La pollution n’est pas limitée à l’air extérieur de nos villes, elle vient parfois de l’intérieur même de nos maisons ou de nos appartements. Monoxyde de carbone, composés organiques volatils, fibres et particules, micro-organismes… Menacé par des composants très divers, l’air intérieur devient petit à petit un enjeu de santé publique.
Les alertes répétées sur les pics de pollution aux particules fines et le débat actuel sur la circulation automobile dans les grandes villes ne doivent pas occulter les autres sources de pollution qui peuvent avoir des effets délétères sur la santé… Y compris à l’intérieur même de nos logements.
A la différence de la pollution de l’air extérieur, celle de l’air intérieur est restée relativement méconnue jusqu’au début des années 2000. Pourtant, nous passons en moyenne 85 % de notre temps dans des environnements clos : habitat, locaux de travail, lieux publics, moyens de transport… Autant de lieux où nous pouvons être exposés à de nombreux polluants : des polluants chimiques comme les composés organiques volatils (COV), les oxydes d’azote (NOx) ou le monoxyde de carbone (CO), des polluants physiques comme les particules et les fibres, et des polluants biologiques comme les moisissures, les bactéries, les acariens ou les pollens.
Toutes ces substances peuvent avoir des effets néfastes sur la santé et le bien-être, allant de la simple gêne (irritation du nez, des yeux et de la peau) jusqu’à l’apparition ou à l’aggravation de problèmes allergiques ou respiratoires plus sérieux, comme l’asthme. Certains de ces polluants peuvent même entraîner des intoxications graves, voire mortelles ; d’autres sont clairement identifiés comme cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction.
Des pathologies avérées
L’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) a récemment mesuré des concentrations extrêmement préoccupantes de composés organiques volatils (COV) dans l’air intérieur que nous respirons, à commencer par celui de nos logements. Il apparaît ainsi que 10% de ceux-ci sont « multi-pollués » car ils présentent trois à huit des vingt composés mesurés à de fortes concentrations, 15% étant « pollués », 30% « légèrement pollués » et 45% « peu pollués ».
Par ailleurs, 15 à 20% des logements en France contiennent des moisissures visibles selon l’OQAI, qui estime à environ 40% la part totale de résidences hébergeant ce type de champignons microscopiques. La qualité de l’air intérieur apparaît donc aujourd’hui comme un enjeu majeur de santé publique, y compris au niveau mondial. « Les mauvaises conditions d’habitat augmentent la prévalence de l’asthme, des allergies respiratoires et de la peau, et des autres maladies pulmonaires », a ainsi déclaré l’OMS (Organisation mondiale de la santé).
On désigne même sous le terme de « syndrome des bâtiments malsains » (SBM) un ensemble de symptômes non spécifiques touchant la peau, les muqueuses, le système respiratoire ou le système nerveux, associé à une mauvaise qualité de l’air intérieur et souvent lié à un défaut de conception ou de maintenance des systèmes de ventilation et climatisation.
Les sources de pollution intérieures sont nombreuses et variées : activités de cuisine ou de bricolage, appareils de combustion comme les poêles ou les chauffe-eau, désodorisants d’intérieur et produits d’entretien, ou encore produits de construction et d’ameublement.
Constructions en bois : un risque accru
Selon l’Anses, certains matériaux de construction peuvent ainsi émettre des composés organiques volatils (COV) sur plusieurs années. Il en va ainsi des panneaux de bois reconstitués (agglomérés), des planchers et des bois de charpente, au même titre que les peintures et les vernis qui vont de pair avec ces matériaux.
Les panneaux de bois, en particulier, figurent parmi les principaux émetteurs de COV.
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Auteur François Girard pour Notre-Planète-Info
Voir:
Doit-on ramasser les oisillons tombés du nid ?
Comment se préparer pour la prochaine puissante tempête solaire ?
Une larve dévoreuse de plastique suscite l’espoir pour dépolluer l’environnement
Je n’ai pas connaissance d’une étude scientifique qui démontre le danger des appareils de chauffage au pétrole.
