur y compris le rayonnement comme tu le pressentais. C’est grâce, bien sur au soleil, à notre atmosphère, à la vapeur d’eau et à l’effet de serre que la température de la planète est supérieure à 0 depuis que le bombardement météoritique est devenu négligeable. Un apport de chaleur continuel ne signifie donc pas forcement un réchauffement continuel lorsque les échanges d’énergie tendent vers l’équilibre. D’autant plus grâce à l’abondance de la vie sous toute ses formes : comme je l’ai déjà dit, c’est le meilleur régulateur de la planète « la combinaison biosphère+albédo du sol est le régulateur thermique le plus puissant » / « des études ont montrés des phénomènes endothermiques liés à la photosynthèse et la croissance des végétaux ».
« Ou est-ce que le système atmosphère donne de son énergie calorifique par conduction à la Terre ? » –> par conduction ce sera surtout grâce à la pluie. Par convection surtout avec le vent et l’évaporation et par rayonnement surtout en fonction de l’albédo du sol.
Le soleil n’est pas un Dieu dans de nombreuses religions pour rien. Ce sont les étoiles qui régulent la vie et la mort des planètes dans tous les systèmes solaires depuis le commencement et jusqu’à la fin de l’univers.