Avec son nouveau texte, Zénon nous entraîne dans les profondeurs de nos maux, pour nous suggérer la seule solution possible. Un texte lucide nimbé d’espoir, qui s’adresse aux individus de bonne volonté qui pensent NOUS au lieu de JE. Pour ceux qui aiment Zénon, JBL1960 a mis en pdf tous ces textes, vous pouvez les télécharger gratuitement dans « les chroniques de Zénon ». Merci Zénon, toi qui avec de simples mots, nous permet de réfléchir sur notre condition et nous donne les clefs d’un monde meilleur, que seuls nous pouvons construire. Vos avis sont les bienvenus.
« Burn-out »
Ou la fin annoncée de la lutte des classes
Une fois n’est pas coutume : je vais aborder le sujet par un constat positif… N’en déplaise aux farouches partisans de la dépopulation volontaire, les découvertes technologiques et scientifiques de l’humanité depuis la 1ère révolution industrielle, ainsi que les immenses étendues de terres arables non-cultivées sur le globe, pourraient permettre à plus de neuf milliards d’êtres humains de s’alimenter sans problème. Mieux : l’essor de la robotique et de l’intelligence artificielle devrait réduire la somme de travail nécessaire à la subsistance d’autant de gens à tout au plus trois, quatre heures par jour et par personne. Nous serions en mesure de consacrer tout ce temps au partage, à l’éducation de nos enfants, au voyage, à la recherche, d’apprendre continuellement tout au long de la vie et même, pourquoi pas, de nous interroger un peu davantage sur son sens.
Instruits de toutes les erreurs du passé, nous pourrions réfléchir aux moyens de rétablir une juste équité entre les devoirs et les droits. Nous pourrions redéfinir complètement la manière dont décider des questions publiques et du bien commun. Nous pourrions nous pencher sérieusement sur la réparation des dégâts du nucléaire et résoudre bien d’autres problèmes encore insolubles. Nous pourrions enfin viser l’épanouissement de tous au lieu du profit de quelques-uns. Mais en la situation actuelle, c’est impossible. Car comme nous le savons, le système prédateur de l’oligarchie mondialiste nous l’interdit.
Il semble même qu’au contraire, l’élite autoproclamée ait choisi l’élimination progressive de toutes ses petites mains devenues l’une après l’autre surnuméraires. Malgré les piètres tentatives des statisticiens chargés d’enfumer l’auditoire, le chômage de masse continue à se répandre et gagner de plus larges couches de la société. Dans quasiment tous les corps de métiers, le travail tel que nous le connaissions, devenu dans une large mesure inutile, est en passe de disparaître… Mais au lieu de libérer de son astreinte ceux qui jusqu’alors l’occupaient, l’emploi s’est petit à petit tourné vers un autre but. S’il se perpétue de nos jours, ce n’est plus seulement pour l’enrichissement d’une petite caste de privilégiés, mais aussi et surtout afin d’occuper tout un pan de l’espèce Humaine à l’éradication des autres. Cela peut sembler brutal énoncé de la sorte, mais grattons sans nous mentir le vernis de nos fonctions respectives : nous ne pouvons que reconnaître œuvrer en l’état actuel des choses à notre autodestruction.
Commençons par ordre alphabétique (c’est une manie) avec l’agroalimentaire. En vue de produire la nourriture au rabais qu’exige la grande distribution, l’agriculture industrielle, aujourd’hui principalement d’exportation, empoisonne durablement les sols et précarise tout l’écosystème planétaire. Parallèlement, toute une armada d’ingénieurs s’adonne à la chimie amusante en cherchant quelle combinaison d’additifs peut mieux camoufler leur toxicité, tandis que fonctionnaires de France et d’Europe veillent à l’application de règles encadrant l’appauvrissement des produits de la Terre en nutriments. Tout ce petit monde s’active à généraliser les carences pour le plus grand bonheur des labos pharmaceutiques. Quant au FMI et à ses relais gouvernementaux, ses programmes d’ajustements structurels affament les populations à l’échelle de pays entiers.
L’artisanat, jadis premier employeur de France, se trouve en phase terminale d’extinction. Ces micro-entreprises étranglées par le RSI ferment boutique par centaines chaque mois, laissant pour seuls souvenirs des rangées de rideaux fermés dans les rues. L’ébéniste avec encore des années à cotiser finira sa carrière salarié chez un des grands groupes qui l’ont coulé. Et déconseillera le plus souvent aux jeunes de s’aventurer dans la profession.
Si les instituteurs, professeurs des collèges et lycées n’en peuvent plus, ce n’est pas pour cause de salaires insuffisants, de manque d’effectifs ni de moyens matériels. S’ils craquent, c’est car leurs élèves les renvoient chaque jour à l’inutilité de cours et de leçons pour eux vides de sens. Parce qu’engagés le plus souvent dans le métier par vocation d’enseigner, ils se retrouvent plus ou moins consciemment à formater les jeunes et non les instruire.
Si autant de policiers se foutent en l’air chaque année, ce n’est sûrement pas par remord d’avoir malmené untel ou untel au cours d’une intervention, mais parce qu’au quotidien confronté à une violence endémique, délibérément permise et encouragée par l’autorité publique, ils réalisent fatalement que, loin de défendre la veuve et l’orphelin, leur boulot consiste essentiellement à compter les points.
La désindustrialisation et la disparition de la classe ouvrière dans les pays occidentaux ne sont pas nouvelles. En revanche, on observe désormais la mécanisation grandissante des services : robots ménagers, livraisons par drones, dématérialisation des démarches et fin des guichets administratifs, calculs de résultats prévisionnels et infographies réalisés par des algorithmes… Tout ce dont nous avions le savoir-faire se voit remplacé par des tâches de supervision, de communication, ou encore, plus confusément, de « prospective ». Dans le meilleur des cas, sans aucun intérêt pour soi ni utilité commune.
