La sélection naturelle n’étant plus respectée, vers quoi allons nous ?
Une société pervertie évolue sous nos yeux ébahis et impuissants. LHK
Cette avancée significative rapproche les chercheurs de la culture d’organes humains qui pourront servir la greffe d’organes. Des cellules humaines ont été implanté dans cet embryon de porc au début de son développement, qui a duré quatre semaines. L’expérience avait déjà fait les gros titres en 2017 ; la science va aujourd’hui plus loin dans l’espoir d’apporter une alternative aux dons d’organes.
Basant leurs travaux sur une découverte pour le moins controversée faite en 2017, les scientifiques ont annoncé samedi 17 février qu’ils étaient parvenus à créer en laboratoire un deuxième type d’hybrides humains-animaux : des embryons de moutons, humains à 0,01 % d’un point de vue cellulaire.
Les embryons, qui n’ont pu être développés au-delà de 28 jours faute d’autorisation, rapprochent un peu plus les chercheurs de la culture d’organes humains en laboratoire à des fins médicales.En France, plus de 14 500 personnes sont sur liste d’attente pour recevoir un cœur, un foie, un poumon, un pancréas, un rein ou un intestin. Et chaque année, plus de 500 personnes meurent parce qu’elles n’ont pu recevoir d’organe. Sur les 22 617 personnes inscrites sur liste d’attente en 2016, seules 5 891 ont pu être soignées grâce à des prélèvements d’organes sur personnes décédées ou vivantes compatibles.
C’est précisément pour pallier ce manque d’organes que les chercheurs travaillent à élargir l’offre de manière artificielle. Certains tentent d’imprimer des organes 3D en laboratoire. D’autres travaillent sur des organes artificiels et mécaniques. D’autres encore créent des chimères, et plus précisément des organes à la croisée de deux espèces, dans l’espoir de cultiver des organes humains chez des porcs ou des moutons.
DE PLUS EN PLUS HUMAINS
Pour fabriquer ces chimères, les chercheurs isolent les cellules souches d’un animal, qui peuvent se transformer en n’importe quel type de cellules dans le corps. Ils injectent ensuite des cellules souches d’une espèce dans l’embryon d’une autre espèce – une procédure aussi délicate que complexe.
Si l’ADN de l’embryon est modifié pour faire en sorte qu’il ne développe pas un organe donné, les cellules intercalées sont les seules à pouvoir combler l’espace laissé. C’est ainsi que les chercheurs ont été en mesure de faire pousser un foie humain à l’intérieur d’un cochon vivant.
Les muscles artificiels se rapprochent peu à peu des muscles naturels
En 2017, des chercheurs ont réussi à développer des pancréas de souris chez le rat et ont montré que les greffes des dits pancréas pouvaient guérir les souris diabétiques. Tout de suite après, les chercheurs de l’Institut Salk ont annoncé qu’ils pourraient maintenir en vie pendant 28 jours des embryons de porc auxquels avaient été ajoutées des cellules souches humaines.
Les experts se sont réjoui de l’expérience menée sur les embryons hybrides, mais ont noté que le nombre de cellules humaines implantées dans les embryons de porcs (1/100 000) était trop faible pour des greffes d’organe chez l’homme.
Le chercheur Pablo Ross de l’Université de Californie a annoncé samedi 17 février à Austin, au Texas, que son équipe et lui-même avaient mis au point la procédure visant à augmenter le nombre de cellules humaines dans les embryons de moutons à 1/10 000.
« Nous estimons que ce n’est pas encore assez pour générer un organe prêt à être greffé » a déclaré Ross lors d’une conférence de presse. Selon The Guardian environ 1 % de cellules devraient être humaines pour que la greffe d’organe fonctionne. Et pour prévenir le rejet immunitaire, des mesures supplémentaires seraient nécessaires pour s’assurer que les restes de virus animaux sont éliminés de l’ADN du porc ou du mouton. Mais les récents progrès scientifiques tendent vers le développement d’organes plus viables.
RAMIFICATIONS ÉTHIQUES
Pour Pablo Ross, les recherches pourraient aller plus vite si elles étaient mieux financées. Les instances de santé publiques des États-Unis, où l’étude a été menée, interdisent actuellement le financement public d’hybrides humains-animaux, bien qu’elles aient déclaré en 2016 que ce moratoire pourrait être levé. Jusqu’à présent, ce sont des donateurs privés qui ont financé les recherches préliminaires.
