En Théorie, ce beau pays où tout va bien, la France classée cinquième puissance militaire mondiale par Global Firepower. Vu la teneur de l’article de du journal La Tribune, on peut supposer que les hélicos au sol, servent de pièces de rechanges pour les quelques appareils en état de voler. Et, le petit Jupiter veut montrer ses muscles à l’ours russe, ce qui relève du gag. Le pire, ça nous coûte la peau des fesses à entretenir et avec toute l’électronique embarquée, c’est hyper fragile. Il vaut mieux bien entretenir l’existant, que renouveler la flotte car, on aura le même souci de maintenance. Voir le rapport du sénat à ce sujet, qui dénonçait la situation en 2002. Sans parler du Charles de Gaulle, notre seul porte avion qui, pour une seule sortie, a besoin de 17 mois de maintenance… Méditons sur l’état de la France..
La disponibilité des flottes d’hélicoptères militaires français – Alouette III, Gazelle, Fennec, Tigre, Cougar, Puma, EC 725 Caracal, Dauphin, Lynx, NH90 NFH (version marine), NH 90 TTH (version terrestre) – est très médiocre. Revue de détail.
Une catastrophe, un désastre, une faillite… Les mots restent pourtant faibles au regard de la très médiocre disponibilité des flottes d’hélicoptères militaires français – Alouette III, Gazelle, Fennec, Tigre, Cougar, Puma, EC 725 Caracal, Dauphin, Lynx, NH90 NFH (version marine), NH 90 TTH (version terrestre). Ce problème étant identifié depuis des années, les chiffres publiés sont très, très mauvais en dépit des mesures correctrices déjà en vigueur. Un dossier que devra résoudre au plus vite le prochain ministre de la Défense. « Seuls cent hélicoptères décollent au quotidien, pour un contrat opérationnel de 149 machines », avait résumé début février à l’Assemblée nationale le député Les Républicains, Philippe Vitel.
« L’aérocombat s’est imposé comme une capacité déterminante dans le succès des opérations, tant conventionnelles que spéciales, mais nos capacités en la matière sont limitées par la faible disponibilité de nos hélicoptères, résultat de défaillances dans l’organisation de leur maintien en condition opérationnelle », avait estimé en octobre dernier dans un rapport le député PS François Lamy.
Aucune des flottes d’appareils citées n’atteint un taux de disponibilité de 50% en 2015 et en 2016, y compris pour des appareils de nouvelle génération comme le NH-90 (un comble !), selon le ministère de la Défense qui répondait à une question posée début janvier par le député Les Républicains François Cornut-Gentille. Seule exception, le Dauphin qui culmine à 51,10% de disponibilité en 2015, mais elle est toutefois retombée sous la barre des 50% en 2016 (49,60%). Une vraie faillite symbolisée par le Cougar dont la disponibilité est lamentable. Elle ne dépasse pas les 10% (9,90%) en 2016 (26 appareils) pour un coût de maintien en condition opérationnelle de 40,27 millions d’euros l’année dernière. Soit 1,54 million d’euros par appareil.
Le Tigre, une disponibilité à hauteur de 25% à peine
Autre symbole de cette faillite, l’hélicoptère d’attaque Tigre pourtant indispensable aux forces armées françaises en opérations extérieures. Sa disponibilité atteint péniblement 25,6% en 2016, après être tombée à 21,4% en 2015 pour un âge moyen de 5,5 ans à fin 2016 (59 appareils en service). C’est à peine croyable… Pourtant, le coût du MCO en crédits de paiement en faveur du Tigre s’est élevé à 88,6 millions d’euros en 2016. Soit en moyenne 1,5 million par appareil en 2016. Cher, très cher. Pour le Tigre, les visites périodiques devraient normalement durer 183 jours mais elles durent en réalité 383 en moyenne.
Dans le même temps, le taux de disponibilité de la flotte des Gazelle, dont l’âge moyen s’élève pourtant à plus de 30 ans (31,4 ans pour 101 appareils), est pratiquement deux fois plus élevé que celui des Tigre : 42,10% en 2015 et 45,10% en 2016. Et pour un coût bien moindre (54,13 millions). Soit trois fois moins par appareil : 537.000 euros par Gazelle qui est certes un hélicoptère léger.
Coût du MCO par NH90 (TTH) : près de 3 millions d’euros en 2016
La disponibilité du NH90 est également dans le rouge foncé. Avec pourtant des flottes moyennes de trois ans d’âge, plus de la moitié du parc de cet hélicoptère dans ses deux versions (terre et marine) est cloué au sol. Le TTH (21 appareils) a vu sa disponibilité baisser, passant de 47,6% à 41,4% entre 2015 et 2016 tandis que celle du NFH (18) s’est redressée de 32% à 38,4% dans la même période. Les militaires attendaient mieux d’un appareil jeune et de nouvelle génération. Le coût du MCO en crédits de paiement en faveur des NFH et des TTH s’est pourtant élevé à respectivement 47 millions et 61,5 millions d’euros en 2016. Soit 2,6 millions par NFH et 2,93 millions par TTH !
« La situation des hélicoptères NH90 est inquiétante, avait écrit en novembre 2016 dans son rapport le député d’En Marche Gwendal Rouillard. La marine compte actuellement 17 unités, dont dix sont en entretien. En outre, le 17e appareil, pourtant récent puisqu’il a été livré cette année par l’industriel NHIndustrie (NHI), ne peut pas voler en raison de problèmes constatés au niveau du harpon et du système de pliage, ce qui est totalement inacceptable s’agissant d’une machine neuve.