Cette déliquescence est la même partout… Aussi bien chez l’emblème du capitalisme que sont les chaînes de fast-food, où les ados employés ont pour consigne d’orienter le client vers les automates qui les supplantent, que dans les services publics, où les effectifs ne se maintiennent une raison d’être qu’à travers l’artificielle et permanente complexification des procédures. Cette inefficience programmée sert d’ailleurs à justifier la délégation des missions régaliennes au secteur privé : l’objectif étant que dans un avenir proche, il nous faille payer pour obtenir certificat de naissance ou livret de famille.
Toute la science que nous mettons à nous cacher la réalité n’y change rien : le travail est aussi condamné que ce modèle social finissant… Les cadres pressurisés par l’injonction à la performance ont autant la tête dans le guidon que le petit personnel enrôlé à l’abus des clients pour le profit à court terme, et ne peuvent s’apercevoir de l’absurdité suicidaire de continuer à faire tourner la roue du système… Combien suent sang et eau à quelque chose qu’ils ne comprennent pas ? Combien font semblant d’être utiles et s’occupent pour éviter de regarder tomber les autres ?
Beaucoup d’entre nous demeurent sincèrement convaincus de pouvoir, par leur présence et leur action, infléchir la tendance depuis l’intérieur du système… Mais le verrouillage des leviers de commande est tel que meilleure soit la volonté, et si grands ou nobles soient les efforts en ce sens, nous n’y récoltons au mieux qu’une volée de bois vert. Et que même par la contestation officielle, nous y participons malgré nous. Au point de dépendance où nous sommes rendus, il nous est devenu impossible de tirer nos marrons du feu sans concourir à ce grand sabotage.
Nous observons au quotidien toutes les conséquences, les ravages de notre suivisme et de nos réticences à nous remettre en cause… Mais nous continuons, continuons, à tourner en boucle comme des hamsters dans leur roue. Non tant par lâcheté que par inconscience, et par culpabilité judéo-chrétienne à l’idée de compter parmi les inactifs, « assistés » et autres poids morts de la société. En somme, par peur de se désolidariser de la norme et peut-être aussi de perdre nos petits niveaux de vie. Nous avons renoncé l’un après l’autre aux droits et protections durement acquis par un siècle de luttes, sous prétexte de ne pas perdre nos pitoyables indemnités journalières ou notre place dans la société. Nous avons, au prétexte d’avoir quand même des gosses à nourrir, toléré pour ce faire l’hypothèque de leur avenir. Comme des grenouilles dans la casserole, nous restons dans l’eau frémissante croyant que le printemps arrive… Nous sommes pourtant voués à mourir un jour. Jusqu’où irons-nous dans l’avilissement pour nous convaincre d’y échapper ?
In fine, l’intelligentzia globaliste entend à la fois nous faire accepter la mise au ban de tous les inadaptés à sa cause, et le contrôle total de ses derniers bons petits soldats. Tandis que nos métiers s’éteignent l’un après l’autre, faute d’être rentables au système en place, nous devenons de plus en plus nombreux à dépendre des aides sociales pour subsister. Croyez-vous qu’un tel gouffre financier puisse être le fait d’une quelconque philanthropie d’État ? Ou bien celui-ci cherche-t-il à tuer dans l’œuf toute insurrection en s’assurant que nous ne puissions plus vivre sans lui ?
Le fameux revenu universel que l’on essaye de nous vendre à différentes sauces relève du même procédé. Devant l’impossibilité d’essorer toujours davantage les contribuables, son financement supposerait soit de mettre fin à l’évasion fiscale, soit de taxer les transactions boursières ou les profits des multinationales. Ne soyons pas dupes. Si celles-ci consentent à lâcher ne seraient-ce que quelques milliards pour le projet, c’est que les tenanciers de la haute finance y ont intérêt. Et quel autre, sinon celui de réduire la main-d’œuvre obsolète à une soumission totale et définitive ? « Si c’est gratuit, c’est vous le produit ». Après deux, trois expériences dans quelques pays-laboratoires, ce revenu de base sera probablement la meilleure façon de faire accepter la disparition du cash déjà en cours, mais également la mise en circulation d’une monnaie mondiale numérique… D’abord « inconditionnel », il sera peu à peu soumis à l’acceptation de nouvelles contraintes. Puis fera l’objet d’un chantage à propos de la vaccination des enfants, de l’euthanasie forcée, du puçage, clonage, du don et marché d’organes… L’idée est de contenir à feu doux la grogne des peuples pour se donner le temps d’exterminer en douceur, sans trop que ça tâche, les marées humaines oisives et dangereuses que nous sommes… Notre nombre est trop grand pour qu’ils nous éliminent d’une traite, ou qu’ils nous contraignent de force à de telles mesures. C’est pourquoi nous maintenir individualistes, indifférents à l’autre et perpétuellement divisés est la condition sine qua non à leur réussite.
Le peuple supporte pour l’instant la situation sous prozac, mais le jour approche où il n’y aura plus assez de rustines pour que la roue tourne. Alors se multiplieront les pétages de plombs, violences et immolations sur les lieux de travail… Dans le paradigme actuel, nous n’y pouvons rien. La catastrophe restera inéluctable tant que nous continuerons de croire en un changement venu d’en-haut, ou bien que la situation s’arrangera d’elle-même. Nous avons en revanche tout le pouvoir et toutes les clefs en main pour nous affranchir du joug multiséculaire des maîtres du capital. Eux savent mutuellement s’entraider à nous spolier depuis la nuit des temps. Mais ils seraient incapables de se préparer une omelette si nous les laissions entre eux. Nous avons quant à nous les savoirs qui nous permettent, bien que chacun spécialisé dans sa branche, de nous organiser pour survivre par la solidarité et par la complémentarité de nos talents.
La grève du vote n’est que d’une portée symbolique, puisque les politiciens sont capables de s’auto-élire. Mais elle est une première étape nécessaire : celle de leur adresser, ainsi qu’au reste de la population, le message clair que nous refusons de cautionner les forfaits commis en notre nom.
