Les bonnes herbes aromatiques qui parfument les bons petits plats, si elles sont indispensables, elles font aussi la fortune de ceux qui les vendent. Et fortune n’est pas un mot anodin quand on voit le prix au kilo de ces compléments parfumés. Si on rajoute que, ces herbes (et autres aliments..) sont ionisées (atomisées) pour détruire les éventuels germes pathogènes, ce qui n’est pas dit dans l’article, on achète très cher, des herbes qui peuvent n’avoir plus aucun principe actif, qui peuvent venir de n’importe où, puisque la réglementation le permet. Et avec des formules choisies, des contenants étudiés, ça peut aller du simple au…sommet niveau prix. Il est facile d’en cultiver sur un coin de balcon ou de fenêtre bien exposé.
Consommation: La ciboulette peut atteindre 1.100 euros le kilo…
200 euros le kilo. Tel serait le prix de certaines herbes aromatiques sèches vendues en grandes surfaces. Des tarifs dignes de produits de luxe, comme le caviar ou la truffe, que dénonce ce mercredi l’association de consommateurs CLCV.
Appellation « première saveur/cueillette fraîcheur »
« Globalement les herbes aromatiques peuvent être classées en deux groupes. D’une part, les herbes de Provence, le thym, le romarin, le basilic, l’origan, l’aneth avec un prix moyen inférieur à 200 euros/kg et, d’autre part, les fines herbes, le persil, la coriandre, l’estragon, la ciboulette avec un prix moyen supérieur à 200 euros/kg », détaille l’association.
Ces tarifs peuvent être multipliés par deux voire par six dans le cas de déclinaisons comme l’appellation « première saveur/cueillette fraîcheur ». Dans ce cas, le basilic peut se vendre jusqu’à 675 euros le kilo, la coriandre 785 euros et la ciboulette peut même atteindre 1.100 euros/kg. Les moulins à herbes font également flamber les étiquettes : le moulin à basilic est 4,5 fois plus cher que sa version classique.
« Mieux être attentifs aux prix en kilo, comparer les marques et être attentifs à l’origine »
Forte de ses 295 relevés de prix sur 11 herbes aromatiques sèches dans 10 enseignes, la CLCV assure aujourd’hui que les consommateurs devraient « mieux être attentifs aux prix en kilo, comparer les marques et être attentifs à l’origine ».
En effet, si les prix faciaux des produits apparaissent réduits (entre 2 et 3 euros en moyenne), en raison des petites quantités vendues (de 2,5 grammes à 23 grammes), les tarifs au kilo explosent donc.
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« En magasin, les consommateurs ne sont pas aidés. (…) En effet, les herbes aromatiques sèches de format standard sont contenues dans des pots qui paraissent de même contenance, mais il n’en est rien », poursuit l’association. Ainsi pour un même prix affiché, les quantités varient du simple au quadruple.
Les grandes quantités sont moins chères que les formats standards
Et la CLCV d’enfoncer le clou : les herbes vendues en grande quantité sont moins chères qu’en format standard. Ainsi pour les herbes de Provence, acheter 40 grammes ou plus revient 1,7 fois moins cher qu’en format standard (environ 21 grammes).
A noter que pour les herbes de Provence, la CLCV précise qu’il n’existe « aucune réglementation, ce qui permet aux fabricants de faire librement leur mélange. Et pour ce qui est de la Provence, sur les 500 tonnes d’herbes de Provence sèche vendues en France, seulement 10 % est produit dans l’Hexagone ».
Source 20Minutes/économie
Vous allez réussir à faire croire à tous ceux qui ont quelques bouts de vert dans une jardinière sur leur balcon qu’ils possèdent une grosse fortune…
Salut Gros et tous les ME!
Peut-être pas une fortune numéraire, mais l’assurance d’une richesse de saveurs.
Bonjour à toi Gros 🙂 En saveur, fraîcheur et naturel certainement, en monnaie fiduciaire, j’ai un gros doute 🙂
Ben oui! on trouve même des truffes sur le bord des chemins, étonnant, non!
La fortune est à vos pieds, n’est-ce pas!
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Si cela peut pousser les gens à commencer à jardiner
Il est si facile de faire pousser quelques herbes aromatiques sur sa fenêtre ou même dans sa cuisine si elle est bien éclairée et orientée.
J’ai acheté tout à l’heure, de l’ail des ours pour faire du pesto, parce qu’ici cela ne pousse pas et impossible d’en trouver soit à semer soit à repiquer, mais c’est vraiment une exception.
Sinon il suffit de se balader dans la campagne ou la montagne pour trouver thym, romarin, sarriette, (même ail et poireaux sauvages. Les orties, si bonnes pour la santé, se trouvent partout.Mais là je sors des aromatiques) la Nature est généreuse pour qui sait observer et se servir, bien sûr ce qui pousse au Nord n’est pas souvent rencontré dans le Sud, mais partout il y a de quoi faire. : champignons, baies, fruits sauvages… et herbes.
Avec les herbes aromatiques, on peut aussi parler des herbes médicinales (elles sont souvent les mêmes). Tu cites l’ortie, GDP, à juste titre. Gratuite, il suffit de la faire sécher et de la réduire en poudre.
Pour nous dans le Sud, le thym et le romarin poussent à l’état sauvage. Mais il est vrai que les herbes sèches en poudre sont hors de prix. Donc on ramasse les sauvageonnes, on les fait sécher (attention, pas toutes de la même façon, c’est parfois un peu délicat) et bon appétit !
Tiens, j’ai fait récemment un pesto avec de l’ail blanc sauvage.
Pour les reste, oui, il faut les faire pousser. Pas bien compliqué.
C’est toujours plus facile que de faire pousser les neurones dans certaines têtes.