Quelques repères pour bien débuter en permaculture

De gré ou de force, nombre d’entre-nous opteront pour la transition, pour la décroissance, et au vu de l’actualité en France comme ailleurs, mais également de l’avenir qui se profile, l’idée-même de se mettre au vert semble de plus en plus attirante.

Bien sûr, beaucoup vont se diriger vers un jardin-potager, ce que je compte faire lorsque les moyens me le permettront, mais celui-ci ne permettra pas de vivre ni de se projeter réellement dans l’avenir sans faire dans la permaculture. Il faut voir à long terme et laisser la nature faire les choses…

PermacultureSource de l’image: capture d’écran

C’est bien pour cela que chaque document, chaque vidéo, que idée peut s’avérer utile et permettre à quelques uns d’avancer et d’en apprendre un peu plus. Et c’est avec une vidéo du site Permaculture.alsace que nous allons avancer un peu aujourd’hui, et concrètement, son discours est intéressant…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=agVgapgfsws[/youtube]

5 Commentaires

  1. Merci Benji pour cette vidéo qui visiblement est passée au travers des mailles de mon filet !

    La permaculture, plus qu’un état d’esprit, c’est une assurance vie au premier sens du terme. La permaculture ne s’arrête pas au jardinage, en fait elle est tellement vaste que chacun peut y trouver sa voie et s’y épanouir, en accord avec la nature et le sens de la vie. Le premier pas est certainement le plus difficile à réaliser, mais quand on a enfin les deux pieds dans le bonheur, on réalise alors le temps perdu jusqu’à présent.

    A un moment donné il faut oser concrétiser ses rêves, balayer toutes ces habitudes qui nous maintiennent dans une sorte de léthargie pour mieux nous enchainer à un système vérolé. Il faut vivre sans attendre une quelconque autorisation qui viendrait au terme de notre existence comme une espèce de grâce princière après des décennies de labeur au service d’une caste d’esclavagistes. Vivre, sans se préoccuper des donneurs de leçons ou du qu’en-dira-t-on et prendre enfin conscience que cette vie si courte n’appartient qu’a nous et que nul ne peut s’autoriser la moindre ingérence sur celle-ci.

    Perso je prends dorénavant le temps de vivre pour profiter en douceur de chaque instant, et j’opte pour des « lents demains qui chantent » …

    Pour conclure et parce que les Présidents ne disent pas que des conneries :

    « Le plus bel art du futur, sera la construction d’une manière de vivre confortable sur un petit lopin de terre. » (Abraham Lincoln)

    Bises à Volti & Benji https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif
    M.G.

  2. Enlèves tes balises url et enlève le second lien image comme j’ai fait ça active les liens 😉

  3. La permaculture c’est bien, mais ça ne fonctionne pas partout. Question de qualité de terre et de pluviométrie Mais aussi d’espace . Il faut tout de même tenter le coup pour ceux qui peuvent. Sinon de mon côté je peux vous proposer un petit potager optimisé . C’est la deuxième année que je teste et j’ai fait de gros progrès . Ce n’est pas la place qui me manque, mais après plusieurs années de jardin traditionnel, j’ai opté pour une optimisation de l’espace, l’eau ,la terre et le temps .
    C’est tout bêtement des plantations en containers . J’ai utilisé pour ça des cumulus de récup coupés en deux pour faire des bacs de plantation.
    Des 150l coupé au milieu pour les tomates .
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    Les aubergines , les poivrons, concombres……à raison de deux ou quatre pieds par container .
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    Des 300l coupés dans le sens de la longueur servent pour les salades, les aromates, les pastèques, melons……
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    Dans ce seau à arbres toujours de récup, j’ai mis des potimarrons .
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    L’arrosage est assuré par un pot en terre cuite, posé sur la terre je le rempli au tiers de fumier et tout les soirs je le rempli d’eau. Elle va descendre lentement par le trou central du pot où la terre est un peu tassée et se charger avant des nutriments du fumier .
    Ça c’est mon dernier bidouillage .
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    Un 300l déshabillé , on garde le socle pour le poser . Ensuite on coupe le haut et on fait des entailles en T inversé sur la hauteur en les décalant . On enfonce ensuite les angles à coup de massette .
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    Ensuite on rempli de terre au tiers et on pose à ce niveau un disque de plastique perforé qui aura pour mission de ralentir la descente de l’eau d’arrosage . Encore un tiers de terre, un autre disque perforé et on complète à 20cm en dessous du haut du cylindre . La terre va se tasser par la suite . Sur ce modèle j’ai 65 pieds de haricots verts nains . Je sème une première fois et laisse sortir les tiges, au bout d’une semaine, je resème là où les graines ont foiré la première fois, ce qui donnera une production étalée dans le temps . Pour l’arrosage, comme pour les potimarrons : un pot de grés au dessus du cylindre, du fumier dedans , on tasse un peu et on rempli d’eau tous les soirs. Le couvercle blanc sur le pot , c’est le dessus du cumulus récupéré suite au déshabillage de l’isolant . Pour l’instant ce n’est qu’expérimental, mais pour une deuxième année le résultat est correcte . La terre est utilisée au mieux et le fumier comme l’eau ne servent qu’aux plantes cultivées . Pas de désherbage et pas besoin de labourer . j’ai même fait qlq pieds de maïs indien,
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    mais une dizaine de pieds dans un 300l allongé c’est un peu limite . Sur le principe de la tour à haricots on peut aussi cultiver les fraises poids et tout ce qui fait de petits pieds .
    Voili voilou.
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