La grève du travail n’a d’avenir et d’impact possible que tant que celui-ci conditionne la survie du système. Sur une chaîne de montage entièrement automatisée, l’ultime ouvrier promu superviseur n’a plus d’autre choix que de fermer sa gueule ou de dégager. La fin du travail telle que programmée met un terme à la lutte des classes, au sens où sa victoire est alors définitivement acquise aux possédants… Mais nous avons encore une étroite fenêtre par où sortir du piège où nous sommes pris. Celle de la désertion massive de tous les lieux d’exploitation publics ou privés, sans préavis, pour investir notre volonté et notre énergie à construire autre chose. Tant que nous sommes valides et que notre coopération leur est nécessaire, la grève est une des armes dont nous disposons pour les affaiblir. Nous devons mutualiser localement les produits de base pour pallier la perte de nos salaires. Ainsi s’est toujours organisée la résistance. Ainsi se sont vues couronnées de succès toutes nos luttes passées. La solidarité, l’amour et la reconnaissance possèdent une force incommensurable et inconnue dans leur équation. L’expérience humaine ne saurait se réduire à une variable statistique : en cela, les mécanistes aux abois ont perdu d’avance.
Il est en France pénalement répréhensible d’appeler à la grève de l’impôt, et nos élus ont de toutes façons prévenu l’occurrence par le prélèvement à la source… Mais rien n’interdit d’assumer la conséquence de celle du travail en échappant légalement à toute taxation par absence de revenu. Cela représente le sacrifice d’un confort auquel beaucoup d’entre nous étions habitués. Toutefois, il faut bien comprendre que celui-ci est de toutes façons voué à disparaître. 2017 et les suivantes marqueront la fin douloureuse de l’illusion d’une société solvable à crédit. Plus personne parmi le peuple ne peut se croire intouchable… La zone de turbulences et de chaos qui s’annonce nous impose d’organiser d’ores et déjà des réseaux de solidarité pour nous abriter de l’orage. Qu’ils soient par la même occasion le moyen de ne plus financer notre suicide collectif.
Mais de toutes, la grève de la consommation, à commencer par le boycott généralisé de tout le superflu, de tout ce qui porte la marque d’une expropriation, d’une exploitation ou d’une pollution quelle qu’elle soit, est sans doute la plus efficace manière de faire plier les empires de l’industrie et de la finance. Qu’ils comprennent une bonne fois pour toutes que sans nous, ils ne sont rien. Et même s’ils ne plient pas, même si le système se défendra bec et ongles jusqu’au bout, la grève de la consommation suppose de recouvrir une autonomie alimentaire locale, ce qui serait en soi une victoire… Par tous nos choix, jusque dans notre absence ou notre passivité, notre attitude influe sur le cours des évènements. Choisissons d’investir un terrain où l’adversaire ne nous attend pas. Là encore, personne ne peut nous coller à tous un flingue sur la tempe pour nous obliger d’acheter… Le peu de libertés dont nous disposons encore doivent être assumées comme les responsabilités qu’elles sont. Et utilisées en toute conscience tant qu’elles existent.
L’idée de l’entraide comme remède aux maux actuels pourra sembler utopiste à ceux qui n’ont jamais connu que le climat compétitif et délétère du salariat. Qui pourtant n’a jamais frémi devant la beauté d’un travail réalisé par et avec amour ? Qui n’a jamais senti en lui la satisfaction d’œuvrer au bien commun ? Cette chaleur et cette énergie surpassent tous les combustibles fossiles : elles sont le moteur de la perpétuation de l’espèce humaine depuis des millions d’années, et la source-même de la Vie. Nulle intelligence artificielle ne saurait s’y substituer.
Énormément d’épreuves nous attendent. Nous ne pourrons revenir du jour au lendemain à l’équilibre des forces. Mais puisque nos décideurs procèdent par étapes, allons de même progressivement, chacun selon ses possibilités, vers une solidarité seule à-même de nous éviter le funeste sort qu’ils nous réservent… Nous disposons de l’opportunité d’inverser le cours des choses. Pour nous et pour le salut des générations futures, nous devons agir non plus idéologiquement, mais de façon concrète à réaliser le désir des 99% contre celui des 1%… Certes, nous sommes encore de grands enfants, et tout nous restera à apprendre une fois redevenus maîtres de nos destins. Mais qu’est donc notre peur de la liberté comparée à cette ineffable joie d’être en vie ?… Nous avons tous été portés durant neuf mois. Nourris et pour les plus chanceux aidés à devenir ce que nous sommes. Ne valons-nous pas mieux qu’un rouage de machine ou de la chair à canons ? La route n’existe que par notre marche. Elle n’attend plus que d’être empruntée.
Zénon l’Ailé
hé ! hé !
le petit sermon du dimanche matin…qui ne nous propose que des chemins à déchiffrer, et à défricher
Sermon ou constat? 😉
un constat ne propose pas de rédemption…
Rédemption ? action de ramener quelqu’un vers le bien, racheter ses péchés, oui peut être, à la condition que le « pécheur » ait conscience de ses péchés.. C’est pas gagné! 😉
…et pour prolonger la réflexion :
« Nous avons marché le long des sentiers.
Parmi nous, certains sont tombés
Et tous les autres que deviennent-ils ?
Nous sommes prisonniers de l’inutile.
Derrière nous, campagnes et villages
Ensevelis sous le lierre sauvage
Ou seul un chien peut-être vit tranquille.
Nous sommes prisonniers de l’inutile.
Nous sommes prisonniers des liens qui nous attachent
Et nous souffrons. Dans notre coeur, comme une tache,
Quelque chose qui grandit et qui se cache.
Nous sommes prisonniers des liens qui nous attachent.
Quelques croix sont plantées sur le chemin
Que les bourreaux nous montrent de la main,
Disant : « De l’autre monde, que reste-il ? »
Nous sommes prisonniers de l’inutile.
Au-delà de nous, dans le ciel de plomb,
Y a-t-il un Dieu, quelqu’un nous l’appelons ?
Nous oublier, comment le pourrait-il ?
