Collisions, déforestation… Quand le développement des énergies renouvelables nuit aux animaux…

Comment allier la protection de la biodiversité et le contrôle des GES (gaz à effet de serre) ? En étudiant l’impact de l’un sur l’autre et, apparemment ça rame de ce côté là. La course pour la lutte contre le changement climatique, engendre un peu tout et n’importe quoi sans études sérieuses des impacts, et ce, malgré les mises en garde des scientifiques.

« Je tiens à ce que la société française accorde autant d’importance à la reconquête de la biodiversité qu’elle en donne à la lutte contre le changement climatique. » Le message est de Nicolas Hulot, posté sur sa page Facebook cette semaine.

Le ministre de la Transition écologique et solidaire appelle à une réaction collective pour ne pas « devenir les dinosaures modernes de l’histoire », une allusion à la sixième extinction d’animaux que plusieurs scientifiques disent en cours, l’avant dernière ayant conduit à la disparition des dinosaures.

Ne plus traiter séparément biodiversité et réchauffement climatique

Cette perte de biodiversité ne sera pas à la table des discussions de la Cop 23 qui s’ouvre ce lundi à Bonn en Allemagne. Ou alors à la marge. A ces conférences annuelles organisées par l’ONU, on parle avant tout de réchauffement climatique et du plan de bataille à mettre sur pied pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre.

Pourtant, de plus en plus de voix, au sein de la communauté scientifique, appellent à ne plus traiter à part les deux nécessités que sont la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la biodiversité. « Ou du moins à prendre conscience que les mesures adoptées pour la première peuvent avoir des conséquences négatives sur la seconde », glisse Jean-François Silvain, président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), une fondation de coopération scientifique qui favorise la recherche sur la biodiversité.

Un exemple parlant : les centrales à bois

La FRB vient de traduire une étude dirigée par Alexandros Gasparatos, professeur à l’Université de Tokyo, publiée en avril dernier et qui analyse, à travers 500 références scientifiques, les rapports compliqués qu’entretiennent énergies renouvelables et biodiversité. L’éolien est peut-être l’exemple le plus visible, les cadavres d’oiseaux se ramassant souvent aux pieds des éoliennes. Aux Etats-Unis, les estimations varient entre 234.000 et 573.000 oiseaux tués annuellement par des éoliennes aux Etats-Unis. Les chauves-souris seraient plus impactées encore, pas tant par des collisions que des suites de traumatismes internes, appelés barotraumatismes, associés à des réductions soudaines de pression de l’air à proximité des pales.

Plus que l’éolien, Jean-François Silvain s’attarde sur la biomasse bois  pour souligner les potentiels impacts négatifs des énergies renouvelables sur la biodiversité. Cette filière se propose d’utiliser le bois, ressource renouvelable lorsqu’il est le produit d’une gestion durable des forêts, comme source d’énergie. La centrale à biomasse de Gardanne (Bouches-du-Rhône) s’inscrit dans cette optique-là.

« Depuis dix ans, la filière se développe aussi très vite en Grande-Bretagne où les centrales à charbon sont remplacées par des centrales à bois, poursuit Jean-François Silvain. Le hic, c’est que ces centrales sont très gourmandes en bois si bien que la Grande-Bretagne est obligée d’en importer, depuis les forets humides du sud des Etats-Unis, en Louisiane ou dans le Mississippi, où, les normes étant moins protectrices, les forestiers n’hésitent pas à faire des coupes à blanc sans se préoccuper de la repousse, ni de l’impact sur la biodiversité que ces forets abritent. » Plusieurs ONG environnementales américaines s’en sont émues ces dernières années.

L’essor de l’hydroélectricité tout aussi inquiétant ?

L’énergie hydroélectrique pose tout autant question. L’étude dirigée par Alexandros Gasparatos y consacre de longs paragraphes, soulignant que les barrages et les centrales hydroélectriques perturbent la migration de certaines espèces de poissons mais peuvent aussi inonder de vastes zones en amont, fragmentant les habitats et affectant les écosystèmes et les espèces qu’ils abritent.

Or de nombreux pays misent actuellement beaucoup sur l’énergie hydro-électrique pour asseoir leur indépendance énergétique. « Au moins 3.700 barrages majeurs sont soit en projet soit en construction dans le monde, en particulier dans les pays en voie de développement », pointait un article scientifique paru en octobre 2014. « Il est urgent d’évaluer et de limiter les impacts sociaux, économiques et écologiques de ce boom de la construction de barrages dans le monde », concluaient alors les auteurs.