À mesure que les recherches avancent, l’examen éthique se durcira certainement. Pablo Ross et ses collègues reconnaissent la nature controversée de leur travail, mais ils estiment avancer avec prudence.
« La part des cellules humaines est pour l’instant très faible. Cela n’a rien d’un cochon à visage humain ou doté d’un cerveau humain », a déclaré Hiro Nakauchi, chercheur à l’Université de Stanford, qui a participé à l’étude. M. Nakauchi a ajouté que les chercheurs tentaient de déterminer où les cellules humaines proliféraient, afin de s’assurer qu’elles ne s’installeraient ni dans le cerveau, ni dans les organes sexuels des animaux.
Pablo Ross, pour sa part, voit dans la recherche qu’il conduit sur le développement d’organes artificiels une source réelle d’optimisme.
« Toutes les approches sont controversées, et aucune d’entre elles n’est parfaite, mais elles apportent un nouvel espoir aux personnes qui souffrent et attendent désespérément une greffe, » a-t-il dit. « Nous devons explorer toutes les alternatives possibles pour fournir des organes aux personnes malades. »
Publié sur le Blog de Liliane Held Kawham
ça prouve qu’ils nous prennent vraiment pour du betail
500 personnes sont mortes car elles n’ont pas reçu de greffes. Combien seraient mortes de toute façon ? 100%. Juste un peu plus tard.
Je n’imagine pas comme cela doit être anxiogène d’avoir à attendre. Je pense (mais c’est plus facile quand on n’est pas dans ce cas) que je n’attendrais pas. Car je suis contre les dons d’organes comme expliqué largement dans de posts précédents.
Combien d’animaux sont morts aussi à cause de ces expériences dans lesquelles ils sont victimes non consentantes ? Des millions. Et rien pour eux, pas même une pensée, un remerciement. On s’en fout complètement, à cause d’une idée stupide qui veut que l’être humain vaille mieux que l’animal. Alors on torture et on massacre à tout va !
C’est une honte !!
La « science » tombe de plus en plus bas ! et tout ça pourquoi ? parce que la mort n’est plus considérée comme quelque chose de naturel. On refuse de mourir on veut se faire greffer l’organe défectueux, tout comme on change une pièce de la voiture, et ce quelle qu’en soit l’origine. Quel non sens !
Je comprends la souffrance, j’ai perdu deux amies d’un cancer du pancréas, c’est horriblement douloureux, mais ni l’une ni l’autre n’aurait accepté une greffe. Elles auraient aimé ne pas avoir à souffrir bien sûr, mais acceptaient ce qu’elles avaient à vivre et aussi d’en mourir. Idem pour ma cousine partie des suites d’un cancer du poumon alors qu’elle n’avait jamais fumé de sa vie ni été dans un environnement de fumeurs. Probablement un « cadeau » empoisonné laissé par un chikungunya mal soigné.
Mes enfants, moi-même, refusons tous toute implantation d’organe de rechange ainsi que tout don, même de transfusion sanguine. Nous estimons que chacun doit vivre en conscience ce qu’il a à vivre et que la Vie sait ce qu’elle fait.
Tu as raison Biquette au sujet des animaux que l’on torture à tout va au nom de la « science » !
Nos dieux Annunakis nous auraient bien créé aussi par hybridation d’un primate, donc étant de leur souche, nous répétons les mêmes expériences qu’eux! A qui veut bien arrêter de croire au Darwinisme!
Frankenstein
Combien sur liste d’attente pour un cerveau ? Presque 67 000 000 ? Donc quitte à choisir, et puisqu’on en a déjà toutes les caractéristiques, il vaut mieux se voir greffer un cerveau de mouton plutôt qu’un cerveau de porc …
M.G.
Comme ils ne s’en serviront pas plus, à quoi bon ? 🙂
Oui, c’est pas faux. où avais-je la tête ?
M.G.
c’est ballot, la plupart des cerveaux n’ont jamais servis
et puis il y a déjà beaucoup d’hybrides larbins qui sont en service
dans la politique
Même pas un poil de cul, vous n’aurez rien!
Que la paix vous accompagne
d’où vient les 0,01% d’humain?
C’est, une abomination!