Nous sommes prisonniers de l’inutile »
Gérard Manset
Je ne sais pas,se qu’espèrent ceux qui prônent la grève du vote, mais j’ai bien peur qu’ils se fourrent le doigt dans l’œil jusqu’au coude
Même si une forte mobilisation avait lieu ,le résultat des votants serait pris en compte, bien sur beaucoup seraient indigné si la barre des 50% de votants ne serait pas atteinte, et alors???
Vous croyaient que c’est pour ça que les élections seraient invalide???
La grève du vote vous apportera un Macron ou Fillon sur un plateau.
Ceux qui veulent conserver le système on déjà fait leur choix , et oui, il y en a qui veulent conserver ce système
Si on ne veut pas voter pour avoir un maitre ou un bourreau, alors le mieux c’est de vivre en marge de la société, de marcher sur le trottoir d’en face, se foutre des règles et des lois qui gèrent cette société, d’être ce qu’on appelle un Marginal
Si vous ne voulez pas subir la société , il faut voter pour celui qui vous fera la moins subir.
Votez pour Moi
@blackout = Si tu le permets, Zénon dit bien que la grève du vote n’est que d’une portée symbolique, puisque les politiciens sont capables de s’auto-élire. Mais qu’elle est une étape nécessaire : celle de leur adresser, ainsi qu’au reste de la population, le message clair que nous refusons de cautionner les forfaits commis en notre nom.
Et c’est plus un moyen d’intégrer le comment on leur refuse notre consentement, à mon sens. Et je suis certaine que Zénon avait en tête son texte, tout aussi puissant, de juillet dernier « En notre nom » en rédigeant cette phrase ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2016/11/ennotrenomzenon0720161.pdf Qu’en penses-tu ?
@JBL
Si je puis me permettre à mon tour…(courbette gracieuse)
J’exprime ma pensée et ne souhaite nullement qu’on soit d’accord avec moi .
Mais ma pensée je vais l’exprimer avec mon vécu ,avec mon expérience de la vie et non avec ce qu’a dit ou écrit un tel, quel qui soit.
Bref ,considérer que la grève du vote est d’une portée symbolique, oui, mais la portée symbolique je l’apparente aux manifestations diverses et variées qui amusent la galerie mais ne change rien aux conditions.
Ils en auront rien à braire de la gréve du vote la plupart des prétendants au trônes, ce qui les intéressent c’est d’accéder au trône, le reste n’est que du blabla.
On en parlera pendant quelques jours sur les plateaux télés ,pendant qu’on se sera collé un Fillon ou Macron pour 5 ans.
Car la grève du vote ne fera que gonfler le nombre abstentionnistes, mais ne remettra pas en cause la légitimité du nouvel gouvernant.
Oui j’irais voter
Mais je n’irais pas voter pour me coller un chef qui me diras ce que je dois faire
Mais j’irais voter pour écarter ceux qui pourraient m’empêcher de mener la vie que je souhaite.
La démocratie, pour pouvoir la lancer, il faut l’unanimité des citoyens, et cette demande aux citoyens n’a jamais eu lieu.
Dans un groupe non encore structuré, il faut l’unanimité pour décider de voter à la majorité 50/50, il faut donc passer par une violation dans la chaîne de vote pour arriver à l’acceptation de la loi de la majorité. Pour illustrer ce constat, lors d’une formation de relations humaines, j’avais bloqué le cours parce qu’il fallait décider pour savoir comment on allait prendre les décisions dans le groupe, et j’ai refusé la règle de la majorité absolue. Finalement, j’ai été mis sur la touche pour que le ronron habituel puisse continuer. Cependant j’avais prouvé sur le terrain qu’il faut violer les personnes pour établir la loi de la majorité. Une personne m’a dit, longtemps après, qu’elle se souvenait encore de cet épisode.
Z’êtes duraille, vous!
Le matin, à jeun, le nez qui goutte…
J’ai pas pu lire plus de cinq lignes.
Mais j’espère qu’il a raison le bonhomme.
bonjour
depuis le siècle dernier , nous suivons très attentivement les effets du vote……au vu de nos observations le résultat est plus que positif….
L’homme est remplacé par la machine au lieu d’en être soulagé !!!
On ne devrait plus que travailler 3-4h, qq jours /semaine….
Des métiers comme chirurgien vont peu à peu disparaitre, car la main de l’homme à ses limites et la machine le dépasse déjà actuellement, et nous en somme qu’au début….
L’artisanat va disparaître ???
Pas si sûr !! Car demain, seul ce que ne pourront pas faire les machines, seront faites par les mains de l’homme, un artisanat de luxe peut-être, mais un artisanat quand même.
Et si pour boucler les fins de mois, l’humanité tout entière se mettrait sur le même pied d’égalité ??? Hein !?
On supprime l’argent monnaie, puis on le remplace par de l’argent chronomètre.
Ainsi, s’il faut 5min pour produire 1kg de tomate, ou 2h pour fabriquer une TV, ou 24h pour produire une voiture, et ben tu travail le temps chronomètre désiré pour t’acheter ce que tu désires…. non ?
Simple pourtant !! Y a plus qu’à ajouter un coefficient raisonnable pour les égos et les frustrés selon le travail accompli… Ex : Médecins, etc..
Comme cela toute la planète serait presque sur la même longueur d’onde
Fini les injustices de revenus abyssales !! Presque tout le monde un travail !
A+ les fulusses !
Z.
Ton idée de temps chronomètre…
Reprenons l’exemple des tomates: il faut 5minutes pour produire 1kg de tomates… ha bon? Première nouvelle. Le temps qu’il faut pour faire pousser les tomates, qu’elles aient le temps de mûrir, etc, il est pris en compte où?
Pareil pour les voitures encore dans ton exemple: dans une usine très robotisée, c’est 24heures? On ne compte pas l’acheminement et et la production des matières premières?
Enfin dernier exemple: je prends un cuisinier. Il mets 2 heures pour préparer un bon petit plat. Mais dans ce plat, il y a les tomates de tout à l’heure, plus de nombreux autres ingrédients. En plus du temps que lui a utilisé il faudra prendre en compte ceux des ingrédients qu’il a acheté… ça risque de faire long du repas, non?
