Prévisions ouragans, des chiffres revus à la hausse…

Le changement climatique et ses cyclones meurtriers, va aller en s’amplifiant et, comme si ça ne suffisait pas, un séisme de 7.1 a dévasté le Mexique avec 150 morts (bilan hélas provisoire). Que l’on conteste les raisons de l’amplification des catastrophes climatiques, ne doit pas nous faire oublier que, plus personne n’est à l’abri.

Tempête Dirk 2013. Illustration

Jeudi 6 juillet 2017 à 8 h 08 – La saison des ouragans a officiellement commencé le 1er juin dernier. Les deux sommités en matière de prévisions pour la saison des ouragans ont toutes deux revu leurs prévisions à la hausse, incluant l’Université du Colorado qui a annoncé une saison plus active que la normale.

Une saison 2016 au-dessus des normales

Dans le bassin atlantique, la saison des ouragans 2016 a été plus active que la normale et la plus active depuis 2012. Des records de chaleur dans le golfe du Mexique et dans la mer des Caraïbes auront contribué à alimenter l’activité cyclonique. La présence d’un phénomène La Nina qui présente un cisaillement des vents plus faible aura aussi contribué à rendre les conditions propices au développement des ouragans.

Quinze tempêtes ont été nommées l’an dernier, soit trois de plus que la normale. Deux noms ont d’ailleurs été retirés en raison de leur impact meurtrier, soit Matthew qui est devenu le premier ouragan de catégorie 5 dans l’Atlantique en neuf ans, et Otto qui avait traversé du bassin de l’Atlantique à celui du Pacifique en balayant le Nicaragua sur son passage.

« Pour qu’une saison aussi active que celle de 2016 se produise, il faut plusieurs ingrédients », explique Anne-Sophie Colombani, météorologue à MétéoMédia. « Il faut des eaux chaudes qui servent de carburant et permettent notamment la formation de beaucoup d’orages, il faut aussi beaucoup d’humidité en altitude, de l’air instable qui crée un mouvement d’ascendance et surtout un faible cisaillement des vents. »

2017 plus active

Les modèles initiaux semblaient indiquer que la saison 2017 allait voir un nombre de formations sous les normales. Cette année, on prévoyait ne voir que onze tempêtes tropicales se former dans l’Atlantique, contre une moyenne de douze. Quatre de ces tempêtes auraient évolué en ouragans, la moyenne annuelle étant plutôt de six et de ce nombre, deux ouragans majeurs allaient se former, soit des ouragans de catégorie 3 et plus sur l’échelle Saffir-Simpson.

Avec un début d’année en pleine forme, la NOAA et l’Université du Colorado s’entendent finalement pour dire que la saison pourrait être au-dessus de la moyenne. Cette semaine, l’Université a annoncé qu’elle prévoyait désormais 15 tempêtes nommées dans l’Atlantique, avec huit ouragans et trois ouragans majeurs, des chiffres similaires à ceux observés en 2016.

En 2016, la saison avait aussi connu un coup d’envoi inattendu alors qu’Alex s’était formé en janvier, une anomalie météo. Cette année, c’est Arlene qui a lancé la saison des ouragans le 20 avril dernier. Depuis, deux autres tempêtes tropicales se sont formées, mais aucune n’a atteint le stade d’ouragan.

Source : Université du Colorado relayé par MétéoMédia

Voir :

Sur le radar : activité tropicale de la semaine

Trois ans pour sauver le climat

Mythe ou réalité : que connaissez-vous de l’océan ?

 

14 Commentaires

  1. Eh oui.
    La fin du monde, ça coûte cher.
    On devrait l’interdire. Quelle négligence de nos politiques !

    • Mieux, il faut « radariser » les océans, verbaliser, taxer, fiscaliser toutes ces tempêtes et autres phénomènes qui sont inacceptables, contre productifs, on leur donne bien un prénom, pourquoi pas un N° fiscal ?…….https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

      • Tant qu´on y est et que nous savont que presque chaque nation est en possession de mer, pourquoi ne pas les faires payer de contravention por chaque saloperie qui se passe sur ces territoires océanique. Les dettes publiques de la pluspart des pays monteraient et le crash que l´élite retient encore serait plus proche.

      • Salutations à nos amis les marins suisses, autrichiens, tchèques, etc.

  2. http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/05/les-zones-mortes-se-multiplient-dans-les-oceans_5043712_3244.html
    Réparties sur 245 000 km2, ces régions privées d’oxygène augmentent sur les côtes et en pleine mer en raison de l’utilisation de pesticides et du réchauffement climatique.

    Un temps considérée comme l’engrais du plancton, la limaille de fer n’est plus la bienvenue sur les fonds marins.
    http://www.courrierinternational.com/article/2008/05/22/plus-question-de-fertiliser-les-oceans-avec-du-fer

    Affectés comme jamais, les océans se meurent…et la planète aussi
    http://www.parismatch.com/Actu/Environnement/Affectes-comme-jamais-les-oceans-se-meurent-et-la-planete-aussi-1064059

  3. La cause principale du développement des zones mortes est l’apport massif de fertilisants (azote et phosphore, matière organique) lié à l’activité humaine, notamment à l’activité agricole (engrais, élevage) et à la dégradation et à l’érosion croissante des sols.

    http://www.institut-ocean.org/rubriques.php?lang=fr&categ=1265713871&sscategorie=1324551762&article=1326298501

    Le réchauffement climatique n’est pas du fait de l’activité humaine, mais fait partie d’un cycle naturel et dire que nous pouvons solutionné le problème est une hérésie! la seule solution est l’adaptation et arrêter de détruire notre environnement. Si les dégâts du aux tempêtes, Cyclone et autre phénomènes climatique extrême font autant de dégâts c’est a cause du bétonnage des côtes et de la concentration élevée d’habitant sur le littorale.

    Et une variante que les climatologue partisans du réchauffement climatique du a l’activité humaine ne prenne pas en compte est, la dérive des continents et la tectonique des plaques. et l’excentricité de l’orbite terrestre.
    http://climatevolution.free.fr/ii1.html

    • Uoi sur, le réchauffement climatique est tout naturel, mais aves nos activitées (avions-bateau-industrie etc..) nous activons ce réchauffement de telle manière que le monde animal et végétal ne puisse s´y adapter.

  4. Grand Marabout
    Eh bien que ce soit les experts des sites que tu viens d´intéger dans ton commentaire ou cette experte Colombani citée dans cet article, ils en savent des choses (jamais j´en serais venus à ces résultat). Ils arrivent même à nous donner des détails de plus en plus précis avec les années.
    Et s´ils activaient un peu leur cerveau pour chercher a prendre le souffle a un ouragan, ce serait pas mal.
    La sonnette d´alarm, cela fait belle lurette qu´elle a été tirer. Sans changement, ce ne sera pas avec des articles qu´on sauvera la planète.
    Tant que ces paquebots qui transportent des contenaires, ou autres bateau (pêche p.ex.) navigueront avec les résidus du pétrol, pas besoin de s´étonner. Sans en parler des avions etc…

    Mais bon, la planète saura se remettre quand nous auront disparue.

  5. Encore une actu dont les grands médias non pas parler pas assez spectaculaire?
    Dimanche dernier, un tanker transportant 2 200 tonnes de carburant a coulé aux environs de l’île de Salamine, en Grèce, en face du Pirée, le port d’Athènes. Une marée noire a atteint les côtes de l’île, que la faune locale, des phoques et des tortues, a désertées
    https://lareleveetlapeste.fr/2-500-tonnes-dhydrocarbures-deversees-large-de-salamine-habitants-disent-etre-abandonnes/

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