Ce n’est pas la première fois que l’on entend ces propos, il reste à souhaiter que ça ne reste que des paroles. On se croirait à l’aube de la seconde guerre mondiale, crise économique, chômage et pauvreté, montée du fascisme, la guerre d’Espagne. Nous avons, cette guerre en Ukraine avec les mêmes ingrédients. Espérons que les mêmes causes n’aient pas les mêmes effets.
La ligne d’assistance téléphonique de la RPD a reçu cette semaine l’appel d’un homme déclarant être un employé du ministère ukrainien de l’Intérieur d’une localité située sur la ligne de front dans la partie du Donbass occupée par l’armée ukrainienne.
Cet homme a déclaré que les autorités ukrainiennes lui avaient ordonné, ainsi qu’à ses collègues d’autres villes, de trouver un endroit où construire un camp de filtration pour la population du Donbass (à la demande de l’informateur, le nom de la ville et l’unité de police où il travaille n’ont pas été communiqués).
Ce n’est pas la première fois que de telles informations nous parviennent. Il y a deux ans en arrière, des soldats ukrainiens s’étaient pris en photo en train de construire un tel camp à Talakovka, se disant fiers de bâtir un tel endroit pour les « chiens de porcs russes ».
Et plusieurs politiciens ukrainiens comme Edouard Leonov et Iouri Mikhaltchichine (député membre du parti Svoboda) ont déjà fait de telles propositions en public à la télévision ukrainienne concernant les Ukrainiens russophones ou d’origine russe.
Non vous ne rêvez pas (ou plutôt ne cauchemardez pas), en Ukraine, des politiciens néo-nazis (faut appeler un chat un chat) peuvent dire publiquement à la télé, sans représailles judiciaires, qu’une partie de la population du pays mérite de finir dans de tels camps simplement parce qu’elle est russophone ou d’origine russe… C’est beau la démocratie post-Maïdan, y a pas à dire…
Voici le témoignage qu’a livré ce monsieur, et qui doit encore être vérifié et corroboré par les services de renseignement de la RPD. Si ces faits sont avérés, cela serait une preuve de plus que l’Ukraine se prépare à reprendre le Donbass par la force avant d’y mener une purification ethnique via ces camps de filtration. Il semble qu’un nettoyage préventif des populations se trouvant du côté occupé par l’armée ukrainienne soit aussi prévu, très certainement afin d’empêcher les républiques d’obtenir des renseignements sur l’attaque à venir.
« Nous comprenons bien entendu ce que cela signifie pour la population qui se trouve de l’autre côté. Ni moi ni mes collègues de Marioupol, Kramatorsk, Volnovakha ne doutons que Secteur Droit n’en assurera pas la protection (des camps – ed.). J’ai de la famille à Donetsk et Makeyevka. Je suis né là-bas, j’y ai grandi, ma mère y a été enterrée. Puis, quand tout cela a commencé, je suis parti servir en Ukraine. C’est incompréhensible. De quelle occupation russe du Donbass peut-il s’agir quand de tels ordres sont donnés ? Il s’agit d’une campagne à très grande échelle, qui implique non seulement notre structure (le ministère ukrainien de l’Intérieur – ed.), mais je sais avec certitude que le SBU travaille également sur ce projet et de manière très intensive. Mais ils ont des tâches légèrement différentes », a déclaré le témoin.
D’après le témoin, seront soumis aux « mesures de filtration » tous les hommes âgés de 15 à 65 ans et toutes les femmes suspectes. Une unité spéciale de la Garde Nationale (qui je le rappelle est majoritairement constituée d’unités d’ultra-nationalistes voire de néo-nazis) sera chargée de garder le périmètre extérieur de ces camps, tandis que Secteur Droit sera chargé de maintenir l’ordre à l’intérieur.
« Nous nous y préparons déjà très activement. Dans notre département, les tables des opérateurs sont déjà remplies de dossiers personnels de séparatistes locaux (personnes habitant côté ukrainien soutenant les Républiques Populaires du Donbass – éd.). La dernière fois, c’était pareil. Le nettoyage dit préventif est prévu parmi la population locale. Jusqu’à présent, je sais seulement que ces mesures sont en cours de préparation à Starobelsk, Lissichansk, Artemovsk et Severodonetsk », a déclaré le témoin.
En clair, la répression déjà féroce du SBU va s’intensifier contre ceux qui contestent les autorités ukrainiennes issues du coup d’État de 2014, en ajoutant les camps de « filtration » à l’arsenal pléthorique de prisons secrètes et de tortures dont les services de sécurité ukrainiens usent et abusent depuis quatre ans.
Les informations comme celles-ci allant dans le sens d’une reprise prochaine du conflit se multiplient depuis plusieurs jours, entre armes lourdes sorties des zones de stockage, loi sur la réintégration du Donbass envoyée pour signature à Porochenko, et maintenant ces camps de filtration.
Il est temps que la communauté internationale ouvre les yeux, avant qu’un nouveau bain de sang n’ai lieu dans le Donbass par la faute de Kiev.
Christelle Néant pour DoniPress
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Les camps du futurs quand une partie de l’Europe sera noyée, les élites allemandes ont prévues de se réfugier en Ukraine, plus haute. D’où l’association avec Soros pour que des néonazis prennent le pouvoir.
Tout le monde en ce moment prévoit des camps de réfugiés (les villes fantômes de Chine, les nouvelles bases arctiques en Russie, les villes fantômes en Afrique, la nouvelle capitale de Thaïlande, etc.), qui selon les élites en place, deviendront des camps de travail ou d’extermination. Quand on est dans un camp, on est pieds et poings liés vis à vis de la volonté du chef du camp…
En France rien n’est prévu, le but était de laisser péter les centrales nucléaires et de laisser les gens dans les villes portuaires comme Nantes pour tuer le plus de monde possible (et éliminer le nombre de bouches à nourrir).
On va dire qu’on sera moins bien traités que les Ukrainiens, ça va nous faire drôle…
Nestor Makhno reviens ils sont devenus fous