@Tyr
Zeitgest a été clair, « Si il faut… »
1h travaillé par une personne= 1h pouvoir d’achat.
Médecin qui te fait une opération d’une heure, indirectement tu le rembourses en ayant travaillé une heure à PSA, ou en ramassant pendant une heure tes tomates.
Après , il y a bien sur nécessité d’harmonisation planétaire.
Du moins c’est ce que j’ai retenu de ce concept simple
Ouais……Alors se pose là la question:
– « Quel intérêt à se faire chier à faire des études? »
Les gemonies?
Faire ce qu’il plait comme études et comme travail?
Après je m’en tiens a ce que j’ai compris du concept, qui ne semble pas pouvoir s’appliquer sans une Epuration des moeurs.
Mais je laisserai Zeitgest qui est ma seule source mieux répondre!
Merci Avocat 😉
Désolé de vous répondre aussi tard…. j’espère que le + nombreux me lira quand même 😉
@ Tyr
Comme l’Avocat sait lire (ds mes pensées), il a tout compris 😉
Quand un professionnel plantes des tomates, il n’en plante pas qu’une.
Il en plante des centaines…. Donc je me répète, « s’il faut » 5 min de main d’oeuvre par plant ou kg (au singulier), entre planter le plant et récolter 10 belles tomatos 3 mois après, et bien tu payeras 5 min de ton compte chrono pour te les acheter les 1kg. S’il faut 1h, et bien tu payeras 1h de ton temps chrono pour les bouffer.
Ce sont des exemples pour comprendre l’idée, qui me parait complètement réalisable et encore + au niveau de la « LOGIQUE » humaine !!!
Comme pour une TV ou une auto, j’en sais rien moi réellement combien de temps se fabrique tous les objets du monde ? C’est un exemple de calcul pour s’imaginer et comprendre que ce n’est pas normal que tu payes les verres de terre à CHF 1000.- le m2 en Suisse (https://www.youtube.com/watch?v=lvXSPm68jhE) et les mêmes dans d’autres pays à 1 ou 10 le m2 ?!?
Pour nos enfants, leurs futurs, l’être humain à besoin de retrouver ce qui est écrit sur de la monnaie ( un comble d’ailleurs) Liberté – Égalité – Fraternité
Je rajouterais actuellement « Poils à gratter !!! » N’est-ce pas ?
Pourquoi est-ce que ma consultation chez le médecin en France me coûte 23 euros et en Suisse 150 ou + ?!?! Et en Pologne (meilleurs dentistes qu’en France) ? Et au Boukistant ? Pourtant ils ont fait environ le même nbr d’heures d’études et apprit + ou – les mêmes choses, non ? T’es d’ac ou pas d’ac Tyr ?
L’argument des études ne tient pas la route actuellement, puisse que ce n’est pas le nbr d’heures que tu y as passé qui va te faire ton salaire, mais bien le prix des verres de terre sur lesquels tu piétines …. Vous ne trouvez pas cela illogique et discriminatoire ?
Et comparez tous les métiers du monde, Vous allez être surpris 😉
Il faut remettre bcp + d’égalité entre les hommes et femmes, nous sommes tous pareils…. tous des Terriens…
Et bien-sûr que celui qui aura fait + d’études, bénéficiera d’un coeff…. de combien, j’en sais rien, mais à nous tous d’en décider, de trouver des accords, de la responsabilité.
Il y a 60 ans nous étions env. 3 milliards. Sans tous nos robots et technologie.
Aujourd’hui nous sommes 7,5 milliards, avec une quantité de machines qui a remplacés la main de l’homme au lieu, dès le départ, de « soulager » la main de l’homme…. et lui verser une somme pour ce remplacement, cette économie futur que va provoquer cette machine.
Notre système… notre monde capitaliste c’est engraissé à foison !!! Sans se demander ce que cela allait créer comme bouleversement humain ?!?
Il y a 60 ans, quand tu avais un diplôme, tu avais un travail….. Aujourd’hui ? Y a quoi ? Des caouèouhettes ? Ou des cacahuètes ?
Le revenu universelle aurait du intervenir dès qu’une machine avait été créé par l’homme.
Le partage…
L’entraide…
La liberté de choisir…
Prouvez-moi qu’un seul petit dollar ait fabriqué quoi que ce soit ???
Impossible….
Ton esprit ! Ta tête ! Tes pensées ! Ta créativité personnelle et propre à toi est « Gratuite » ! Oui elle est gratuite … Devant le miroir elle est complètement gratuite 😉 Merci d’avance 😉
Donc un billet n’a jamais rien fabriqué de lui-même…. au départ, seul la main de l’homme dicté par sa pensée a conçu ….
Nous nous approprions une valeur de nos propres pensées et les mettons en concurrences avec le monde entier au lieu du contraire, rassembler nos idées pour construire l’avenir sans limite !!
Sans l’argent « monnaie », il n’y aurait plus de limite dans les recherches, les labos, l’évolution de toutes les branches !! Réellement, le seul frein serait le temps chrono et non plus the Dollar…
Et bien-sûr que tu as raisons Tyr de poser de bonnes questions 😉 Je n’ai pas réponse à tout :-(heureusement)
Je pourrais encore en dire et en dire, avec plaisir un débat, pkoi pas le forum ?
Biz Le Tyr 😉
@ Engel
Pas besoin d’études….
https://www.youtube.com/watch?v=TKyFe3y5aMU
Ou alors penses au mois de Mai…..
Fais ce qu’il te plait 😉
Salut Avocat
Tu dis : « Après , il y a bien sur nécessité d’harmonisation planétaire. »
Et ben il est là le gros point noir…. comment cela pourrait se faire dans l’harmonie ???
Les gens sont tellement habitué à leur statut, que faire changer les mœurs n’est pas une mince affaire…
A+ 😉
Par un évènement dramatique, malheureusement je crois que ce genre d’idées qui fait violence, ne se mettra en place que par la violence, puisque ceux qui tiennent nos systèmes grégaires, les chefs et cheffaillons y opposeront de toute façon la violence…
Merci Zeitgest pour ces précisions, idée géniale si l’on arrive à se débrancher de la matrice.