Un besoin d’études approfondies

« Evaluer et limiter les impacts »… C’est aussi le mot d’ordre de la FRB aujourd’hui, qu’elle veut appliquer à l’hydroélectricité comme à l’ensemble des énergies renouvelables. La fondation ne s’oppose pas à la transition énergétique mais invite à ne pas accorder non plus un blanc-seing à tous les projets d’énergies renouvelables au principe qu’ils permettent de réduire les émissions de C02 dans l’air. « Ces filières ont toutes des impacts, plus ou moins importants, sur la biodiversité et les écosystèmes, observe Jean-François Silvain. Négatifs comme positifs d’ailleurs. Il est nécessaire de les étudier bien plus intensément qu’on ne le fait aujourd’hui. »

Là encore, l’éolien est particulièrement parlant. « Il n’existe à ce jour que des estimations sur le nombre d’oiseaux tués et des espèces s’avèrent plus touchées que d’autres sans qu’on comprenne encore très bien pourquoi, poursuit le président de la FRB. Il y aurait des enseignements à tirer d’études approfondies. Faut-il par exemple implanter les éoliennes sur les couloirs de migrations des oiseaux ou dans des zones accueillant une forte biodiversité ? »

Jean-François Silvain note tout de même peu à peu du mieux. Le 5 octobre, la FRB organisait un colloque sur les « liaisons dangereuses » entre biodiversité et énergies renouvelables. « Nicolas Hulot a assisté à une partie des débats, de même que des représentants de grands acteurs des énergies renouvelables », pointe le président de la fondation. Preuve d’une certaine prise de conscience.

Source 20Minutes/Planète

Voir aussi:

De moins en moins d’insectes : «On ne parle pas seulement d’une espèce mais de toute une communauté animale»

Pour préserver les terres agricoles et la biodiversité, Nicolas Hulot veut taxer les bétonneurs

Extinction de masse des animaux: «La nature va s’en remettre, mais pas l’homme»

29 Commentaires

  1. Toutes ces prétendues énergies renouvelables ne sont que prétextes à l’émergence de nouveaux profits. Si encore elles étaient viables, mais on se rend compte à chaque fois qu’on ne fait que déshabiller Jacques pour habiller Paul et qu’il s’agit systématiquement d’appliquer un cautère sur une jambe de bois. La seule solution serait un retour à une simplicité volontaire et à une rusticité tolérable. Ceci impliquerait une prise de conscience individuelle à l’échelle mondiale. Autant dire que cette utopie ne se réalisera jamais. La nature s’en remettra d’une manière ou d’une autre. Notre espèces par contre s’autodétruira. Il n’y a pas d’alternative.

    • Hulot est désormais du côté de l’élite et n’a rien à proposer, il discoure comme un bon franc-mac!
      S’il avait les brevets de Tesla en poche on adhèrerait peut-être, sans quoi ça restera pétrole et uranium party pour la planète!
      Hulot nous informe du mal que nous nous faisons à cause de profiteurs comme lui! C’est gentil mais à force ça en devient ridicule!https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

  2. Une limitation des naissances est tout autant indispensable. Y compris dans les pays dits « riches ». En grattant un peu on s’aperçoit que le fond du problème est constitué par la satisfaction de besoins chez une masse humaine en croissance exponentielle. Cette satisfaction ne concerne pas seulement les besoins vitaux ce qui serait légitime à défaut d’être possible, mais également des besoins créés et accessoires.

  3. Je constate que l’on commence doucement à évoquer l’ampleur de l’extinction des vertébrés. Ce qui est fou, c’est que l’Homme ne se focalisera encore une fois que sur les impacts économiques que cela engendrera, oubliant trop souvent que nous sommes au cœur de cette biodiversité qui s’éteint …

    M.G.

  4. « reconquête de la biodiversité »…. ils sont donc en guerre contre la biodiversité et pour son asservissement …. c’est certain là on part sur d’excellentes bases

  5. Le problème de fond c’est l’effectif démographique.
    Toute solution environnementale à un problème autre que celui-ci n’est que pansement sur jambe de bois.

