Soyons conscients et responsables…

Bientôt les fêtes de fin d’années, l’occasion de mettre les petits plats dans les grands et, de faire un petit présent à chacun. Comme les finances ne sont pas extensibles, on recherche le moins cher, pour les moins fortunés d’entre nous. Satisfaction éphémère contre grande souffrance. Il y a tout de même des informations à connaître sur l’impact de nos achats. Voici quelques articles à lire, pour ne pas dire « je ne savais pas »! Si ça ne se vend pas!! ça ne peut pas se fabriquer… Partagez!

Infographie : le vrai prix d’une paire de baskets

Les baskets de marque peuvent atteindre un prix d’achat allant de 100 à 150 euros. En payant un tel prix, on peut s’attendre à obtenir des chaussures de qualité. Or, pas forcément : on paie essentiellement le marketing autour du produit.

Lorsque vous achetez des chaussures de sport, savez-vous vraiment ce que vous payez ? ConsoGlobe.com a décortiqué le prix d’une paire de baskets dans une infographie éloquente.

Des baskets fabriquées en Asie

La plupart des chaussures sont fabriquées dans des ateliers en Asie : jadis essentiellement en Chine, à présent plutôt au Vietnam, en Thaïlande ou en Indonésie où les grandes marques ont délocalisé leurs usines, pour profiter de salaires sont encore moins élevés qu’en Chine. L’Asian Floor Wage Alliance qui calcule les salaires vitaux nécessaires pour la survie d’un foyer, estime que dans ces pays, les salaires moyens sont plus inférieurs au salaire dit « vital ». 

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À votre avis, combien d’esclaves travaillent pour vous ?
Selon vous, quelle est l’empreinte humaine derrière chacun de nos achats ? Combien d’hommes, de femmes et d’enfants sont contraints de travailler dans des conditions indignes, pour que l’on puisse s’acheter le jean, la tablette ou la jolie bague qui nous font de l’oeil dans les vitrines ? Sur le modèle du calcul de l’empreinte écologique individuelle, ‘Slavery FootPrint’ est un indicateur qui évalue le nombre d’esclaves travaillant potentiellement pour chacun d’entre nous.   Lire la suite
Travail des enfants : 64 heures par semaine au Bangladesh
Des usines textiles emploient des enfants âgés entre 6 et 14 ans au Bangladesh, dans l’indifférence générale.

Des semaines de 64 heures de travail pour des enfants

Selon le rapport de l’institut ODI (Overseas Development Institute), 15 % des enfants entre 6 et 14 ans des bidonvilles de la capitale bangladaise Dhaka ne vont pas à l’école et travaillent à temps plein. Ce chiffre grimpe à 50 % à l’âge de 14 ans. À l’usine dès 6 ans, ces enfants sont mobilisés 64 heures par semaine pour fabriquer les vêtements de grandes marques internationales.

Trop pauvres, les parents préfèrent que leurs enfants les aident à assurer un revenu supplémentaire à la famille. La coauteur du rapport, Maria Quattri, a indiqué que nombre de mineurs souhaitaient aller à l’école, mais « la pauvreté poussait leurs parents à trouver des emplois pour leurs enfants, même s’ils étaient conscients que cela mettrait en danger leur futur à long terme ».

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13 Commentaires

  1. Devant le rayon confiserie ou plutôt chocolat, dans une grande surface, j’ai fait remarquer aux acheteurs (ses) empressés (es) que toutes les marques contenaient de l’huile de palme et que des centaines de petits travaillaient entre 10 et 13 heures par jour pour un salaire de misère dans ces palmeraies, et qu’acheter ces produits étaient encourager l’exploitation des enfants. Que croyez-vous qu’il se soit passé ? quelles réactions ? à vous de deviner !

    • bonjour

      c’est tout vu….semblable à la votation……

    • Coucou Graine de Piaf 🙂

      Il t’ont « Nexté » ? Ben oui combien de fois on me l’a fait aussi quand j’essaye de conscientisé… Ou alors j’ai drois au « mais que veux tu qu’on y fasse, c’est ainsi… » Ou encore « on dois bien s’y habitué, c’est la vie » Eh ben quelle vie, autant se pendre directe dans se cas pffff.