Voilà où ça mène un monde ou le temps a remplacé l’argent : time out
Un très bon film de fiction au demeurant …
M.G.
@ MG = Tout à fait d’accord avec toi, ce film me revient souvent en mémoire ! Et le début de Brazil aussi…
♪♫♪ https://www.youtube.com/watch?v=9HtHEgINHO0
@à Balou = ♫ Merci ♫ Parfois je me prends pour la mouche qui se fait copieusement écraser, donc…
la grève de la consommation mais pourquoi totale(ce qui serait compliquer à mettre en place)? .Dans un premier temps on pourrait commencer par la boycott d’un groupe pour marquer notre force.Imaginons qu’un groupe s’effondre totalement suite à ce boycott( par exemple MC DO)la peur changerait de camp aussitôt
Pour MC DO en 2012 il y en avait à peu près 1300 en France ,souvent 1 franchisé en possède 2 ou 3 par ville donc s’installer devant le plus gros de ces 2 ou 3 pour faire fuir les clients aurait vite de faire s’écrouler ces 2 ou 3 autres MC DO et pas besoin de perdre tous ses clients pour qu’un commerce s’effondre
@ domi = Le boycott total signifie plus que nous serions prêts à passer le pas, à mon sens, que boycotter marque par marque non ? Tiens, après son incroyable Babylone 2.0 qui est en lien, Résistance71 avait porté à notre connaissance l’expérience réussie du village anarchiste « Germinal de la Sierra » à l’époque de la révolution sociale espagnole ici ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/07/21/un-futur-si-simple/ En précisant bien au préalable que : Note de Résistance 71 : Nous tenons à préciser que cette description correspond à une expérience espagnole qui a réellement eut lieu dans les années 1930. Ceci néanmoins n’est qu’un exemple de ce qui peut se faire collectivement et n’est en rien un modèle à suivre à la lettre, mais une expérience qui peut être adaptée à notre vie plus moderne. L’argent et le salariat ayant été abolis, nous sommes en présence d’un modèle communal tel que le préconisait Pierre Kropotkine. Tout modèle se doit d’être adaptable et flexible pour être viable. Et en section commentaire j’avais intégré la vidéo « Vive l’Anarchie » qu’on nous enlève régulièrement pour DDA !
ce système de communauté peut être viable mais il s’agit de vivre à coté du système et non de le changer mais peut on changer le système?
@ domi : Non c’est tout à fait ça l’idée, de créer une nouvelle réalité, à côté du système… A nous de convaincre les endormis de faire un pas de côté « d’où l’idée de prendre le chemin tangent ». Plus de monde nous rejoindra, et l’ancien système tombera de lui-même en désuétude pour tomber comme un fruit pourri, puisque plus personne ne le nourrira. C’est exactement comme ça en tout cas que je vois le truc, avec Zénon et R71 quand on en « discute » !
Par contre une grève de la consommation de tout ce qui n’est pas comestible et indispensable est tout à fait possible et ce dans tous les domaines. Ce ne serait même pas la peine qu’elle dure plus de quelques jours pour qu’un résultat se fasse sentir.
Pas d’achats, pas de déplacements sauf en ce qui concerne le travail, téléphonie mobile fermée etc… pas de retraits dans les banques ni de versements, bref l’économie pratiquement en sommeil….
et une fois que l’économie s’est totalement effondrée ,vous faites quoi? comment nourrissez vous les gens?comment payez vous les fonctionnaires ,les retraites? comment les gens se chauffent? une fois tout le système de distribution détruit comme allez vous nourrir une ville comme Paris?
Nous c’est l’axe central de notre stratégie le boycott :
– Les grandes marques un peu près toutes catégories,
– Les grandes chaines de la grandes distributions,
– Les fastfoods,
– et tout aliments transformé mécaniquement.
Au profit de :
– fruits et légumes de saisons et de proximité bio,
– Commerce en circuit court,
– Ou de commerce équitable,
– Troc ou échange ou de seconde main pour les vêtements, tout en restant moderne et stylé^^,
– et des tas d’autres solutions de débrouille et de solidarité.
Ensuite on ne vote pas et on milite pour une assemblée constituante.
J’aide aussi autours de moi pour redonner le pouvoir sur l’alimentation aux gens en leur proposant mes connaissances en nutrition ou encore pour la force mentale (ce qui fait partie de ce qui nous est reproché par la loi….)p:
Akasha.
Et le boycott des allemandes ?
Ne valons-nous pas mieux qu’un rouage de machine ou de la chair à canons ? et je répondrais: Si bien sûr et c’est bien à cause d’une dévalorisation grandissante de l’homme que les peuples se sont mis à accepter n’importe quoi au nom de leur subsistance.
L’homme est à l’origine issu du Divin, son esprit a été façonné de foi et de pures pensés mais il y a de ça tellement longtemps que cela reste pour lui qu’un souvenir lointain et à peine perceptible.
Il s’est petit à petit enfoncé dans la matière et éloigné du monde spirituel dans lequel il vivait au point qu’aujourd’hui il ne sait plus qui il est. Sa vision s’est obscurcie, mais au font de lui, la nostalgie d’un monde meilleur ne le quitte pas, bien qu’il ne puisse le définir exactement.
Le jour où l’homme recontactera en lui sa dignité alors il sera prêt à affronter n’importe quelle situation humiliante et rétrograde. La première chose à faire est de ressentir la force en soi, cette force qui déplace les montagnes et permet de tenir debout fasse à l’adversité, c’est cette force qui nous permet de ressentir la liberté et nous pousse à nous engager dans l’aventure de la vie avec courage et détermination.
Nous sommes des êtres divins et nous avons toutes ses qualités en nous mais certains humains s’acharnent à se venger contre Dieu ne nous avoir abandonné pourtant il n’y a rien de plus faux. Dieu ne nous a pas abandonné et il nous aime, il ne sert à rien d’essayer de faire souffrir les êtres vivants pour le punir car ce n’est que nous que nous faisons souffrir et punissons davantage.