      • @ Rossel
        Oh tu sais, le malthusianisme c’est très  » politiquement correct  » aux contraires ! Tout les médias rende grâce aux politiques de régulation des natalité quand on évoque la Chine.
        Ces même médias font dans la peur et le spectaculaire quand on parle de la population Indienne …
        Et que dire des compagnes de prévention contre le sida qui, indirectement, réduise là aussi les naissances?

        Je ne compte pas le nombre de personne qui affirme ne pas vouloir faire d’enfant car  » ne souhaitant pas donner la vie à un être dans ce monde si c’est pour le voir souffrir …  »

        En France, combien de famille son pointé du doigt quand ce sont des  » familles nombreuses ?  » avec quelques clichés raciste en prime.

        Des campagne de régulations de la population : il y en a partout !
        Au risque de pointer du doigt l’évidence : Le malthusianisme, c’est ce que nous pratiquons actuellement
        et ça ne fonctionne pas !
        Alors on me rétorquera qu’on ne le fait pas suffisamment; j’en doute pas…
        Je ne vais pas plus débattre avec toi Rosell. A ce stade de la conversation, mon message est passé et si tu ne comprend pas mon point de vue, insisté serais contre productif.
        Je le répète au cas où : la solution passe par des lois collective, par des changement individuelles et par la déconstruction du modèle de société actuel.

    • Le malthusianisme dans toute son horreur :
       » Plutôt que de combattre les problématiques engendrer par la population : éradiquons la population  » .
      Ça n’a pas de sens, c’est vide de profondeur. Les individus ne sont pas égaux en nuisances qu’ils génèrent, personne n’a le même impact.
      Ce qu’il faut, ce sont des mesures solides pour vivre de manière pérenne. Des mesures qui créeront des lois collective, et des lois qui prendront la forme de devoirs pour les citoyens.

      Toute ses mesures, on les connais déjà. On en parle sans cesse dans les sujets écologiques mais elles ne peuvent s’appliquer ou prendre de l’ampleur au vue de ce qu’on y oppose (lois, marchés, publicités).

      Il faut donc d’abord déconstruire ce qui fait autorité ou majorité aujourd’hui ( le marché & les lois qu’il impose, les habitudes des consommateurs).

      Ce n’est pas le nombre d’humains qui changera l’impact qu’ils ont : il vaut mieux 10 personnes organisés que 5 bordéliques pour garder un lieux propre.
      Si ça peut vous apporter une lueur d’espoir : l’homme à de la marge au vue de la manière dont il se comporte.Commencez par vous changer vous même par contre, parce que vu les connards aux manettes, les changements collectifs risque de tarder à arriver.

      • Ceux qui refusent des évidences aussi simples qu’une croissance infinie est impossible dans un espace fini ont pour argument principal que la planète peut encore nourrir plusieurs milliards supplémentaires d’humains. Techniquement, c’est possible. Monsanto et Bayer ne pensent pas autrement. Reste à savoir dans quelles conditions et l’impact écologique qui en découlera. Inutile ensuite d’aller pleurer contre les OGM et autres saloperies ,le terme de l’histoire sera le même. L’emprunte carbone d’un habitant à l’autre peut-être différente. On peut imaginer réguler et partager les nuisances(hypothèse largement utopique, ceux qui professent de telles naïvetés seront rarement enthousiastes à se priver ou même à se séparer de leurs indispensables Iphone, de renoncer à leurs sports d’hiver en station « éco-responsable » et de se priver de vols intercontinentaux à prétention humanitaire), il n’en reste pas moins qu’à plus ou moins long terme là encore le problème se posera de nouveau. La nature ne fait pas de cadeaux et si nous refusons une régulation des naissances, nous allons droit dans le mur. On peut toujours tenter de se changer soi-même; c’est même la seule chose à faire pour être au moins en accord avec sa conscience. Imaginer qu’un jour une telle attitude sera partagée par l’ensemble de l’humanité est faire preuve d’un angélisme confondant. D’ailleurs, pour être cohérent et efficace cela passerait à nouveau par la volonté de stopper l’explosion exponentielle démographique.

      • @sombre : j’ai l’impression qu’entre « réguler l’effectif démographique » et « éradiquer la population », il y a une subtilité que tu n’as pas réussi à saisir.

        Cela n’empêche pas d’adopter également des comportements « éco-responsables ». Mais c’est secondaire : mêmes si ces comportements « éco-responsables » sont nécessaires, ils ne suffiront pas à eux seuls à affronter les défits environnementaux qui se posent (et qui sont déjà perdus pour certains).