Fer de lance de l’aéromobilité de l’armée française, notamment pour les opérations extérieures, les Caracal offrent eux-aussi une disponibilité médiocre pour les militaires : 34,4% en 2015 et 31,70% en 2016. Pourtant, l’armée y met le prix pour entretenir une flotte de 18 Caracal (40,4 millions). Soit 2,24 millions en moyenne par appareil en 2016. Constat également inquiétant pour les Puma et les Super Puma de l’armée française. Sur une flotte de 105 appareils, moins d’un tiers sont en état de voler et le taux de disponibilité baisse, de 32,70% en 2015 à 27,70% en 2016. Pourtant, là aussi, l’armée a dégagé 106,9 millions d’euros en 2016 pour le MCO de ces appareils.
Un constat insupportable
Il est temps de trouver des solutions pour améliorer significativement la disponibilité des hélicoptères de l’armée française. D’autant que le rôle des hélicoptères dans les opérations extérieures est de plus en plus important. Comme le répète le chef d’état-major de l’armée de terre, le général Jean-Pierre Bosser, « aujourd’hui, sans hélicoptère, il n’y a pas d’opération ».
« À l’évidence, les contrats de soutien sont sous-calibrés par rapport aux besoins réels et des goulets d’étranglement existent dans le circuit industriel de la maintenance, ce qui accroît les durées d’immobilisation, jusqu’à les doubler, avait expliqué Philippe Vitel. L’organisation de la chaîne du maintien en condition opérationnelle est, quant à elle, bien trop complexe, car elle fait intervenir un trop grand nombre de partenaires publics et privés ».
Un constat partagé par Jean-Yves Le Drian, qui na pas su prendre ce problème à la mesure de l’enjeu. C’est l’un de ses rares échecs à l’hôtel de Brienne. Pourtant le ministre de la Défense, « très mécontent de cette situation », a essayé de prendre des mesures correctrices salvatrices. Sans beaucoup d’effet jusqu’ici. « Dans un premier temps, a-t-il expliqué en février à l’Assemblée nationale, j’ai pris une série de mesures : d’abord, renforcer les moyens du maintien en condition opérationnelle ; ensuite, demander l’acquisition de plusieurs Tigre et NH90 supplémentaires ».
Puis, Jean-Yves Le Drian a lancé un plan de restructuration, « une véritable révolution culturelle et technique dans la chaîne du maintien en condition opérationnelle de ces machines, qu’il s’agisse des industriels, des services ou des armées », a-t-il précisé. Selon le ministre, « ces mesures sont engagées mais il faudra beaucoup de détermination, tant les habitudes en la matière sont tenaces ». Au prochain ministre de cueillir le fruit du travail lancé , voire de renforcer ce plan…
Hé bé ! On est mal barré !
Franchement, je n’attends rien de l’armée française, peut-être est-elle réservée maintenant aux futures manif en France ? Parce que, à l’extérieur… Humm !
Rassurez vous. Vous n’aurez pas payé vos impots en vain.
« Le NH90, le dernier né des hélicoptères militaire français… au Mali, ou en pleine mer… il rend ses pilotes euphoriques: « c’est que du bonheur constant » selon ce capitaine de l’armée de terre.
Du bonheur ? pas vraiment. Plus de 60 % de ces appareils sont cloués au sol, au garage. L’Oeil du 20h a enquêté sur cet hélicoptère qui bat de l’aile.
Ce fameux appareil, on a essayé de le filmer. De la base navale de Brest, à NHI, le constructeur, en passant par le ministère de la Défense, l’armée n’a pas usurpé son surnom de Grande Muette. Alors quel est le problème avec cet hélicoptère qui coûte 28 millions d’euros l’unité ? »
http://blog.francetvinfo.fr/oeil-20h/2016/12/22/lhelicoptere-de-larmee-qui-ne-vole-pas-beaucoup.html
Et il faut savoir que nos pilotes de chasse et d’hélico sont plus près des 120 heures de vols par an que des 180 heures recommandées pour avoir l’entraînement nécessaire au combat aérien.
Idem pour les pilotes du transport militaire aérien.
Cherchez sur opex 360. Fouinez un peu vous avez des bonnes infos.
C’est une bonne nouvelle non?
Vous êtes contre la guerre et maintenant vous vous plaignez
que des hélicos de combat ne puissent pas voler.
Que du bonheur, enfin presque.
le probleme est presque identique pour les hélicos de la sécurité civile.
Les seuls qui tourent a peu pres sont ceux de la gendarmerie, et quelques uns dans l’alat. Aviation légère de l’armée de terre.
Budget en baisse il va falloir s’adapter là aussi.
Sait-on jamais le fou rire pourrait donner l’avantage
Achetez des helicos russes
Oui, pour cela, je propose de choisir Dereco, qui sera notre chargé d’affaires pour tous les choix logistiques et achats de matériel militaire Russe, ainsi que de toutes les tractations qui en découlent, agrémentées quelquefois d’interviews de ses organes de presse Russes préférés ( Sputnik news, RT France, Doni Press, voir même la Pravda, où il expliquerait ses choix commerciaux en faveur de la Fédération de Russie, pays qui vous le savez tous, il affectionne vraiment !
On veut une armée à l’américaine avec les moyens du Vanuatu…. On met surtout en place une obsolescence programmée afin de se débarrasser au plus vite de notre reste de forces, afin de préparer l’avènement de l’armée européenne, vulgaire proxy des USA….