Le jour où l’homme décidera de sa vie et de ses choix sans aucune influence extérieure, ce jour-là il sera à même de se gouverner et n’aura plus besoin d’être gouverné par qui que ce soit, ce jour là il sera devenu Dieu à son tour et s’émerveillera de sa création.
Jésus a dit : « Celui qui cherche trouvera, ayant trouvé il s’émerveillera, émerveillé il régnera! » Evangile de Thomas.
Je préfère suivre la loi naturelle sur la base de la philosophie amérindienne ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2017/01/pdfrusselmeans0120172.pdf
Issu de ce billet explicatif et complet ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/01/11/tout-protecteur-de-leau-connait-le-nom-des-nuages/
J’ai noté qu’il y avait une petite coquille dans le PDF c’est bien Russell Means, et non Russel ; Je vais le corriger et m’en excuse, mais c’est du fait maison…
Je trouve ses paroles pleines de sagesses. C’est bien vrai ce qu’il dit sur l’abondance de la nature, hélas les hommes sont pour la plupart devenus cupides et ont détruit la nature pour avoir toujours plus et surtout par peur de manquer demain, ainsi ils ont amassé plus que de raison.
Les indiens ont compri depuis longtemps que la nature ne s’épuise pas lorsqu’on ne prélève que ce qui est nécessaire à notre survie, ainsi ils n’endommagent pas leur environnement de quelque manière que ce soit.
Plus qu’une philosophie de vie c’est une évidence et une logique que les hommes blancs d’aujourd’hui ont perdu.
Coucou Akasha,
je me demandais justement ce que vous étiez devenus tous les deux. Bon, vous voilà tout va bien.
j’ai à peu près le même style de vie que vous sauf en ce qui concerne le troc ou seconde main pour les vêtements. Il y a quelques années cela m’était possible en montagne car il y avait une petite boutique où je trouvais tout ce dont j’avais besoin, souvent neuf ( un ensemble d’été d’Yves Saint Laurent a été ma plus belle découverte, et fait comme sur mesure pour moi en plus !) ou à peine porté, très propre, et tout pour un prix dérisoire. Un exemple : 3€ l’ensemble ! Mais elle a fermé hélas.
Ici, à part un endroit qui récolte des choses que je juge immettables tant c’est moche, gratuites car données à une association de l’Eglise, il n’y a rien.
A trente kilomètres il y a Emmaüs, c’est juste un peu mieux côté vêtements alors je fuis, à d’autres endroits en France on trouve de très bonnes et belles choses chez eux. Donc, j’utilise un peu mes réserves, sinon quelques achats neufs, mais rarement, chez de grandes enseignes au moment des soldes. Cette année je n’ai rien trouvé, seulement des rossignols à la vente….
Coucou Graine de Piaf 🙂
Merci de t’ enquérir de nous !
C’est claire que pour nous habiter en ville nous donnes des facilités, de plus on est qu’à un quart d’heure de la campagne.
Avant je dépenser des sommes folles en vêtements car j’ai toujours adoré la mode et le stylisme. Mais il m’est impossible de continuer ainsi et de l’autre côté me définir anti système, j’ai donc dû changer mon fusil d’épaule… Et au final avec ma stratégie sus-nommé je pense avoir même amélioré mon propre style et j’ai divisé mon budget vêtement par 10 ! Et je sais continuer à faire plaisir autours de moi en donnant ce que je ne met plus à des filles qui ont peu de moyens ou leur proposer des prix dérisoire pour un vêtement de qualité.
Sinon par chez-nous aussi tu as des endroits comme les boutiques Jipex, terres des hommes ou l’armée du salut qui proposent des horreurs, je trouve ça vraiment dégradant ! Ça me fait mal au cœur c’est vraiment prendre les gens pour de la merde et leur coller l’étiquette « je suis pauvre » ça ne devrait pas exister ! Toutes les femmes (et les hommes aussi), on le droit d’être élégant ou d’avoir leur propre style pour affirmer leur personnalité ! Certaine personnes qui sont tellement conditionné par le système qui les rejettent en arrive à trouver ça « normal » quant je m’occupe d’une femme en perde d’identité c’est la 1ere chose que je fait, c’est la réhabituée à s’affirmer en tant que femme en la relookant, c’est mon côté Christina ! lol
Akasha.
Résistance71 qui relaye également le texte de Zénon, le préambule avec un extrait de texte de Pierre Kropotkine : “La science moderne ouvre une autre issue aux hommes qui réfléchissent. Elle leur dit que pour devenir riches il ne leur est pas nécessaire d’arracher le pain de la bouche des autres. La solution rationnelle serait une société où les hommes, grâce au travail de leurs mains et de leur intelligence, et, avec l’aide des machines déjà inventées et de celles qui le seront demain, créeraient eux-mêmes toutes les richesses imaginables. Soyez absolument certains que la technique et la science ne resteront point en retard, si la production prend une telle direction. Guidées par l’observation, l’analyse et l’expérimentation, elles répondront à toutes les demandes possibles. Elles réduiront de plus en plus le temps nécessaire pour produire la richesse, de façon à laisser à chacun autant de loisir qu’il pourra en demander. Certes, elles ne peuvent pas garantir le bonheur, parce que le bonheur dépend autant, sinon plus, de l’individu lui-même que de son milieu. Mais elles garantissent au moins le bonheur que l’on peut trouver dans l’exercice varié de ses différentes facultés, dans un travail qui n’a pas besoin de devenir du surmenage, et dans le sentiment qu’on ne s’efforce pas de fonder son propre bonheur sur la misère des autres.” ~ Pierre Kropotkine, “Champs, usines et ateliers”, 1910 ~
Moi-même, hier, en le relayant, j’ai avancé l’idée que Kropotkine aura adoré discuté avec Zénon. Sans nul doute que son œil aurait frisé au Prince l’évolution ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/01/18/le-prince-de-levolution/
https://resistance71.wordpress.com/2017/01/22/le-bonheur-est-dans-le-pre-champ-usine-et-atelier-confederes/
J’ai la solution !