      « Ô comment certains vivent » chantait Dominique A en 94…

      C’est vraiment un truc avec lequel j’ai du mal, vivre au gré de ce que le système nous dictes ? Pour moi c’est pas une vie, on dois justement s’en extirper, vivre selon nos propres convictions et principes tenter de s’améliorer sans cesse, penser aux autres et etc… Et certainement pas vivre, consommer et dodo …. L’angoisse https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

      Sinon pour en venir aux cadeaux, ben justement aux p’tits bout-choux de la famille j’offre jamais de friandises car venant d’une femme qui se veux nutritionniste ça ne le ferait pas ^^ en général j’offre des chèques cadeaux, on en vois partout maintenant, ça permet le choix ainsi.

      Akasha.

      • Chèque cadeaux? Comme ça tu ne seras coupable de rien, s’ils achètent des friandises 😉
        Bon plan!!

        • Coucou Volti,

          Non un chèque cadeau au fait c’est un chèque d’une somme donnée, tu as le choix de divers sommes, s’achète dans un magasin donné. Par-exemple dans un magasin de jeux vidéos, ou de vêtements, de parfums, et etc… Ils font pas encore ça en France ?

          Akasha.

          • Oui sans doute dans les grand hyper marché. J’ai eu une « carte cadeau » et impossible de rien faire avec, le « market » de la chaine n’en voulait pas. Total 70 km pour aller dans un grand Carouf pour pouvoir l’utiliser, avant péremption… 🙁 ..

            • Ah non pas ça, je n’y vais plus dans les grands hypers marchés… Tu parles de cartes à points ?

              Non ce dont je parles les petits commerçants le font aussi justement car en Belgique ils se forment en comité de commerçants ce qui leurs donnes certaines possibilités. Dont ses fameux chèques cadeaux.. C’est simplement un document qui te donne possibilité d’acheter chez eux pour la sommes écrite dessus.

              Ça ressemble à ça : http://www.operaliege.be/fr/idees-cadeaux Et c’est justement sur Liège que je fais mes courses 😉

              Akasha.

  2. un grooooos bémol sur ce genre d’article qui comme pour l’alimentation veut nous faire croire qu’acheter « équitable ou bio » doit forcement être plus cher. Hors le coût de production représente qu’un très faible pourcentage. Le Marketing et les marges pour les actionnaires représentes par contre des sommes démentielles.
    Donc si on paye convenablement un salariés ça ne peut pas faire gonfler le prix comme on voudrait nous le faire croire…. là encore c’est le marketing dit bio équitable qui multiplie artificiellement le prix.

  3. Pas évident d’être « responsable » en la matière:
    – on sait ou on ne sait pas
    – quand on sait, on n’a pas toujours le choix: on achète en fonction de son budget
    – on s’en passe, quand c’est possible. Mais ça réduit beaucoup les possibilités.
    – on achète moins, mais meilleur
    – on fabrique soi-même
    Il est vrai qu’on trouve parfois des prix tellement bas qu’il est impossible que le produit ait été fabriqué et transporté pour cette somme, sans compter la marge du vendeur, voire du grossiste. C’est certainement une vente à perte, d’un produit issu de ces pays.

    Cependant, toujours le même problème: ok, on boycotte. Mais ces familles vivront de quoi alors ?
    Le problème est très grave !

    • quand tu sais qu’un produit est fabriqué là-bas tu l’achètes en directes, y pleins de sites web pour ça et dans la majorité des cas tu n’auras même pas frais de port à payer (pour les produits légers et peut volumineux). c’est le cas de tous les jouets en plastics…..éviter tout de même les téléphones non pas pour la qualités, ils savent en faire de très performants mais pour des questions de fréquence de réseau qui ne seront pas forcement compatibles.

  4. J’aime bien faire les truffes au chocolat pour Noël, d’abord c’est agréable, ensuite c’est bon parce que je les parfume à mon goût et que c’est sain, et pour finir pas cher du tout !

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