      • Il m’avait semblé dans mes commentaires ne pas avoir épargné l’occidental. Vos amalgames sont douteux. Avoir conscience du problème engendré par la surpopulation n’implique pas d’être un apologiste de l’extermination humaine. Hitler aimait les chiens, la SPA porte secours à la gent canine, si l’on suit votre raisonnement la SPA est une organisation néo-nazie. Ce genre de gymnastique dialectique est malheureusement très à la mode et permet de disqualifier toute pensée hors des clous et du politiquement correct.

    • @ Gros non je suis toujours dans le thème ! la malthusianisme prône la régulation des naissances. l’éradication n’était qu’une exagération de ton idée, l’étape suivante logique dans cette idéologie.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Malthusianisme

      Le malthusianisme est une doctrine politique prônant la restriction démographique, inspirée par les travaux de l’économiste britannique Thomas Malthus (1766–1834). Le terme est utilisé pour la première fois par Pierre-Joseph Proudhon en 1849.

      C’est une forme de fuite : plutôt que d’affronter des changements nécessaire et logique, on propose de ne rien changer (ou comme tu le fait, de proposer quelques ajustements qui à eux seul ne suffiront pas évidemment) mais de réguler la population, ce qui aura pour conséquence de ne pas résoudre les problèmes mais de les freiner.
      Ça ne résoudra rien : une population de 7 milliards d’individus qui vivent honteusement continueront de le faire si on maintient ce nombre. C’est la manière de vivre qui doit être changer, pas le nombre de personne qui vivent !
      Bref c’est de l’ordre de l’évidence de s’opposer à cette vision dystopique de l’humanité.

      • je rajouterais que c’est une manière de repousser la faute sur les autres bien souvent, afin de ne pas faire son autocritique ni d’envisager de changement personnel.
         » Nous sommes trop  » , dis-celui qui n’envisage pourtant pas de mourir.
        On pourrais l’interpréter de la sorte  » le problème, c’est les autres. Réduisons leurs nombres ! « .
        Cela n’apporte aucune critique du système (un système fonctionnel prendrais en compte le nombre d’humain en expansion) ,
        Cela n’apporte aucune solution pratique (une critique qui n’est que dans la destruction, pas la création).

        Et ça me semble vraiment être dans le ton du capitalisme : un système inégalitaire, injuste , un monde sans partage.
        – Qui déciderait avec justesse de qui doit ou non être réguler? A quel proportion? Selon quel critères ?
        Doit on autant réguler les naissances aux états unis que dans le tiers monde ? pourtant l’impact d’un américain est bien supérieur…
        – Est-ce juste, équitable de permettre à un couple de faire des enfants et le refuser à un autre?
        – N’est-ce pas évident que le malthusianisme ne remet pas en cause le partage des ressources, partage qui serait nécessaire au niveau mondial pour des questions autant éthique qu’écologique ?

        Bref, le « réduisez la population  » me semble à la fois dangereux, à la fois inefficace et ne me semble pas dans l’intérêt des peuples.

      • Mon commentaire de 18h54 s’adresse à Sombre. Je dois aller bosser mais serais heureux de reprendre le fil de la discussion dés demain.

      • Bon courage Sombre, parce que franchement les abrutis m’ont réellement trop bouffé d’énergie et je n’ai même plus envie de bruler une calorie pour les sauver (entre autres)…

        J’ai eu parlé comme toi fut un temps… C’est bien, garde la foi, je respecte tes propos et je les apprécie même.

      • @ Lunpenproletariat
        Merci c’est gentil !

        J’en profite pour rajouter que si une population devrait être réguler, ça serais celle des animaux d’élevage. Nous sommes 7 milliards d’humains … qui abattons chaque année dans les 140 milliards d’animaux terrestres et prêt d’un trilliard d’animaux marins. En terme d’impact écologique, : c’est gigantesque. En terme de gaspillage de ressource, également.

      • Et c’est parce qu’il n’y aura jamais de consensus sur le fait de réguler ou non l’effectif démographique que ça restera un sujet tabou, et que finalement rien ne sera fait et que ça partira fatalement à la dérive. Bref, c’est plié d’avance.
        Puisque c’est écrit, je n’ai plus qu’à profiter de la vie.

        Comme disait l’autre : « De toutes façons, on a déjà percuté l’iceberg. Alors le mieux que l’on ait à faire maintenant, c’est reprendre du champagne ».