Les gaz brulés sont respirés par les personnes et pour moi ils sont à l’origine de bien des problèmes de pneumapathies, bien plus que les moteurs des véhicules qui utilisent des carburants comme le gaz-oïl…
Il y a plusieurs modèles de 50€ à……. Tu en fais fonctionner un bas de gamme dans un espace clos et bonjour les dégâts, ils sont fait pour être à l’extérieur (marchés) ou garage ventilé etc. Ensuite les double ou triple combustion qui rebrûlent les gaz et sont à utiliser comme chauffage d’appoint dans la maison. J’en ai un électronique (le merdier si pas de courant) il fonctionne super bien et je m’en sers comme chauffage principal, mon « trou » étant équipé de « grille pain » (deux mois utilisés et 500€) ouarfff!! Évidemment ce n’est pas idéal, à l’allumage et à l’extinction ça pue!! 😉
Le chauffage au pétrole ou au gaz , ont besoin oxygène pour qu’il y ai combustion, donc forcement l’oxygène de la pièce.
Si la pièce est grande à la limite, il n’y a pas trop de risques de manque d’oxygène, mais si elle est petite (moins de 30m² ) et hermétique, il y a danger dans ce cas, cela peut se traduire par des nausées et des vomissements.
« mon « trou » étant équipé de « grille pain » … ben c’est quoi cet engin ???, un radiateur électrique.
Le chauffage électrique est une arnaque, pour au moins une raison, il chauffe de l’air et donc le moindre courant d’air ou l’ouverture d’une fenêtre, et tout part dans la nature, tant qu’il n’y a pas de masse de stockage de l’énergie, le problème ne sera pas résolu.
Il existe aussi des radiateurs électriques à inertie, et vu le prix à l’achat et à l’utilisation, c’est encore plus une arnaque.
L’électrique n’avait qu’un seul intérêt pour les propriétaires, c’est celui d’être peu chère et facile à installer
Le chauffage électrique doit être choisi en dernier recours, car c’est le choix le plus mauvais.
« souvent lié à un défaut de conception ou de maintenance des systèmes de ventilation et climatisation. » qui donne le pire plein de spores de moisissures poisons bien cachées, qui peuvent tuer sur des mois avec l’hôpital qui n’y comprend rien du tout, même légionellose !!
J’ai aussi des grille-pains que je n’allume que rarement, ayant la chance d’avoir un insert.
Il existe des plantes qui dépolluent l’air comme le spathiphyllium et bien d’autres, à choisir selon leurs spécificités car toutes n’absorbent pas tous les polluants.
Je n’aime pas trop lire « Constructions en bois : un risque accru ». Il vaudrait mieux préciser: les bois composés. Car ils contiennent des colles toxiques et des produits de traitement. Mais le bois brut peut subir des traitements naturels et faire l’objet de belles et confortables constructions.
Le bois massif avec dessus des vernis toxiques est très dangereux aussi !!
Même pour les charpentes de plus de 40 ans avec insecticides poisons à insectes qui dégagent à perpétuité leurs poisons insecticides à fuir dans toutes les maisons avec bois traité même 50 ans autrefois (cancers ) !!
On ne parle hélas pas du radon.
Et selon l’IRSN qui déclare en toute erreur (horreur) qu’il ne se dégage « qu’en surface, est néanmoins un gaz hautement toxique et sournois qui plus est.
Ce gaz vient de toutes les profondeurs de la croûte terrestre et non pas qu’en surface mais aussi se situe « partout » sur les surfaces émergées des continents, mais toutefois à des concentrations diverses selon la géologie régionale.
Il se désagrège dans l’atmosphère mais ses concentrations demeurent élevées, principalement dans les caves, surtout mal ventilées ou pas ventilées du tout !
RADON <- RADIUM <- URANIUM à ne pas oublié !
Salut Eaglefeather et tous les ME!
En effet le radon est l’oublié des toxiques présents dans les logements.
Le radon lest la deuxième cause de cancer du poumon, après le tabac.
http://www.irsn.fr/FR/connaissances/Environnement/expertises-radioactivite-naturelle/radon/exposition-radon/Pages/1-exposition-insoupconnee-radioactivite.aspx
Surtout en région granitique (Bretagne, limousin, etc.. ) et des murs anciens en granite, c’est très dangereux comme à Tchernobyl !!
il y a des plantes qui absorbe ces choses
langue de belle mère,spathypphilum etc
Non, croyez pas trop aux miracles !!
Tu ne lis pas les copains Sephiros ! Biquette a fait la même réflexion à 12h49 !
a mince pas vu excuser moi
Dereco j’avais lu l’article sur la nasa et leur teste avec les plantes je ne ces pas la proportion qu’il retire mais il dépollue d’après eu