    • Bravo pour ton petit potager optimisé et pour l’idée des cumulus de récup ! Ne dit-on pas que c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes ?

      Concernant le jardinage en permaculture, on peu pratiquer un peu partout sur la planète, sauf peut-être en Alaska. La patience sera de mise si l’on hérite d’un terrain « mort », car il faudra commencer par l’agrader progressivement avant de pouvoir planter quoi que ce soit, ou bien cultiver uniquement sur buttes ou lasagnes pour démarrer dès la première année.

      Une pluviométrie excessive peut nuire, mais un manque d’eau est relativement gérable puisqu’en permaculture on arrose quasiment jamais, grâce entre autre à un paillage efficace. Un bon exemple en est la culture de tomates sans eau réalisée par Pascal Poot à Lodève dans l’Hérault : un article et une vidéo

      Pour la superficie de culture, quelques mètres carrés peuvent déjà permettre une production relativement abondante, car comme tu le dis plus haut, tout est question d’optimisation de l’espace et d’un choix judicieux des végétaux. Bien sur, pour qui veux faire du maraîchage, une surface de 1000 M² sera un minimum. Je renvoi les personnes intéressées au rapport d’étude réalisé par la ferme du Bec Hellouin : Rapport étude Bec Hellouin

      M.G.

      • Bonsoir MG.
        « Ne dit-on pas que c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes ? » https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif
        « La patience sera de mise si l’on hérite d’un terrain « mort » » ….ou presque mort https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cry.gif
        Chez moi c’est du tuf en grande partie. Les quelques endroits où il y a de la terre noire ne dépassent pas qlq cm d’épaisseur, c’est pour cela que je disais que la permaculture n’est pas une évidence dans certains secteurs ….dont hélas le mien . Il y a tout de même une solution qui consiste à louer du matériel TP, mini pelle et autre pour préparer un terrain ingrat, faire des tranchées de fertilités par exemple . Une fois le gros travail effectué , ce n’est plus qu’une question s’entretient ensuite . C’est mon projet pour cet hiver . Mais je ne pourrai planter que dans deux ans car il faut le temps que tout ce qui est placé dans les tranchées se transforme en compost .Et bien sûr il en faut des quantité énormes .
        J’avais vu aussi la vidéo sur les tomates sans eau . Bien sûr j’ai testé https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_sad.gif. J’ai laisser des tomates au sol en fin de récolte, car de cette façon les pieds qui germent l’année suivante sont très résistants aux maladies et à la sécheresse . Malheureusement CHEZ MOI, ça a fait flop . Les pieds ne dépassent pas 30cm de haut et ne donne que deux ou trois tomates chétives au mieux . Le soucis de ce procédé comme dit dans l’article est qu’il faut plusieurs générations avant d’obtenir des plans adaptés au manque d’eau . En fin de compte l’agriculture c’est un peu comme l’alchimie. Chacun suit sa voie à sa façon en fonction de ses moyens . Mais comme on dit  » c’est en forgeant qu’on devient forgeron » .https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif
        Bonne soirée .

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