        (NB : l' »autre », c’est Jamie Dimon)

        Amusez vous bien.

      • Je corrige un peu mes propos Sombre. Lecture diagonale …
        Ce que j’apprécie chez toi c’est que t’y crois encore dans l’homme, après j’ai toujours pensé qu’on était trop nombreux… Difficile de ne pas se faire bouffer l’oxygène, que ce soit par des voisins méga chiants, où un petit tour dans les bois, une décharge sauvage, un motard où un poivrot armé… Perso, j’étouffe sur cette planète… trop d’abrutis au mètre carré…

  6. J’y crois plus à ces conneries…

    Comme disait un truc dans le genre Staline, « Là où il y a des hommes, il y a toujours des problèmes, plus d’homme, plus de problème… »

  7. La surpopulation Africaine tient à ce que le nombre d’enfants pourrait être rapproché d’un système de retraite par capitalisation.
    Plus le pays est pauvre,plus le nombre d’enfant doit être élevé pour qu’ils subviennent aux besoin de leurs parent devenus âgés.Mais plus la population augmente,plus le pays s’appauvrit…
    Donc…
    L’économie de ces pays est tourné vers l’exportation plutôt que vers l’autarcie alimentaire.Cette économie est agricole,puisque ces peuples sont réfractaires,et peut-être pas sans motifs,à l’industrialisation qui aurait pu seule donner des emplois à des population de cette ampleur.

    L’économie occidentale ne tient que par la fabrique de monnaie de singe.Elle est placée entre un « tiers monde » qui ne veut pas s’inspirer de son modèle,et un extrême orient qui ne s’en inspire que trop bien.
    La règle du toujours plus pour un coût toujours moindre qui a fait son succès est en train de la détruire;
    On ne peut pas faire fonctionner une économie de marché sans clients que ce soit à l’interne ou à l’international.
    C’est un système trop étendu et trop compliqué pour être réformable;il ne peut plus que s’effondrer complétement.

    Ce n’est pas nouveau;l’humanité n’a jamais su bâtir un futur avec ce qu’il y a de mieux dans le passé associé à ce qu’il y a de mieux dans le présent.
    Son histoire est une suite d’aventures qui durent plus ou moins longtemps,à l’issue desquelles on passe à autre chose.Elle est strictement expérimentale.

    • Il n’y a pas une humanité mais des humanités.
      Celles qui ont su vivre en harmonie avec leur environnement avec un modèle sociologique plus harmonieux et égalitaire se sont fait becqueter par d’autres plus agressives …

      • Ce qui est vrai pour les animaux l’est tout autant pour les humains. Il n’y a pas plus d' »Humanité » que de « Porcinité » ou d' »équinité ». Il n’existe que des groupes culturellement et ethniquement différents qui protègent leur part de gâteau. Lorsque le gâteau est assez grand, même si certains n’en ont jamais assez et lorgnent par principe sur la part du voisin ce qui engendre des guerres, et que ceux qui se le partagent sont en nombre approprié, cela peut marcher. Lorsque la ressource commence à se raréfier en raison du poids démographique, c’est le bordel assuré. Cette évidence peut être difficile à admettre à notre époque déconnectée du réel mais mais c’est une loi incontournable de la vie.

      • Et ouais Rossel et parmi ces humanités des humains, avec leur connerie bien humaine, l’accès à la reproduction et la survie de la progéniture qui passe par l’accaparement de ces fameuses ressources … et plus on en a des ressources et plus on a les meilleures gonzesses etc…

        Bref, on ne s’en sortira jamais…

  8. Dame Nature tient à remercier tous ces humains qui ont contribué à pomper cette substance sale,gluante,nauséabonde,qui n’est autre qu’une décomposition des matières organiques accumulées dans le temps, et que vous appelez le Pétrole.
    Vous avez ainsi éliminé la possibilité d’une pollution de l’eau par cette substance.
    Désormais on va pouvoir passer à autre chose.
    Pour la régulation de l’espèce, si vous n’y faites rien, Dame Nature va s’en occuper.
    Elle ne prendra pas de gants….
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

  9. Cela me fait penser a ses écolos qui pour créer des pistes cyclables déboise des avenue entière a Bruxelles sous le prétexte fallacieux que les arbres sont en fin de vie! il ont 60 ans….

  10. salut , ça fais plusieurs années que je lis certains sujets sur ce site .
    j ai décidé de commenter et de partager de l’ information avec vous .

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