Interdiction d’utilisation du pétrole et tous une belle bêche toute neuve.
Qui est partant?
Et pourtant…
bonjour
et une fourche aux dents bien aiguisées
Bonjour les ME
@ Engel, pour moi la bêche c’est fait, mais le plus important, ce sont les graines et les semences ( Bio si possible ) ! Ce serait bien de faire un réseau d’échange entre moutons jardiniers, qu’en pensez-vous ?
Tiens celle-là, je l’adore :
Le Laboureur et ses Enfants
Jean de La Fontaine
Travaillez, prenez de la peine :
C’est le fonds qui manque le moins.
Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera trouver, vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu’on aura fait l’Oût.
Creusez, fouiller, bêchez ; ne laissez nulle place
Où la main ne passe et repasse.
Le père mort, les fils vous retournent le champ
Deçà, delà, partout ; si bien qu’au bout de l’an
Il en rapporta davantage.
D’argent, point de caché. Mais le père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que le travail est un trésor.
Lesbrinsd’herbe avaient tenté une bourse d’échange de graines entre « brins », ça n’a pas du fonctionner, ils ont arrêté..
@ Mata Hari, bonsoir,
Va voir là, je connais ce site depuis des années et j’y ai des copains, si quelqu’un peut t’aider dans ta recherche je sais que cela sera fait avec plaisir.
http://www.aujardin.org/
L’échange ou simplement le don de graines potagères font partie de mes projets futurs (peut-être 2018), si mes récoltes 2017 permettent de récupérer un peu de graines. Pas besoin de gérer une bourse d’échange, il suffit d’utiliser la Carte Des Moutons ! Elle dispose déjà des onglets « rencontres/initiatives » et « événements/infos », je vais simplement rajouter on onglet « graines de moutons » et ceux qui auront des graines à proposer n’auront qu’à le signaler. Enfin c’est une possibilité, il en existe bien d’autres …
M.G.
EDIT : onglet rajouté sur la carte des moutons, avis aux amateurs pour proposer vos semences (potagère bien sûr !) La marche à suivre n’a pas changée, un p’tit mail à M.G. avec les infos nécessaires et c’est en ligne … toutes les précisions ici
@ Volti, j’ai fait des échanges de plants et de graines ( dans la perspective d’avoir à nouveau un jardin potager,et c’est maintenant une réalité ), sur une page FB, depuis 6 ans environ, et cela fonctionne bien ! Bisous
@ Graine de Piaf, merci à toi, j’irai voir çà, il me manque juste des » Graines de Piaf » Bisous aussi
@Mouton Grain, je t’envoie un petit message demain pour » tes graines de moutons en don ou en échange, mais je donne plus souvent que je n’échange, c’est ma nature « , mais aussi pour » la carte des Moutons » Bisous à toi aussi.
@
idem je proposerai quelques variétés de graines en fin d’année, mais attention, moi aussi je m’étais inscris chez les « brins », et c’est là que tu te rends compte que c’est pas si évident, car cela reste tres limité, en fait tu te rend compte qu’en général un jardinier a peu besoin d’échange avec un autre jardinier, car chacun récolte déjà ses propres graines en général mais que pour certaines variétés, tomates, salades, courges….
tandis que pour d’autres c’est plus rare, carottes, oignon, épinard…
donc le choix reste limité
cela peut marcher en don pour avoir une nouvelle variété, ou fournir un débutant
mais tres peu de chance en troc
de plus vous avez des sites ou les graines sont tres aborbables genre « la bonne graine » ou sur le bon coin ou il y a de tres bon plans, du genre 1euros 15 graines de tomates
Tu as probablement raison Marco, mais ça ne coûte rien de proposer et nous verrons bien à l’usage si cela peut rendre service ne serait-ce qu’à quelques moutons débutants ou sans ressources pour acheter leurs graines. Sinon il est vrai que les dons de graines se limitent souvent aux mêmes variétés. Perso je vais essayer de perpétuer des variétés particulièrement adaptées au climat chaud et sec du sud de la France et résistantes aux déficits d’irrigation …
M.G.
ok, pas de probleme!
de toute façon j’avais prévu faire de gros stock de graines cette année, donc je pourrais en donner
car le but est d’acheter le minimun, sinon on se rend vite compte que les additions montent tres tres vite.
et je fais cela aussi et surtout par passion
« La désindustrialisation et la disparition de la classe ouvrière dans les pays occidentaux ne sont pas nouvelles. En revanche, on observe désormais la mécanisation grandissante des services …. »
La preuve que la bourgeoisie est devenue superflue. Qu’elle est un obstacle au développement de la société. Tant que la bourgeoisie existera la lutte des classes existera aussi! Et à l’avenir elle va se fortifier. Ce qui est important, c’est l’antagonisme Capital – Travail.
En + ils ne font même pas partis des 1%, mais des moins de 0,01 % !!!
http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/06/07/toujours-plus-de-millionnaires-dans-le-monde_4941353_3234.html
http://www.lefigaro.fr/argent/2014/10/15/05010-20141015ARTFIG00014-le-monde-comptera-18-millions-de-millionnaires-supplementaires-en-2019.php
http://www.ladepeche.fr/article/2016/06/09/2362064-toujours-plus-de-millionnaires-dans-le-monde.html
Bons calculs 😉
@ Zeitgeist = Absolument, je dirais même plus ou moins c’est selon ► 0.0001%
Extrait de traduction du poème de Percy Shelley : « Levez-vous tels les lions après la sieste, en nombre invincible,
Secouez vos chaines et jetez-les au sol comme rosée du matin,
Chaines sur vous tombées durant votre sommeil.
Vous êtes nombreux, ils sont peu. »
Bah oui, nous sommes 99.9999% et il n’y a pas besoin de convaincre 100% des gens, juste 10 à 15% de la population mondiale…